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L’auteure nous propose ici quelques réflexions émanant de sa pratique au sein d’un Institut médico-éducatif à travers des ateliers de manipulation d’argile. Les coanimatrices ont pu aborder et remobiliser des enjeux archaïques auprès d’enfants en difficulté, une manière de penser la terre comme un outil original de médiation thérapeutique afin d’accéder à des problématiques identitaires.
Derrière un enfant violent se cache souvent une dépression invisible, alors que le sujet ne se laisse pas « affecter ». On s’interroge ici sur les manières, pour le psychanalyste, de favoriser les capacités de symbolisation chez ces enfants, leur permettant de constituer leur « jardin intérieur » et de se débarrasser d’une violence défensive vis‑à‑vis du monde extérieur.
L’introduction de la médiation photographique dans l’espace thérapeutique par le biais du photolangage favoriserait les processus de lien et de symbolisation dans la situation groupale et mettrait en mouvement des processus de contenance et de transformation de la réalité psychique. Une méthode appréhendée dans la prise en charge groupale d’adolescents auteurs de violences sexuelles, dans un contexte d’obligation de soin. Illustration.
Associer un groupe « contes » auprès d’enfants présentant des souffrances multiples, dues aux troubles de leur développement psychoaffectif, et un groupe de parole auprès de leurs parents poursuivrait un but commun, celui de créer des espaces d’expériences pour des sujets en difficultés de symbolisation. Les auteurs présentent ici leurs pratiques clinique et institutionnelle de ce double dispositif groupal, comme une solution ou une amorce à un travail psychothérapeutique.
Près de quarante ans après ses premiers écrits sur la pratique du psychologue en crèche, l’auteur déplie le fil de la temporalité pour envisager l’intrication des dimensions sociétales, institutionnelles, groupales, familiales, personnelles et interpersonnelles qui déterminent de manière consciente ou inconsciente, explicite ou implicite ce fait : un bébé est à la crèche. Comment peut-il subjectiver son expérience ? Comment les équipes s’organisent-elles autour de lui et dans quelles conditions ? Quelle position alors pour le clinicien ?
Le langage, même intériorisé, participe à la rencontre mais de manière différenciée suivant la structure de chacun. Aussi, les lignes de passage du langage intérieur vers l’extérieur, et réciproquement, se caractérisent par une tentative de signification, et ce, à travers ce qui fait sens mais aussi non-sens. En témoignent, selon les auteurs, les constructions délirantes, qui peuvent être pensées comme des tentatives de solution afin de donner du sens, mais aussi d’intégrer la parole extérieure.
Les adolescents ayant commis un délit peuvent être condamnés à des mesures de réparation pénale proposées en alternative à des poursuites ou en tant qu’exécution d’une peine. Mais ce travail ne pousse pas forcément à s’interroger sur le sens de la conduite délictuelle. Pour favoriser cette réflexion, des outils tels que le photolangage et le « qu’en dit-on » peuvent être utilisés par les psychologues et les éducateurs comme outil de médiation pour mobiliser les processus de mentalisation et de symbolisation.
René Roussillon occupe une place de premier plan dans le champ psychanalytique français. Il présentait, en 1997, la constitution du cadre analytique comme allant de pair avec l’élaboration de la théorie et permettant à chaque remaniement les conditions optimales pour la symbolisation.
Peut‑on analyser l’histoire de l’évolution du cadre ? Quelle théorie de la symbolisation sous-tend-il ? Et comment s’arrange-t-il de la clinique actuelle ?
Les travaux de René Roussillon portent aujourd’hui sur l’archaïque, la constitution de l’objet et la symbolisation, et font autorité.
Comment l’élaboration de l’image corporelle influe-t-elle sur les processus
de symbolisation ? De là, que se passe-t-il lorsque l’enfant vit une situation de handicap,
qu’il soit physique, sensoriel ou psychique ?
La nature de l’accompagnement de l’entourage familial comme des équipes soignantes, et la veille de la bonne distance relationnelle, entre surprotection et laisser-faire, aura sans conteste
un impact. Au thérapeute de soutenir cette mise en relation du corps, avec soi et avec les autres.
Qu’est-ce qui se joue derrière l’agitation motrice incessante de certains enfants ?
Une manifestation de ce qui pourrait être considéré comme un clivage corps-psyché ?
une recherche de sensations corporelles pour éprouver la continuité de soi hors de toute mise en relation ? la peur de l’abandon ?
Travailler sur la place et le fonctionnement du paradoxe et de la contradiction dans la psyché et le corps du patient, mais aussi dans la situation thérapeutique,
ouvre d’autres perspectives, dont le travail avec Noé en est ici une illustration.