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Après un bref rappel du contexte de la protection de l’enfance en Nouvelle‑Calédonie, les auteurs nous font part ici de leurs observations issues d’une expérimentation d’un groupe de parole à visée psychosociothérapeutique auprès d’adolescents délinquants. Intégrant les dimensions d’appartenances sociales et générationnelles et se déroulant dans un espace culturellement marqué, ce groupe se veut comme un palier dans le long parcours de prise en charge du jeune.
L’introduction de la médiation photographique dans l’espace thérapeutique par le biais du photolangage favoriserait les processus de lien et de symbolisation dans la situation groupale et mettrait en mouvement des processus de contenance et de transformation de la réalité psychique. Une méthode appréhendée dans la prise en charge groupale d’adolescents auteurs de violences sexuelles, dans un contexte d’obligation de soin. Illustration.
Partant du constat que les adolescents rencontrés ne sont pas tous en capacité d’élaboration en entretien individuel a émergé l’idée de créer, au sein d’une unité de psychopathologie, un groupe à médiation par la parole. Présentation de ce dispositif par l’auteur.
Au sein du courant gestaltiste, qui s’est d’abord imposé en France à travers des sessions de groupe, deux formes de travail groupal semblent désormais se distinguer. La gestalt en groupe, privilégiée par son fondateur (Frederick S. Perls), où les problématiques individuelles de chacun sont travaillées avec le thérapeute devant le groupe, et la gestalt de groupe, qui s’appuie sur la théorie du champ et la notion de self groupal et qui vise ainsi à développer l’awareness de chacun quant à sa façon d’être dans le groupe, d’y gérer ses angoisses, d’y trouver sa place. Présentation de ces deux approches.
Participer à un groupe de parole pour les mères en parallèle d’un groupe d’accueil pour leurs bébés, telle a été la proposition d’un service de psychiatrie périnatale d’un hôpital de jour. Les auteures présentent ici l’intérêt de ce dispositif simultané et soulignent combien, dans une période de fragilité ces temps d’accueil favorisent l’individuation de chacun au sein de la dyade mère-enfant, à condition que ces deux espaces aient été pensés et inscrits au sein d’un projet de soin.
De plus en plus de psychologues travaillent à l’étranger, au sein de la communauté expatriée française. Un contexte particulier qui n’est pas sans effet sur la relation thérapeutique. À travers un dispositif de groupe pour les patients de retour en France, cet article propose une réflexion sur les conséquences spécifiques de l’expatriation, notamment sur l’identification au cours de la thérapie.
Dans une société où les individus se définissent en grande partie par leur travail, il n’est pas aisé d’évoquer sereinement la retraite, synonyme uniquement, pour beaucoup, de perte et de vieillissement. Le groupe hospitalier Saint-Louis – Lariboisière – Fernand‑Widal propose à ses agents des sessions biannuelles de « préparation à la retraite », qui sont introduites par des ateliers s’inspirant du « photolangage », animés par trois psychologues, auteures de cet article. Elles analysent ici le déroulement de ces ateliers et la réflexion qu’ils ont provoquée chez les participants quant à leurs représentations de la retraite.
La mise en place d’un groupe de parole pour adolescents placés par l’Aide sociale à l’enfance est un processus toujours en mouvement. Le défi consiste à proposer un espace où la parole soit soutenue et adressée. Sans demande des jeunes ou des équipes éducatives, ce groupe de parole a évolué au fil du temps pour s’adapter aux adolescents et aux contraintes institutionnelles. L’auteur a voulu ici rendre compte de cette évolution et des questionnements qui l’accompagnent.
En lieu d’accueil, il est parfois nécessaire de recréer les liens entre l’extérieur et l’intérieur dans les cas d’hospitalisation à long terme. Des groupes tels que celui intitulé « Échanges de savoirs », destinés à la réassurance et la contenance, offrent l’occasion de mettre en place ou de réactiver des processus associatifs.
M. L. est incarcéré le 1er décembre 2010 à l’issue de 48 heures de garde à vue. Il est mis en examen pour agression sexuelle et viol sur mineure de quinze ans par ascendant, en l’occurrence sa fille que nous appellerons Clara.