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Alors qu’une nouvelle proposition de loi sur les fins de vie est en discussion à l’Assemblée nationale (présentée, entre autres, par le député Olivier Falorni) *, la recherche de la meilleure forme d’aide avant le dernier départ reste d’actualité…
La prise en charge de la fin de vie – remise sur le devant de la scène avec l’actuelle mission ministérielle – est un thème récurrent en raison de l’insuffisance des structures de soins palliatifs et du constat dressé par les patients et leurs proches des carences de cette prise en charge. Pourtant, de nombreux textes législatifs et autres recommandations existent déjà, mais ne semblent pas toujours aussi facilement applicables ! Cet article se veut une synthèse de ces propositions qui nécessiteront, pour leur mise en application, une réelle volonté politique, des moyens et des espaces de réflexion au sein de ces services de santé.
Accompagner des patients en fin de vie et leurs familles plonge certains soignants dans une profonde souffrance qui les conduit parfois à envisager de quitter leur travail. Face à un équilibre souvent précaire entre les ressources dont ils disposent et les demandes liées à la complexité des ces services de soins, que disent-ils de leurs besoins pour garantir leur santé psychologique au travail ? Quels leviers sont à envisager ? Éléments de réponse.
La problématique de la fin de vie à l’hôpital soulève de nombreuses questions d’ordres éthique, relationnel, organisationnel et de santé psychologique chez les médecins.
Considérée comme une population particulièrement exposée au risque de souffrance au travail, comment leur permettre de prendre en compte cette réalité intrinsèque à leur métier tout en préservant leur propre santé ? Quelle place les psychologues peuvent-ils avoir à leurs côtés ?
Accompagner les patients en fin de vie mobilise chez le soignant des ressources émotionnelles spécifiques, mais nécessite aussi un environnement psychosocial soutenant pour faire face aux conflits éthiques et à la faible latitude décisionnelle. En prenant appui sur une enquête qualitative menée auprès de professionnels de santé, cet article souligne le rôle prépondérant du soutien social et de l’organisation de travail dans le maintien du bien-être des soignants et le rôle primordial d’une approche préventive auprès des professionnels confrontés à la question de la fin de vie.
Effroyable, tant par sa rapide évolution que par les lourds handicaps qu’elle provoque, la maladie de Charcot suscite sidération et détresse face à une mort annoncée. Confronté à la question douloureuse de la fin de vie, le personnel soignant est incité à fournir des réponses, y compris dans des demandes d’euthanasie. Au-delà des positions dogmatiques, il s’agit avant tout d’apporter une écoute.
Le 21 janvier 2015, les députés Alain Claeys et Jean Leonetti déposaient à l’Assemblée nationale une proposition de loi « créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie * » pour faire évoluer celle du 22 avril 2005, dite « Loi Léonetti », en réponse aux nombreux débats publics sur les inquiétudes des Français concernant les conditions de leur fin de vie, mais aussi leurs difficultés à s’imaginer un jour dépendants de la médecine. Il s’agit là de construire, en appui sur les soins palliatifs, une autre alternative que ce qui est proposé par les mouvements en faveur soit d’un droit à l’euthanasie et au suicide médicalement assisté, soit d’un droit inconditionnel et inaliénable à la vie…
Plaidoyer en faveur de la présence de psychologues dans toutes les équipes de soins palliatifs, cet ouvrage met à leur disposition un outil pour penser à la fois la fin de vie et leur positionnement professionnel, en livrant ici les fondements de ce que l'auteur nomme la psychothérapie transitionnelle. Exerçant depuis plus de 15 ans en soins palliatifs, Axelle Van Lander s'est appuyée sur l'analyse de plus de 300 suivis psychologiques pour mettre en évidence les mécanismes psychiques à l'oeuvre dans le vécu de la proximité de la mort ainsi que les effets bénéfiques de l'intervention des psychologues en soins palliatifs sur la détresse des personnes. Elle décrit les temps et les modalités de travail des psychologues, en pointant les limites et les risques, pour le patient et pour le soignant.
Au dernier recensement fait par la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) en 2014, la France compte 389 équipes mobiles de soins palliatifs, 132 unités d’hospitalisation de soins palliatifs, 112 réseaux, un certain nombre
de lits identifiés dans les établissements et des équipes d’hospitalisation à domicile formées pour proposer des soins palliatifs.