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Si découvrir et vivre son homosexualité peut s’avérer difficile, se sentir compris et entendu par les professionnels dans ses souffrances peut l’être d’autant. L’élaboration et les résultats d’une enquête, dont le but est de saisir les attentes et besoins thérapeutiques des sujets homosexuels, se sont avérés précieux pour comprendre et appréhender pleinement les problématiques liés à la diversité sexuelle.
L’art-thérapie permet à un patient en souffrance de s’exprimer par la création et au thérapeute d’être témoin des perceptions du monde de ce patient. C’est à travers ses expériences en atelier à la Clinique des maladies mentales et de l’encéphale (CMME) de l’hôpital Sainte-Anne que l’auteur éclaire les mécanismes de ce dispositif d’accompagnement par la médiation artistique qui, pour prendre tout son sens, implique – entre autres – un partenariat étroit entre professionnels sociaux et du soin ou encore une ouverture au monde de l’art contemporain.
Lors de ruptures, certains parents entrent dans une diabolisation systématique de leur ex-conjoint, rejetant la réalité objective des faits, tombant dans le déni : ils présentent un « Îlot délirant chronique », souffrance psychique difficile à prendre en charge et qui impacte l’enfant. Si celui-ci peut adopter les pensées du parent diabolisant, par conformisme, une observation attentive de ses souffrances devient alors primordiale pour proposer une aide et lutter contre l’émergence d’attitudes irrationnelles.
Quand un psychologue participe auprès d’un dermatologue à la prise en charge de patients souffrant de lésions physiques, c’est bien en s’appuyant sur le lien étroit qui peut exister avec un état de mal-être sous-jacent. Par la relation transférentielle, le psychologue clinicien pourra accompagner le patient vers une libération par la mise en mot de la souffrance portée par son symptôme.
Si la littérature souligne l’importance de l’identification du soignant au soigné et la valeur du contre-transfert dans tout processus de soins, qu’en est-il dans le cas de patients psychotiques ? Et comment penser alors l’empathie ? L’étude de cas cliniques montre que, dans un groupe analytique de psychotiques, l’empathie éprouvée par le thérapeute et les patients vient favoriser l’action thérapeutique. L’accompagnement de cette population présuppose-t-il déjà l’attitude empathique du soignant à l’égard de lui-même ?
Quel est le but visé par le sujet body art à travers les transformations, la souffrance et les limites qu’il impose à son propre corps ? C’est à une réflexion sur le passage à l’acte artistique, le rapport de l’artiste à son propre corps, son positionnement par rapport à soi, à l’autre, à l’étranger, ou encore sur la souffrance comme acte de création, à laquelle nous sommes ici conviés.
« Je suis ce que je parais et je ne parais pas ce que je suis. Je suis pour moi-même une énigme inexplicable ! Je suis en lutte avec mon moi !(1) »
Avec les contributions de :
C. Bouatta, K. Mekiri, F. Benmoufok, R. Belhouchet, N. Khaled, A. Houbballah, G. Lopez, O. Belkacem-Bekkouche, N. Zebdi, F. Moussa, M. Chakali.
Si le monde du travail se veut un générateur de lien social, un lieu de construction identitaire ou encore de sublimation, qu’en est-il pour tous ceux qui en sont privés ? Une alternative par la parole et l’écoute – non dans une démarche thérapeutique mais pour permettre au sujet d’être reconnu dans son mal-être – peut s’avérer un réel tremplin à l’action et faire de cette épreuve une expérience rude mais riche.
Les souffrances primitives « hors psyché » désignent un état de douleur où le sujet s’est absenté de lui-même selon la figure du « bébé en détresse ». Comment permettre que se produise un processus de subjectivation de telles souffrances ? L’auteur développe un modèle pour penser la clinique en prévention et en institution.