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Certains syndromes sont difficiles à détecter comme les pathomimies ou troubles factices.
Ils soulèvent du fait même de leur définition des problématiques de diagnostic, mais
aussi de prise en charge. D'apparence multiple, ce type de pathologie impose un travail
pluridisciplinaire étroit. En atteste l'étude menée à l'hôpital Razi, en Tunisie.
Quel est le but visé par le sujet body art à travers les transformations, la souffrance et les limites qu’il impose à son propre corps ? C’est à une réflexion sur le passage à l’acte artistique, le rapport de l’artiste à son propre corps, son positionnement par rapport à soi, à l’autre, à l’étranger, ou encore sur la souffrance comme acte de création, à laquelle nous sommes ici conviés.
« Je suis ce que je parais et je ne parais pas ce que je suis. Je suis pour moi-même une énigme inexplicable ! Je suis en lutte avec mon moi !(1) »
Penser la violence est nécessaire pour la compréhension du sujet, ainsi que pour la société dans son ensemble qui ne peut faire l’économie de s’interroger sur la spécificité de la violence dans sa relation au corps. Si la violence est de tous les âges et de toutes les sociétés, l’adolescence en est bien le paradigme, comme le dit Philippe Gutton, pour qui la création adolescens, comme toute création humaine, engendre de la violence.