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Avec la reconnaissance du titre de psychothérapeute, certaines confusions ont
pu s’insinuer pour les patients et l’administration hospitalière. Faire reconnaître
la spécificité de ce qui est bien l’un des axes majeurs du travail de psychologue
hospitalier, à savoir le suivi psychothérapeutique, commence peut-être par expliciter
les spécificités de cet exercice, ainsi que l’intérêt pour certaines familles d’un travail
thérapeutique à l’hôpital plutôt qu’en ville.
En mars 2012, Dana Castro, avec le soutien du Journal des psychologues, lançait une enquête à l’adresse des professionnels effectuant des suivis psychothérapeutiques en France, au Québec et au Vietnam, dans un contexte marqué, en France et au Québec, par l’évolution de la loi sur l’exercice et le titre de psychothérapeute, et au Vietnam par l’émergence de cette profession. L’objectif visé était de cerner les facteurs individuels, cognitifs, affectifs et relationnels qui sous-tendent et définissent les pratiques.
Définie comme « un processus intentionnel et documenté par lequel sont appliquées des méthodes cliniques et des postures interpersonnelles dérivées de principes psychologiques scientifiquement avérés, dans l’objectif d’assister des personnes, de modifier leurs comportements, cognitions, émotions et-ou autres caractéristiques personnelles dans le sens jugé désirable par ces derniers » (APA, 2013), la psychothérapie apparaît comme une pratique diversifiée et complexe, en perpétuelle mutation, attentivement scrutée par ses usagers et prescripteurs, régulièrement interrogée par la recherche scientifique.
Pratique aux multiples facettes, elle impacte indéniablement ceux qui l’exercent ou ceux qui s’y engagent.
Depuis près de trois mois figure et circule sur Internet un curieux projet de décret d’application de l’article 52, portant sur le titre de psychothérapeute (1).
Un projet de décret curieux tant en raison de son contenu que de sa « mise en circulation »