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Alors qu’une nouvelle proposition de loi sur les fins de vie est en discussion à l’Assemblée nationale (présentée, entre autres, par le député Olivier Falorni) *, la recherche de la meilleure forme d’aide avant le dernier départ reste d’actualité…
La prise en charge de la fin de vie – remise sur le devant de la scène avec l’actuelle mission ministérielle – est un thème récurrent en raison de l’insuffisance des structures de soins palliatifs et du constat dressé par les patients et leurs proches des carences de cette prise en charge. Pourtant, de nombreux textes législatifs et autres recommandations existent déjà, mais ne semblent pas toujours aussi facilement applicables ! Cet article se veut une synthèse de ces propositions qui nécessiteront, pour leur mise en application, une réelle volonté politique, des moyens et des espaces de réflexion au sein de ces services de santé.
Depuis l’introduction du concept de care en 1967, et pour répondre à l’évolution sociétale sur les questions liées à la fin de vie, le législateur n’a eu de cesse de réécrire les textes de loi transformant peu à peu la philosophie des soins en phase terminale au profit d’une médecine palliative. Serait-ce là le signe d’une société qui souhaiterait s’affranchir de l’angoisse liée à la mort ? Les auteures interrogent ici l’influence exercée par ce cadre législatif sur les positions subjectives de chacun et ce que peut apporter la psychanalyse pour penser notre rapport au réel, à la maladie et à la finitude.
Accompagner des patients en fin de vie et leurs familles plonge certains soignants dans une profonde souffrance qui les conduit parfois à envisager de quitter leur travail. Face à un équilibre souvent précaire entre les ressources dont ils disposent et les demandes liées à la complexité des ces services de soins, que disent-ils de leurs besoins pour garantir leur santé psychologique au travail ? Quels leviers sont à envisager ? Éléments de réponse.
La problématique de la fin de vie à l’hôpital soulève de nombreuses questions d’ordres éthique, relationnel, organisationnel et de santé psychologique chez les médecins.
Considérée comme une population particulièrement exposée au risque de souffrance au travail, comment leur permettre de prendre en compte cette réalité intrinsèque à leur métier tout en préservant leur propre santé ? Quelle place les psychologues peuvent-ils avoir à leurs côtés ?
Accompagner les patients en fin de vie mobilise chez le soignant des ressources émotionnelles spécifiques, mais nécessite aussi un environnement psychosocial soutenant pour faire face aux conflits éthiques et à la faible latitude décisionnelle. En prenant appui sur une enquête qualitative menée auprès de professionnels de santé, cet article souligne le rôle prépondérant du soutien social et de l’organisation de travail dans le maintien du bien-être des soignants et le rôle primordial d’une approche préventive auprès des professionnels confrontés à la question de la fin de vie.
En cancérologie et en soins palliatifs, poussés par une forte attente sociétale, les psychologues sont aujourd'hui invités à rencontrer les malades et les proches afin de les aider à articuler une parole claire, rationnelle et raisonnée, au plus près du discours médical. L'approche psychanalytique soutenue dans cet ouvrage consiste à effectuer un pas de côté vis-à-vis de cette posture de soin qui force la vie psychique. Il arrive que la maladie grave et la menace de mort deviennent l'occasion d'une parole autre sur soi et d'une véritable transformation subjective. A contrario, certains malades, notamment en fin de vie, refusent de produire tout effort de mentalisation et préfèrent rester tranquilles ; il est alors tout à fait important de respecter cette ultime volonté. Mais le plus souvent, plus modestement, la pratique psychanalytique quotidienne aide le patient à retrouver sa parole et à se dégager du bain médico-technique qui tend à gommer les moindres variations subjectives. Les auteurs de cet ouvrage donnent à ce travail de construction de sens toute la valeur qui lui revient. Dans cet écart entre ce qui a été communiqué au patient et ce que lui-même en dit, vient justement se loger la part désirante, qui lui permet, autant que possible et parfois jusqu'au moment de sa mort, de rester vivant avec la maladie.
Le 21 janvier 2015, les députés Alain Claeys et Jean Leonetti déposaient à l’Assemblée nationale une proposition de loi « créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie * » pour faire évoluer celle du 22 avril 2005, dite « Loi Léonetti », en réponse aux nombreux débats publics sur les inquiétudes des Français concernant les conditions de leur fin de vie, mais aussi leurs difficultés à s’imaginer un jour dépendants de la médecine. Il s’agit là de construire, en appui sur les soins palliatifs, une autre alternative que ce qui est proposé par les mouvements en faveur soit d’un droit à l’euthanasie et au suicide médicalement assisté, soit d’un droit inconditionnel et inaliénable à la vie…
Plaidoyer en faveur de la présence de psychologues dans toutes les équipes de soins palliatifs, cet ouvrage met à leur disposition un outil pour penser à la fois la fin de vie et leur positionnement professionnel, en livrant ici les fondements de ce que l'auteur nomme la psychothérapie transitionnelle. Exerçant depuis plus de 15 ans en soins palliatifs, Axelle Van Lander s'est appuyée sur l'analyse de plus de 300 suivis psychologiques pour mettre en évidence les mécanismes psychiques à l'oeuvre dans le vécu de la proximité de la mort ainsi que les effets bénéfiques de l'intervention des psychologues en soins palliatifs sur la détresse des personnes. Elle décrit les temps et les modalités de travail des psychologues, en pointant les limites et les risques, pour le patient et pour le soignant.