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Quel accompagnement spécifique peut-il être déployé auprès des femmes enceintes en situation d’exil ? Comment renforcer les compétences maternelles devant assurer le développement harmonieux des premières relations mère-bébé ?
L’histoire de Lindi met en avant le travail multidimensionnel que nécessite une telle prise en charge, comme elle en souligne la complexité pour l’équipe de professionnels.
Comment se vit la paternité en contexte migratoire ? Prenant appui sur trois situations exemplaires, les aspects transculturels de la paternité sont ici mis en exergue. À travers leur analyse, les auteures nous soumettent un certain nombre de questions ayant trait à l'identité paternelle. Comment valoriser les potentialités créatrices propres au métissage, favoriser le développement de nouvelles ressources pour être père en migration ?
Comment « aller auprès » des familles qui rencontrent des problématiques multiples autour de la naissance ? À partir de son expérience au sein d’une équipe mobile de psychiatrie périnatale, et notamment de son implication dans la mise en place d’un groupe intitulé « les berceuses nomades » auprès de dyades mères-bébés accueillies en foyer de réfugiés, l’auteure insiste sur la nécessité de nourrir la pulsion de vie pour les bébés et leurs parents. Elle témoigne également de la diff iculté de rester soignant dans un milieu aussi hostile que celui engendré par la dégradation actuelle des institutions du social et de la santé mentale.
Dans cet article original, écrit à la première personne du singulier, Ivy Daure, psychologue d’origine brésilienne, se lance dans un exercice d’auto-analyse sur la gestion du deuil de son grand-père maternel. Comment continuer à soigner et à écouter la souffrance de ses patients, lorsque le soignant est lui-même dans la douleur ? Comment assurer ses longues journées de consultations ? L’auteure nous entraîne dans les méandres de sa réflexion et de son deuil, qui l’ont d’abord poussée à écrire une lettre à son grand‑père, puis cet article, cinq mois plus tard.
Dans un contexte de migration ou dans une famille culturellement mixte, la culture vient comme élément supplémentaire, un « plus un » complexifiant les relations, les places et les rôles de chacun. C’est sous l’angle d’une répartition d’appartenance et d’une redistribution des places que sont étudiées ici les relations au sein de la fratrie. Réflexions autour de cette multiculturalité familiale à travers deux exemples cliniques.
Le phénomène sociétal de crise migratoire mondiale auquel nous assistons soulève des enjeux éthiques pour les cliniciens, confrontés comme jamais depuis la Seconde Guerre mondiale à une symptomatologie complexe du trauma et au besoin de trouver de nouveaux paradigmes, à l’intérieur et au-delà de la clinique. C’est ici l’exemple des millions de personnes déplacées et accueillies en Turquie qui est abordé et leur grande difficulté à accéder aux soins et à se reconstruire, mais aussi les facteurs de risques psychologiques auxquels sont confrontés les professionnels qui les prennent en charge.
La migration illégale s’accompagne d’un grand nombre d’épreuves, de prises de risques, de violences qui sont autant de sources de traumatismes potentiels pour les migrants. Les équipes de la Croix‑Rouge en mission à Agadez, au Niger, voient alors arriver une population souffrant du « syndrome de stress chronique et multiple » ou syndrome d’Ulysse, qu’il convient de prendre en charge. Un dispositif de soutien psychologique leur est alors proposé, notamment à travers des activités psychosociales. Présentation de cette clinique particulière.
Accompagner des personnes en situation de migration vient parfois bouleverser le cadre thérapeutique habituel. La rencontre de Madame L., une demandeuse d’asile d’origine serbe, témoigne d’une clinique créative et de dispositifs transculturels sans cesse à élaborer pour « réanimer quelque chose d’une vie psychique mise en suspens ».
Revenir sur les représentations de la virginité et de la sexualité des femmes à travers les mythes ancestraux, et tout particulièrement dans la culture maghrébine où les prescriptions coraniques sont déterminantes, permet de poser un regard plus éclairé sur les difficultés et les ouvertures qui s’offrent aux migrants et à leurs enfants qui évoluent dans les sociétés d’accueil. Une identité à construire entre valeurs ancestrales et valeurs de la société moderne, entre identification et rejet, entre clivages et créativité…
L’expérience du handicap, comme celle de la migration, suppose un mouvement entre un monde connu et un monde inconnu. Ce qui met en jeu les problématiques psychiques
du sujet, tant dans son histoire individuelle que familiale ou dans ses modalités relationnelles. Le récit de vie de M. K., rencontré dans le cadre d’un Groupement
pour l’insertion des personnes handicapées physiques, offre un terrain de réflexion et l’occasion de mesurer combien le sujet peut avoir à lutter pour tenter de conserver
une intégrité psychique mise à mal par la réalité.