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Souffrances dans l’entreprise
L’idée de ce débat est née du constat de la multiplication des suicides survenus dans diverses entreprises françaises, publiques ou privées, au cours de ces deux ou trois dernières années. La presse et diverses revues se sont interrogées sur l’ampleur et les causes du phénomène, touchant aussi bien les salariés que les dirigeants de PME. Il était inévitable de le relier (ce qui a été fait) aux souffrances éprouvées en raison des transformations intervenues sur le plan des structures, des relations, des mentalités au sein des entreprises et des administrations. Ce texte apporte une contribution à cette réflexion.
Transgressions enfantines et interventions policières en milieu scolaire
Si le thème de la « sécurité » est au cœur des débats politiques et sociétaux depuis le Moyen Âge, la singularité des faits relayés par les médias depuis quelques années porte sur le jeune âge des mis en cause, poursuivis en justice pour des faits minimes, ou encore sur des intrusions policières en milieu scolaire. Gestion de la peur comme arme éducative, surveillance accrue dans les établissements scolaires, renforcement des liens entre Éducation nationale et police… que viennent signifier ces nouvelles pratiques de la notion de sécurité dans notre société contemporaine ?
Les paradoxes de la prise en charge individuelle des adolescents
Si l’on cherche souvent la manière la plus adaptée d’aborder les adolescents violents, la situation d’expertise apparaît comme la caricature des questions qui se posent habituellement face à cet adolescent apparemment non demandeur. Elle est donc riche d’enseignements pour les cliniciens qui se voient contraints de réinterroger leur pratique.
Violence des fantasmes, violence des actes : psychothérapie des actes transgressifs à l’adolescence
Le travail psychique de l’adolescence peut passer par des actes transgressifs sur le corps ou adressés à l’environnement. La psychothérapie d’un adolescent perturbé montre les conflits sexuels sous-jacents à ce langage de l’acte.
L’action thérapeutique avec le jeune violent : l’importance du cadre
L’évolution des dynamiques familiales place de plus en plus souvent l’enfant dans des situations de discontinuité environnementale et relationnelle qui ont des conséquences sur la structuration de la personnalité à l’adolescence jusqu’à l’émergence d’un nouveau type d’organisation. La définition qu’en propose Alain Lazartigues met en avant ses points de fragilité comme l’intolérance à la frustration et le repérage temporel, ainsi que la nécessité, de fait, d’inscrire la relation thérapeutique dans un cadre social fiable.
De l’enfant triste à l’adolescent violent ? « Je frappe pour ne pas pleurer »
L’histoire de Samuel, un adolescent de quinze ans, vient témoigner que la violence à l’adolescence peut aussi être comprise comme l’expression d’une souffrance. Quand la verbalisation ne se fait pas spontanément, les médiations culturelles peuvent alors permettre une pratique thérapeutique alternative. Illustration.
L’outre-conduite, une clinique du lien
Entre délinquance et trouble du comportement, il est des signifiants qui stigmatisent des comportements adolescents et qui les enferment dans les champs du juridique ou du psychopathologique. Penser cette violence en termes d’« outre-conduite » permet d’envisager une clinique thérapeutique articulée au social et à l’éducatif et ainsi de lutter contre la démission tant du professionnel que de l’enfant et des familles, qui se révèle bien souvent par des effets en miroirs.
Marco ou une mère « à moitié morte »
La violence de l’enfant, qui recouvre une grande diversité de comportements, reste un phénomène complexe. À l’image de cette complexité, les histoires de l’enfant violent le sont tout autant que les raisons de celle-ci. L’histoire de Marco, un petit garçon de neuf ans, rencontré au sein d’une consultation d’un service de pédiatrie, permettra de dégager quelques pistes de réflexion sur les raisons de cette violence infantile et de montrer son caractère plurifocal.
Originalités de la recherche en psychologie du travail et des organisations
La psychologie du travail provient de plusieurs sources de préoccupation issues de la société industrielle, et notamment : traiter des capacités physiques et des charges de travail pour l’organisme humain, ce qui est proche de la psychophysiologie et de l’ergonomie ; classer et étudier les variétés interindividuelles via les qualifications manuelles et mentales, ce qui s’est développé dans les tests en lien avec la psychologie différentielle ; s’occuper des relations hiérarchiques et collatérales dans le travail, ce qui se rapproche de la psychologie sociale et se prolonge par une psychologie des organisations prenant en compte les relations interindividuelles, mais aussi le travail en équipe, les cadres structurels, la culture et le climat relationnel d’ensemble.
Des psychologues dans les écoles : une présence essentielle. Communiqué de l’association française des psychologues de l’Éducation nationale (AFPEN)
« Dans le cadre de la politique de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, un projet du ministère de l’Éducation nationale envisage plusieurs scenarii possibles, dont un qui vise “l’extinction des psychologues scolaires”. Cette annonce suscite autant d’incompréhension que d’indignation. L’importance de la place et du rôle des psychologues dans le système éducatif a pourtant été régulièrement affirmée et soulignée par le ministère de l’Éducation nationale depuis plus de soixante ans et jusqu’au mois d’avril 2010. […]