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L'auteur poursuit ici le travail engagé dans son dernier livre La construction adolescente (érès, 2005) sur les nouvelles formes d'expressions de la souffrance du sujet. Dépressions, stress, anorexies, suicides, scarifications, incivilités, violences, hyperactivités, toutes ces pathologies prennent place dans le nouveau lien social tissé par les parlottes postmodernes, caractérisées par ce qui s'échange entre deux individus quand le moi devient la seule référence. Le discours dominant du libéralisme économique a bien retenu la première leçon de la psychanalyse : la satisfaction est le but égoïste de toute vie humaine. Mais il a oublié la seconde qui en est inséparable : toute jouissance ne peut être que limitée, incomplète pour préserver la cohésion du groupe social. Ce livre propose une lecture des effets, sur la subjectivité, de notre croyance libérale en une réalisation possible de la jouissance individuelle régulée uniquement par la loi de l'offre et de la demande et de notre credo postmoderne : " Au nom du droit à la parole et à la différence, aucune modalité de la jouissance ne peut être interdite ". Le sujet alors ne trouve plus que son corps ou le corps de l'autre pour faire arrêt à l'errance.