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Maurice Villard s’est immergé dans une grande partie de l’œuvre du professeur émérite d’épistémologie et de psychologie clinique, Émile Jalley, une œuvre critique qui aborde de manière approfondie les évolutions contemporaines de la philosophie, de la psychologie, de la psychanalyse et de l’économie, reliant ces différents domaines par l’étude de leurs filiations. Il en fait ici une présentation synthétique, tout en en soulignant la diversité et la cohérence.
Quelle place occupent les enseignants-chercheurs en psychologie dans le Code de déontologie et, par suite, quel rôle face à la déontologie ? Sur la base de cette réflexion, les auteurs proposent un examen du contexte statutaire spécifique à l’exercice de l’enseignement et de la recherche en psychologie et les voies par lesquelles leur responsabilité pourrait être interrogée au regard du Code.
L’Association des enseignants-chercheurs en psychologie des universités (AEPU) vient de publier la 10e édition de son Panorama national des masters 2. Un document qui, au-delà de la mise à disposition d’un travail considérable de recueil et de mise à jour des données, invite à une réflexion sur le cadre de la formation et les dispositions réglementaires qui la structurent. Pour cette édition 2018, c’est ici une mise en exergue des choix relatifs à la durée et la répartition des stages, du nombre de titres de psychologues délivrés ou encore de la nomenclature des masters et de ses effets qui nous est présentée.
En cette année anniversaire des 30 ans du titre de psychologue, il est intéressant de faire le point sur l’évolution de la demande étudiante dans la filière psychologie, sur les liens entre la formation et l’accès à l’emploi, sur le nombre d’étudiants qui obtiennent le titre de psychologue à l’issue de leur cursus… Un état des lieux qui s’inscrit notamment dans la discussion engagée depuis quelque temps sur l’éventualité d’introduire une sélection à l’entrée en master 1.
Comment diriger et contraindre sans intervenir directement ? L’une des réponses classiques consiste à produire des règles. Elles ont l’intérêt de rester impersonnelles et de s’appliquer de loin au plus grand nombre. Mais leur augmentation a l’inconvénient de nourrir le système bureaucratique et d’être peu efficace. Une solution à cela est de donner des objectifs de performance et d’augmenter les contrôles. Mais ces opérations sont difficiles à réaliser de loin. Il faut alors, tout en restant à distance, mettre en place un système intermédiaire qui va assurer cette charge.
Lorsque nous avons lancé cette enquête nationale, lors de la rentrée universitaire 20132014,
l’heure était
au moratoire concernant l’obligation de gratification des stages de plus de deux mois en psychologie. Aujourd’hui,
le moratoire est levé, pour autant aucune solution n’a été trouvée malgré le temps écoulé. Voire pis encore,
puisque la singularité de notre formation semble déniée. L’analyse des réponses à l’enquête témoigne des réelles
conséquences de l’obligation de gratification des stages sur la formation des psychologues. Le SNP, le SIUEERPP, l’UNSA
Santé et Sociaux et la CFDT appellent à la mobilisation, le 20 septembre prochain, pour faire entendre notre voix.
Nous nous y associons par la publication de ces résultats probants qui, espérons-le, sauront convaincre
les décideurs.
La quête de connaissances, de
nouveautés, de découvertes
inattendues, est une activité
hautement stimulante. Les
étudiants les plus brillants, attachés
aux valeurs d’universalisme, ont persévéré
dans cette voie, ont passé leur
thèse, puis ont misé sur l’enseignement
et la recherche comme profession à la
fois prenante et captivante.
Dans un communiqué de presse du ministère de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche du 25 octobre 2013, Geneviève Fioraso
a annoncé un moratoire concernant l’obligation de gratification des
stages pour l’année universitaire en cours *. Un recul pour une avancée
profitable à la profession ? Car, s’il est fondamental de garantir au
public que les psychologues ont bien une formation appuyée sur
la confrontation à la pratique, puisque la loi existe, autant que les
étudiants en psychologie bénéficient des mesures prévues à l’origine
pour les stages en entreprise. Même si personne ne se leurre, la valeur
ajoutée du stagiaire en psycho reste très relative…