En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Les dernières décennies ont amené dans les consultations des enfants et des adolescents présentant des troubles des conduites socialement problématiques, comme l’agitation, l’agressivité ou, au contraire, la passivité, le manque de désir, etc. Ces déterminants et leur organisation ne sont pas ceux du symptôme freudien, relevant des avatars du conflit œdipien et dénouable par l’interprétation. Ces enfants sont-ils des « enfants rois » ou de « petits monstres » ? Siglés tnd, hpi, tdah ou tsa, de quoi sont-ils le symptôme ?
Il est une valeur universelle que les anthropologues ont posée comme élément incontournable pour penser les structurations de toute société : la prohibition de l’inceste et son pendant, le complexe d’Œdipe. Et il n’y a pas d’inceste sans corps ! Ce sont donc ici sur les fondements anthropologiques de la notion de corps, sur ce « corps » en crise et les institutions de la parenté…, que nous sommes invités à réfléchir. Une réflexion au croisement de l’anthropologie et de la psychanalyse.
Léa est une adolescente de quinze ans dont les problématiques illustrent
bien celles de cette période charnière entre l’infantile et la vie adulte, et qu’elle met en scène ici dans la relation
transférentielle, par un agir passant par des modalités variées telles que
la recherche de séduction, la provocation ou l’expression dans un langage CRU.
Au psychothérapeute, par sa posture et son travail de contre-tranfert, de permettre à l’adolescent de trouver la voie de l’élaboration.
L’adolescence réactualise les enjeux du lien père-fils œdipien mais aussi préœdipien. Les désirs incestueux et parricides du père et du fils
sont alors réactivés. De la résolution de ceux-ci dépend la disparition de troubles potentiels liés à la proximité réelle et fantasmatique entre le père et le fils.