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L’Association des enseignants-chercheurs en psychologie des universités (AEPU) vient de publier la 10e édition de son Panorama national des masters 2. Un document qui, au-delà de la mise à disposition d’un travail considérable de recueil et de mise à jour des données, invite à une réflexion sur le cadre de la formation et les dispositions réglementaires qui la structurent. Pour cette édition 2018, c’est ici une mise en exergue des choix relatifs à la durée et la répartition des stages, du nombre de titres de psychologues délivrés ou encore de la nomenclature des masters et de ses effets qui nous est présentée.
Lorsque nous avons lancé cette enquête nationale, lors de la rentrée universitaire 20132014,
l’heure était
au moratoire concernant l’obligation de gratification des stages de plus de deux mois en psychologie. Aujourd’hui,
le moratoire est levé, pour autant aucune solution n’a été trouvée malgré le temps écoulé. Voire pis encore,
puisque la singularité de notre formation semble déniée. L’analyse des réponses à l’enquête témoigne des réelles
conséquences de l’obligation de gratification des stages sur la formation des psychologues. Le SNP, le SIUEERPP, l’UNSA
Santé et Sociaux et la CFDT appellent à la mobilisation, le 20 septembre prochain, pour faire entendre notre voix.
Nous nous y associons par la publication de ces résultats probants qui, espérons-le, sauront convaincre
les décideurs.
Dans un communiqué de presse du ministère de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche du 25 octobre 2013, Geneviève Fioraso
a annoncé un moratoire concernant l’obligation de gratification des
stages pour l’année universitaire en cours *. Un recul pour une avancée
profitable à la profession ? Car, s’il est fondamental de garantir au
public que les psychologues ont bien une formation appuyée sur
la confrontation à la pratique, puisque la loi existe, autant que les
étudiants en psychologie bénéficient des mesures prévues à l’origine
pour les stages en entreprise. Même si personne ne se leurre, la valeur
ajoutée du stagiaire en psycho reste très relative…
Cette rentrée universitaire voit se compliquer encore plus l’épineuse
question des stages. Alors que, récemment, dans nos colonnes,
des responsables d’organisation se penchaient sur la nécessité de faire
évoluer notre formation, notamment vers l’adjonction d’un certificat ou la
poursuite vers un doctorat, l’heure est à la régression !
Psychologue hospitalière en début de carrière, l’article de Rémy Mervelet a particulièrement attiré mon attention *. Je partage son opinion, ses questionnements relatifs à la place du psychologue au sein du milieu hospitalier, ainsi que sa proposition de créer un doctorat d’exercice permettant justement de repenser, par la suite, cette place. Cependant, l’idée d’une modification du cursus de formation des psychologues me donne à réfléchir… À ce niveau, je ne partage pas ce même point de vue.
Ce travail critique prend comme base de réflexion un entretien clinique que Julian Dalmasso a réalisé en tant que stagiaire dans un service d’accueil des urgences. À travers l’évocation de diverses questions et difficultés auxquelles il s’est heurté lors de cette rencontre, il entend développer ici la question du regard dans l’entretien duel et ainsi rendre compte
de la résonance dont il peut être le support. Il aborde d’une manière d’abord générale puis plus personnelle les difficultés de position éprouvées par un stagiaire en formation à travers une problématique identitaire.
Voici quelques mois, des manifestations nationales sensibilisaient l’opinion publique sur la laborieuse accession des jeunes, diplômés ou non,
à un premier emploi et sur le caractère souvent précaire de ce dernier. Dans certaines filières universitaires, plus particulièrement, trouver un emploi est extrêmement ardu et oblige certains à se réorienter. Dans ce contexte, qu’en est-il de l’insertion professionnelle des psychologues nouvellement diplômés ?
Le passage de la vie estudiantine à la vie professionnelle se révèle parfois être une crise identitaire complexe, non sans lien avec le processus de l’adolescence. Comment le jeune psychologue investit-il son nouveau statut ? Comment vit-il ce qui peut être ressenti comme un isolement ? La création d’un stage postdiplôme peut jouer un rôle important dans l’élaboration de ce passage et favoriser la construction identitaire des jeunes psychologues.