Politique

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Cela a été dit dès le début, trop c’est trop. L’augmentation des carburants, et pas seulement du gazole, a fait déborder le vase ou plutôt le réservoir, déjà trop plein. Les taxes précédentes, non digérées, comme la csg augmentée sur les retraites, et aussi celles annoncées, sont ressorties à juste titre. Et les informations sur les multinationales qui ne paient pas ou presque pas d’impôts ont augmenté encore un sentiment d’injustice. Cela associé à un style autoritaire, à une communication condescendante, voire méprisante, et à un acharnement sur la voiture en limitant abusivement la vitesse, on a obtenu un mélange détonnant, qui s’est appelé « gilets jaunes ». Voilà pour le point de départ qui a profité d’une diffusion ultrarapide et inédite par les réseaux sociaux.

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L’esprit européen n’a pas attendu les politiciens pour exister. Il suffit de remonter au Moyen Âge et à la Renaissance où les idées nouvelles et artistiques passaient déjà les frontières entre l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la France. On peut citer aussi l’exemple des marionnettes pour adultes, implantées à Liège vers 1854 par Alexandre Conti venant d’Italie ou celles de Louis Richard, à Roubaix, qui dès 1876 ouvrait un théâtre de marionnettes à tringles pour les ouvriers du textile transfrontaliers qui y venaient nombreux se distraire tout en apprenant le français. Cette culture populaire faisait fi des délimitations politiques par la circulation des troupes, des idées et des personnages, gardant la fierté de ses racines tout en partageant ses richesses dans un esprit d’ouverture. Mais deux guerres épouvantables et des transformations majeures de la société sont passées par là.

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Ces dernières années, la notion de bien-être mental s’est imposée dans de nombreux secteurs de la société. Cette « psychologisation » favorise paradoxalement une disparition du sujet, tout en soumettant le psychologue à deux mouvements contraires : une dissolution et une démultiplication de sa profession. Face à ces mutations sociétales, quelles « fonctions politiques » requiert-on du psychologue ?

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L’effort français de lutte contre la radicalisation se concentre sur son traitement plutôt que sur son évitement. Or, pour combattre efficacement ce phénomène, il convient d’appuyer les politiques publiques sur sa prévention primaire. Dans les pays européens, on assiste à de nombreuses mesures préventives, par des programmes éducatifs, communicationnels, explicatifs. Un panorama de ces expérimentations.

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À l’heure où les réformes hospitalières se succèdent et que de nouveaux modes d’organisation des soins s’imposent pour régler et réguler tous les pans de l’activité hospitalière, il convient de rechercher les effets de ces mutations gestionnaires sur la conception du soin psychique et sur sa place. Quel rôle peut jouer le projet psychologique ? Quel « à côté » peut-il construire pour trouver sa place auprès du projet médical, du projet de soin et du projet social ?

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En cette période électorale, quelle place est accordée aux questions de santé mentale dans le discours des politiques ? Ce sont ici les programmes des onze candidats qui sont passés au crible1. Par quel prisme le sujet est-il abordé ? Quels plans d’action les candidats ont-ils prévus ? Le constat est éloquent…

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Le féminisme de la fin du XXe siècle est étroitement lié au Mouvement de libération des femmes, le célèbre MLF, marqué par d’importants effets politiques. S’il est essentiel de revenir sur les actions fondamentales que ces femmes ont menées, il faut aussi noter les critiques qu’elles ont essuyées et les clivages qui ont pu les mener à la décroissance du mouvement.Aujourd’hui, l’institutionnalisation du mouvement, notamment avec les études féministes et le concept de genre, conduit à un féminisme renouvelé, multigénérationnel et solidaire.

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Polémiques, faits divers, images-choc, voyeurisme, micro-trottoir, téléréalité...A l'ère du multimédia, nous assistons au triomphe de l'émotion. Le pouvoir médiatique s'impose en faisant vibrer la sensibilité au rythme haletant de stimulations sonores et visuelles qui produisent une véritable addiction collective aux émotions. Le pouvoir politique joue sur les mêmes ressorts. S'il est vrai que l'émotion est le cheval de Troie de la manipulation, cette débauche d'excitations sensorielles soulève des enjeux éthiques majeurs. Quand nos émotions sont dévoyées, nous alerte l'auteur, ce sont nos jugements de valeur qui se trouvent pervertis. Sommes-nous désormais voués à être gouvernés par les émotions ? Cet essai interroge les ressources intérieures dont nous disposons pour faire face au charivari émotionnel ambiant. Se démarquant du rationalisme moral qui en appelle à l'autorité de la raison, il plaide en faveur d'un rationalisme critique qui mette à jour les ressorts affectifs des stratégies manipulatrices. Il passe ainsi au crible des émotions telles que la compassion, la peur, l'angoisse, l'indignation ou la complaisance morbide. Pour résister à la médiocrité des émotions médiatiques, il faut savoir les décrypter et leur opposer notre propre palette d'expériences affectives. Un essai original qui fait sortir les émotions du cadre purement privé et apporte un éclairage nouveau sur les faits de société. Sommes-nous désormais voués à être gouvernés par les émotions ? Cet essai interroge les ressources intérieures dont nous disposons pour faire face au charivari émotionnel ambiant. Se démarquant du rationalisme moral qui en appelle à l'autorité de la raison, il plaide en faveur d'un rationalisme critique qui mette à jour les ressorts affectifs des stratégies manipulatrices. Il passe ainsi au crible des émotions telles que la compassion, la peur, l'angoisse, l'indignation ou la complaisance morbide. Pour résister à la médiocrité des émotions médiatiques, il faut savoir les décrypter et leur opposer notre propre palette d'expériences affectives. Un essai original qui fait sortir les émotions du cadre purement privé et apporte un éclairage nouveau sur les faits de société

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La politique est-elle un spectacle ? Comment ne pas envisager une telle perspective quand la valse des pantins devient une sorte de bal filmé incluant le risque de désigner l’homme politique comme un mauvais objet ? Dans un océan de redites, on assiste trop souvent à un effet d’hypnose collective où tout est dit et son contraire, dans des débats stériles tuant toute idée créative. La scénographie ressemble, à s’y méprendre, à un phénomène biologique, la destruction d’un corps lent. L’agonie d’une classe, politique, devient alors aussi écœurante qu’un plat roboratif, au point de ne plus avoir envie d’y toucher, dégoûté. Et puis, du délitement et de la confusion émerge une perle, les mots disent et l’inconscient parle : un premier ministre aurait peur d’être « ayraultisé » ; tout à son honneur viril, il renacle face à une érotisation qui participe pourtant à l’exposition du politique sur la scène sociale. Il s’oppose, son image doit rejeter celle de son prédécesseur. Les couples d’opposés ne sont-ils pourtant pas étroitement liés, à la façon de jumeaux déguisés ?

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Cet ouvrage apporte un éclairage original sur ce qui nous échappe dans le fonctionnement des économies modernes. Il met en évidence les effets inconscients de la mondialisation sur les individus et les liens entre crises économiques et souffrances collectives. Il nous interroge sur notre responsabilité partagée dans la persistance de certains déséquilibres, formule des propositions au niveau de la gouvernance mondiale et propose une nouvelle façon de penser l'économie et le développement.

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