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Les facteurs subjectifs dans les prises en charge cognitives
Si l’on sait qu’environ 30 % des patients atteints de troubles du spectre schizophrénique ne vont pas au bout de leur prise en charge, il est donc important d’envisager des approches complémentaires qui prennent en compte les facteurs subjectifs pour tenter d’améliorer la compliance au traitement et la participation aux programmes de prise en charge neuropsychologique. Démonstration.
Handicap psychique et insertion professionnelle : de nouvelles orientations théoriques et pratiques
La remédiation cognitive améliore le fonctionnement cognitif et social. Cela permet d’envisager autrement la question de l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap psychique, en abandonnant le versant déficitaire. S’intéresser aux modalités de soutien apportées durant le parcours d’insertion représente une véritable prise de conscience aujourd’hui nécessaire pour envisager de nouvelles pratiques d’accompagnement vers et dans l’emploi.
Psychanalyse de la fraternité
La fraternité, inscrite dans la devise de la République, est une valeur socialement construite. Déjà, Freud notait qu’au sein de la famille, la solidarité fraternelle s’instaure sur le refoulement d’une hostilité première. On peut faire l’hypothèse que les importantes transformations de la cellule familiale survenues au cours des cinquante dernières années ne sont pas pour rien dans l’exacerbation des conflits tant sur les plans interindividuel que sociétal.
Les cellules d’urgence médico-psychologique : Réflexion clinique sur la place du psychologue
La CUMP implique des pratiques singulières dont un des points communs est l’intervention à partir d’une situation d’urgence. Le travail du psychologue au sein de ce dispositif consiste avant tout en une fonction de régulation qui va permettre d’évaluer la demande et de restaurer du sens là où la temporalité est particulièrement délicate à mettre en œuvre.
Aliéner la folie ? Maladie mentale et marchandisation
L’homme ne serait-il plus qu’un individu dont les troubles émotionnels sont répertoriés, classifiés, évalués… nivelés à des fins marketing ? Que reste-t-il du sujet imparfait, imprévisible, singularisé par la parole qui échappe et le fait humain ?
La psychologie sur la voie de l’exil
Si l’exil est une démarche active et souvent emplie d’espoir, il est plutôt, dans la réalité, consécutif à un vécu traumatique et synonyme de perte de repères et d’ancrages pour nombre de demandeurs d’asile. Le travail engagé entre Amédé et le psychologue montre combien l‘accompagnement psychologique devrait pouvoir être proposé à tous pour que cette souffrance accueillie laisse place à une subjectivité retrouvée.
Le psychologue en crèche, un passeur entre deux subjectivités
Le travail du psychologue en crèche se centre sur l’accompagnement interrelationnel entre le bébé et le professionnel, notamment à la demande des professionnels quand des difficultés surgissent. Mais comment penser cet accompagnement ? Quelle place doit-il prendre dans cette dyade professionnel-bébé ? L’intervention auprès de Robin et de sa référente, ainsi que son analyse ouvrent quelques pistes de réflexion.
Entre le tout dys, et le tout psy, la vérité est ailleurs. Psychopathologie et troubles des apprentissages
Par la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, les « troubles dys » ont été intégrés dans le champ du handicap 1. Mais, derrière chaque étiquette « trouble dys » posée, se révèlent des difficultés propres à un enfant, qui nécessitent des modalités d’évaluation et un accompagnement spécifiques, pour lesquels la collaboration étroite entre médecin, psychologue, et équipe éducative sera fondamentale.
Moon is the limit
Certains artistes font preuve de discrétion : pas de photos avec les proches ni de tweet ou autre compte Facebook pour donner de leurs nouvelles ; seul l’art parle, et c’est aussi bien ainsi. S’esquiver alterne alors avec s’exhiber. Dans Man on the Moon, film de Milos Forman sorti en 1999, le personnage, joué par un Jim Carrey cette fois tout en finesse, reprend la vie d’Andy Kaufman, comique déjanté des années soixante-dix qui a souvent navigué sur la ligne de crête entre mise en spectacle, canular au goût parfois douteux et interrogation psychopathologique.
Réalités magiques, illusions réelles
L’histoire des illusions est plus que longue. Dès le Ve siècle avant J.-C., un certain Platon, dans le « Mythe de la caverne » (La République, VII), proposait l’allégorie de l’ombre et de la lumière pour passer de l’illusion à la réalité, et vice versa. On oublie trop souvent de noter plusieurs étapes du scénario : ce passage est difficile, il est imposé par le conteur, il est d’abord refusé, il fait souffrir et demande un apprentissage pour accoutumance avant l’adoption et la contemplation de la source de lumière telle qu’elle est.