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L’équipe des psychologues du service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé de Lyon-1 rencontre en consultation de nombreux étudiants pour des problématiques variées. Pour sensibiliser sur l’éventail des soins et démythifier la place et la fonction du psychologue, une action a été menée avec la collaboration d’étudiants en psychologie.
Cette rentrée universitaire voit se compliquer encore plus l’épineuse
question des stages. Alors que, récemment, dans nos colonnes,
des responsables d’organisation se penchaient sur la nécessité de faire
évoluer notre formation, notamment vers l’adjonction d’un certificat ou la
poursuite vers un doctorat, l’heure est à la régression !
Un événement vient de se concrétiser : le processus d’application d’EuroPsy en France est entré dans une phase nouvelle, puisque le Comité français de délivrance de la certification EuroPsy (CoFraDeCEuroPsy) va être « cogéré » par la Fédération française des psychologues et de psychologie (FFPP) et la Société française de psychologie (SFP), cela faisant suite à une phase de concertation de plusieurs mois.
Le discours universitaire véhicule un savoir mesurable, dont la transmission peut se vérifier par une évaluation. Mais qu’en est-il en psychanalyse, discipline au savoir humaniste, dont l’éthique doit prendre en compte la spécificité de l’homme et dont l’instrument de mesure est ainsi imprécis ? Cet article propose de faire le point sur le discours de la psychanalyse qui transmet et transforme le savoir ainsi que sur les modalités multiples pour ce faire.
La recherche de l’excellence jouit, comme celle de la qualité ou de l’autonomie, d’un préjugé favorable : nul ne peut se déclarer contre l’excellence sans passer pour un médiocre ou un rabat-joie. Par principe, l’excellence est excellente, et sa recherche louable. Sauf que son application produit des phénomènes psychologiques et sociaux qui sont loin d’être tous positifs, et permet de cacher des processus de changement organisationnel qui détériorent en fait des valeurs sociales chèrement acquises au fil de l’histoire. En se référant aux nouvelles normes de l’excellence dans la recherche publique, examinons quelques défauts d’une cuirasse qui paraît si brillante de façade.
Depuis la création d’une université à Nanterre, il y a plus de quarante ans, et l’ouverture de son département de psychologie, sous l’impulsion de Didier Anzieu bientôt rejoint par Robert Francès, Jean Maisonneuve et René Zazzo notamment, les étudiants ont trouvé une formation en psychologie leur permettant de se confronter aux différents paradigmes et de se préparer aux différents secteurs des pratiques de la psychologie.
Le passage de la vie estudiantine à la vie professionnelle se révèle parfois être une crise identitaire complexe, non sans lien avec le processus de l’adolescence. Comment le jeune psychologue investit-il son nouveau statut ? Comment vit-il ce qui peut être ressenti comme un isolement ? La création d’un stage postdiplôme peut jouer un rôle important dans l’élaboration de ce passage et favoriser la construction identitaire des jeunes psychologues.
La question de fond, reformulée cinquante ans après G. Canguilhem, à savoir « Qu’est-ce que la psychologie ? », peut-elle encore être posée ? L’éclatement définitif et polymorphe de la discipline peut-il être entériné et signaler une disparition proche ? Une disparition de la psychologie dans ses trois axes – pratique, recherche, enseignement – peut se concevoir, dès lors que des fractures irréductibles ont pour conséquence la désagrégation et l’incohérence.