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Exil : L’art brut parisien
Entretien entre Charles Myara, Commissaire de l’exposition et Maryse Siksou, Psychologue, Maître de conférences, HDR, HC, université Lumière-Lyon-II, membre du cr du Journal des psychologues
Sexe et sciences : un nouveau « big–bang » ?
La modernité recompose-t-elle la scène primitive du coït parental ? Avec un nom résonant comme un orgasme cosmique, la théorie scientifique des origines, dite du « big-bang », a enfanté une série télé.
Violences conjugales et souffrance de l’enfant
Un enfant peut s’inscrire comme « porte-parole » de la souffrance de sa mère ; l’histoire d’une mère victime de violences conjugales viendra ici l’illustrer, ainsi que, de manière concomitante, le lien entre traumatisme infantile non élaboré et phénomène de répétition. Cette situation complexe témoigne avec âpreté de l’importance des interventions des équipes de la Protection maternelle et infantile (pmi) dont un des rôles est bien d’œuvrer dans une visée préventive, et aussi d’accueillir, de prendre en compte et d’accompagner les victimes directes ou collatérales de cette violence faite aux femmes.
L’aide à la décision judiciaire à la PJJ
Dans le cadre de la mesure d’Investigation et orientation éducative, le psychologue au service de la Protection judiciaire de la jeunesse participe pleinement aux décisions. Il apporte des éléments sur la personnalité des sujets suivis, sur leur famille, éclaire le sens des actes ; son travail conserve bien sa dimension clinique. Mais en quoi cette intervention du psychologue dans l’aide à la décision peut-elle avoir des effets thérapeutiques ?
Résurgence du traumatisme chez le sujet âgé
Des recherches sur les troubles cognitifs chez le sujet âgé établissent des corrélations notables entre traumatismes, évènements de vie stressants et apparition d’une démence. Ces liens pourraient s’expliquer par la conjonction de vulnérabilités et de facteurs de décompensation. Un soutien psychologique peut alors, par la verbalisation, renforcer le travail d’élaboration et ainsi contribuer à prévenir ou limiter les troubles du comportement lorsque la maladie neurodégénérative progresse.
Souffrance et récit narratif
Tout praticien se trouve confronté à la diversité des discours de ses patients en raison des individualités et souffrances propres à chacun. Exprimer sa souffrance, l’interpréter, être attentif à ce qui est dit, pas dit, amène à étudier le « récit narratif » de l’homme souffrant. Instrument cognitif participant à l’interprétation et la compréhension des troubles d’une personne, l’attention portée au récit permet d’appréhender le monde personnel de l’individu, son « être-au-monde », comme un tout, et ainsi comprendre sa souffrance.
Clinique de l’adolescent fumeur de joint
Croyant satisfaire sa recherche de plaisir, et ce, sous contrôle, l’adolescent consommateur de cannabis ouvre en réalité sa porte à la dépendance, à une nouvelle dynamique psychique et à des symptômes d’éloignement, de déconcentration, d’irritabilité, etc. Amorcer un travail psychothérapeutique s’avère essentiel. Mais comment parvenir à la déconstruction des habitudes du fumeur ? L’alliance dans la relation, un travail sur les émotions, ou encore sur la complémentarité des approches multidimensionnelles, s’avèrent nécessaires.
Crise de tétanie à l’adolescence
L’étude d’un cas clinique d’une adolescente de quatorze ans souffrant de crises de tétanie permet d’en décrypter les enjeux et mécanismes. En effet, cet état intense de contraction musculaire, involontaire, accompagné, entre autres, d’un état d’anxiété, peut aussi prendre sens pour l’adolescent d’un moyen de se créer une carapace, d’exercer son pouvoir sur son propre corps, le protégeant dans son for intérieur en cette période d’« insécurité identitaire », des agressions extérieures, ou de son entourage.
Des automutilatons à l’adolescence
Conduite compulsive ou impulsive, l’automutilation de l’adolescent interroge les professionnels se retrouvant impuissants face à cette attitude destructive à laquelle ils ne parviennent pas à donner sens. C’est ainsi que se pencher sur les contextes cliniques d’apparition de ces conduites s’avère nécessaire. Mais, au-delà, questionner les relations du sujet au monde et la notion de corps à l’adolescence permettra d’entrevoir que, derrière une défense psychique contre l’angoisse, se cache un complexe d’autrui.
Pratiques d’Internet et pouvoir des apparences
Si l’adolescence est marquée par le diktat des apparences, la norme du groupe ou encore l’appartenance à une culture, l’adolescent voit en Internet un moyen de communication privilégié pour échanger, partager, s’exprimer, exister librement. Mais finalement, cette culture identitaire partagée, la stylisation des apparences, ne sont-elles pas si prégnantes qu’elles ne peuvent échapper aux pratiques sur Internet et ainsi situer le jeune toujours entre-deux, entre « conformisme et authenticité » ?