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Les stages en question : formation en péril
Le 14 mars dernier, 500 universitaires, étudiants et psychologues ont manifesté vers l’Hôtel de Matignon.
Crises sociales et suicides en milieu professionnel
L’impact psychosocial des crises que traversent les entreprises est considérable, et peut mener au suicide. En s’appuyant sur l’épistémologie postmoderne, l’étude de la complexité de l’individu en tant que sujet social – extrait de tout déterminisme comportemental – est une piste pour comprendre les relations dynamiques à l’œuvre dans ces groupes d’appartenance. Et pour ensuite identifier les facteurs favorisant l’émergence d’un choc psychosocial et ceux, a contrario, permettant de lutter.
Un mensonge indispensable : le mythe
Le mythe peut être défini comme une histoire inventée permettant de faciliter l’assimilation psychique d’une expérience collective éprouvante – en déformant certaines données. Dans ce cadre interprétatif, on peut attribuer à cette « fausseté » un caractère nécessaire, donnant du sens à notre vie – pouvant la mouvoir –, ainsi qu’un caractère passager : une fois les faits admis, le mythe doit être « quitté ». Description des enjeux psychodynamiques du « mensonge mythique ».
Hospitalisation psychiatrique à domicile. Le temps : un levier thérapeutique
Éviter le recours à l’hospitalisation ou raccourcir cette dernière, préparer l’« après » et assurer une continuité dans la prise en charge d’un patient, favoriser sa réinsertion sociale et son autonomisation, encourager l’implication de sa famille dans le processus de soins sont autant de possibilités offertes par l’Hospitalisation à domicile. L’HAD participe pleinement au processus thérapeutique permettant au patient de se réinscrire dans l’ici et maintenant, mais, pour cela, son inscription dans un cadre temporel clairement défini est fondamentale.
L’autisme selon la Haute autorité de santé
Année de l’autisme oblige, le président de la Haute autorité de santé (HAS), le professeur Jean-Luc Harousseau, présentait le 8 mars 2012 son rapport sur les recommandations de bonnes pratiques concernant l’autisme et les Troubles envahissants du développement (TED).
Bien cher Michel
Tu étais, avec Serge Lebovici et René Diatkine, un des trois courageux mousquetaires de la naissante psychiatrie infantile hexagonale. Encore en culotte courte sur les bancs de l’université de psychologie de Paris-Descartes, tu m’es d’abord apparu avec cette aura mythologique à travers la lecture d’un Traité fondateur de la psychopathologie psychanalytique à la française : « Le LSD » !
L’avènement de la psychiatrie fœtale
J’ai rencontré Michel Soulé en 1994, dans le Centre de diagnostic prénatal et de médecine fœtale (CDPMF) de l’Institut de puériculture et de périnatalogie de Paris (IPP) dirigé alors par le docteur Fernand Daffos, gynécologue-obstétricien, connu notamment par la prise de sang fœtal. Cette technique tout à fait novatrice allait permettre de dépister et soigner des maladies et des malformations du futur bébé, mais aussi soulever de grandes questions éthiques : le fœtus était devenu un petit patient.
Cher Michel,
Parmi tes nombreux talents, j’admire particulièrement celui de rassembleur ; dans tes fameuses journées du XIVe, à la maison de la Chimie, tu mélangeais tous les genres, comme un Monsieur Loyal qui fait entrer les jongleurs après les pachydermes.
Hommage de la médecine fœtale à Michel Soulé
La naissance n’est qu’un épiphénomène dans une existence déjà bien remplie. Qu’on me comprenne bien. Ma position sur le sujet est plus existentielle que chrétienne et, même si Michel Soulé me fait l’honneur dans son interview de m’associer à mon maître Michel Chartier – chef de la maternité de Notre-Dame-de-Bon-Secours – dans son catholicisme fervent, cette assertion est inexacte. Cependant, il y a longtemps que j’ai compris que l’un n’est rien sans l’autre et que cette interaction après la naissance entre l’enfant et ses parents devait exister aussi avant.
Un travail, sinon rien
Le modèle ancien – encore ancré aujourd’hui – repose sur une idée simple et forte : le travail est source de richesse. Il se complète par une autre conviction : la formation permet de monter dans l’échelle sociale, tout en passant d’un travail manuel pénible et peu rémunérateur à un travail de bureau plus attractif, plus sécurisé et plus gratifiant.