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L’université et la formation en question. Interrogations, vraies et fausses pistes
Nous avons délibérément repris le titre du récent dossier publié par Le Journal des psychologues 1 pour développer quelques commentaires sur la formation à l’université.
Le travail est-il le seul espace de souffrance ?
Bien que, dans nos sociétés progressistes, nous parlions de « bien-être », d’« épanouissement personnel », c’est de souffrance au travail dont il est question. Que ce soit de la part de spécialistes, de politiques, le discours fait en permanence état de ce phénomène, fortement orienté par les médias. Les accidents du travail et les suicides ne sont pas à minimiser. Est-ce à dire que l’esclave ne souffrait pas en son temps ? Est-ce que les ouvriers des chantiers des pyramides étaient mieux traités que les « travailleurs » actuels ?
Psychologue du travail : des activités variées
La psychologie du travail et des organisations correspond à une double insertion, scientifique et professionnelle. Ce positionnement définit à la fois l’intérêt et les difficultés du domaine. D’un côté, le psychologue du travail s’appuie sur des connaissances scientifiques et contribue à les développer par des études et recherches. Il renouvelle l’activité scientifique par ses modes d’intervention en milieu humain réalisés non sur des sujets de laboratoire, mais avec des partenaires. De l’autre, il est un intervenant qui doit s’adapter aux milieux où il se trouve et aux demandes qui lui sont formulées. Cette tension permanente entre distanciation scientifique et réalisation immédiate, parfois difficile à gérer, n’est pas sans contribuer au côté passionnant des professions issues d’une formation en psychologie du travail et des organisations (PTO) (Cohen-Scali, 2004 ; Sarnin, 2007).
Génogrammes d’ici et d’ailleurs
Que les patients soient d’ici ou d’ailleurs, il en ressort que, malgré les différences structurelles, le génogramme reste un outil intéressant pour aider la personne à se réapproprier sa propre histoire. Quelques exemples de génogrammes de patients africains viendront illustrer leur transposition possible quelle que soit la culture, et leur intérêt, y compris dans le cadre de la formation des thérapeutes familiaux.
Estime de soi et formation
Le débat portant sur le lien entre l’estime de soi et la formation ou le développement personnel laisse apparaître la complexité de certains processus psychologiques intriqués, travaillant tantôt à leur implication mutuelle, tantôt à leur incompatibilité. La problématisation de ce rapprochement déborde le cadre de la psychologie, de la psychanalyse, des sciences de l’éducation, pour englober un questionnement philosophique et éthique.
Supervision et génogramme paysager
Dans le cadre de la supervision, le génogramme paysager – qui privilégie la représentation d’une situation donnée par l’aspect émotionnel et métaphorique –, peut être un outil intéressant à explorer pour permettre au supervisé de décrypter une situation. En l’associant avec un jeu de rôle qui place le thérapeute au cœur des relations familiales du patient suivi, il permettra alors de se pencher sur les zones d’ombre de leurs interactions.
Des psychologues dans les réseaux de soins : invitation
Georges Blein exerce en libéral à Cavaillon et adhère au volet psychologie du réseau de cancérologie ONCOPACA-Corse. Environ une fois par mois, le réseau propose aux psychologues qui le souhaitent (psychologues libéraux, en établissements hospitaliers et-ou coordinateurs dans des réseaux de santé) des espaces d’échange pour travailler au plus près les problématiques rencontrées sur le terrain, répondre de manière adaptée aux demandes des acteurs partenaires du dispositif et créer du lien. C’est lors de réunions organisées à Avignon, mais également dans le cadre du comité clinique du réseau, que Georges Blein, comme il le fait ici, offre un regard aiguisé sur la profession et ses liens avec le champ médical.
Caroline Pelletti
Le vertige du traumatique. Attraction et terreur abyssales du sujet victime
Qu’il s’agisse de Julien, Domino ou encore de Danielle, trois patients ayant été victimes de violences, il ressort que, bien souvent, derrière le traumatisme, se cachent des démons plus anciens, enfouis jusqu’alors, et qu’un nouvel événement a fait ressortir des abysses de l’inconscient. Un travail sur la parole est alors nécessaire pour venir mettre des mots sur ces maux du passé.
Le rapport des enseignants à l’autorité
S’appuyant sur des entretiens réalisés avec des enseignants du secondaire, cet article vise à articuler un questionnement entre la souffrance des enseignants et l’effondrement de l’autorité dans notre société. Du point de vue du psychologue du travail, il s’agit de comprendre comment l’effondrement du collectif ne permet plus aux enseignants de se repérer dans un collectif de travail.
Le génogramme avec les familles
Faciliter l’engagement d’une famille dans un travail thérapeutique, clarifier des modèles familiaux complexes, débloquer le système ou, tout simplement, la rassurer ou lui répondre sur une question précise, le génogramme ouvre des espaces de parole et de compréhension précieux dans le travail avec les familles. Exemple d’élaboration d’un génogramme familial.
