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Sur les cultures adolescentes
Avançant sous le regard de ses pairs, avec la peur du rejet, l’adolescent d’aujourd’hui façonne son identité au gré de son image. Il navigue dans les allées de la société de consommation et s’équipe de marques, d’un style, se tatoue… Mais si les apparences laissent penser qu’il est artisan de ses choix et croyances, et doté d’une personnalité singulière, il n’en demeure pas moins une cible marketing idéale à qui sont destinées des publicités aux valeurs de cette culture adolescente dans laquelle « pour être soi, il faut être comme les autres ».
« Temps et temporalité : importance de la rythmicité dans l’organisation psychique »
Les représentations du temps et ses mesures relèvent de constructions subjectives évoluant en fonction des conceptions et croyances, mais aussi des progrès technologiques qui conditionnent l’utilisation et la précision des outils de mesure du temps.
Questions contemporaines en psychologie
Historiennes en psychologie, les auteurs recensent les « idées reçues » dans cette discipline et les envisagent, sous un angle critique, à la lumière de l’histoire du XXe siècle. Leur contribution va même au-delà en ce qu’elle aide à la compréhension de phénomènes récents surgis au sein de la communauté scientifique des psychologues et psychanalystes : querelles d’écoles, discussions autour de certains concepts ou démarches, luttes d’influence, etc.
Un code de déontologie, mais lequel ?
À la suite de l’invitation adressée par les organisations professionnelles membre du girédép à l’ensemble des professionnels concernés de se pencher sur leur projet de révision de la version actuelle de notre code de déontologie, nous avons sollicité Roland-Ramzy Geadah, psychologue et expert en droit médico-social. Sa réflexion porte à la fois sur l’écriture elle-même des articles, comme sur le cadre général d’application du code et ses répercussions. Ci-après des extraits du projet. Rendez-vous le 4 février pour sa signature définitive.
Quand la mondialisation nous rend fous. Pour une écologie du lien social
Un colloque original et passionnant s’est tenu à Lyon en octobre sur le thème « Les effets psychosociaux de la mondialisation sur la santé mentale (1). » Présidé par Jean Furtos, il était organisé par l’Observatoire national des pratiques en santé mentale et précarités, en collaboration avec des institutions des cinq continents et des agences internationales.
L’ensemble des échanges a donné lieu à l’élaboration d’une déclaration et de recommandations à l’attention de tous, et plus particulièrement des dirigeants quels qu’ils soient. En voici un extrait reprenant leur déclaration de principe, ainsi que le dernier article de leurs recommandations (2).
Travail virtuel, travail bien réel
« Il était une fois... » Ainsi commencent les contes de Noël qui nous transportent dans l’imaginaire féerique des mondes inaccessibles : il suffit de faire un vœu et il se réalise.
« Clientélisme » et institution médicale
Protocoles et procédures ont investi les établissements de santé et transformé les modes de prise en charge des patients et les conditions de travail des soignants. Mais quand ces formulaires à compléter, gages « officiels » de sécurité, se mêlent à l’acte de soin, celui-ci prend une nouvelle dimension. Nous assistons probablement aujourd’hui à une rencontre d’un autre type, celle où le patient devenu client se rend au pays de l’offre de soins.
Tant va la cruche à l’eau…
De partout le murmure monte. Dès que vous évoquez le travail aujourd’hui, vous entendez des plaintes rentrées, associées à une résignation impuissante. Les situations deviennent de plus en plus tendues, et plus encore dans les secteurs des métiers relationnels et sociaux, hôpitaux, enseignement, services publics aux personnes.
Enfants victimes, droits des enfants
L’UNICEF renforce ainsi annuellement une attention portée à l’enfant et à l’enfance.
Préserver l’enfant ce n’est pas le couper des réalités,
mais c’est, entre autres, ne pas mélanger ce qui est du registre des adultes et ce qui est du registre de l’enfance.
Nous sommes le premier septembre 2004. Comme toutes les écoles de la Fédération de Russie, en Ossétie du Nord, l’école numéro 1 de Beslan célèbre le « jour des connaissances ». C’est un jour férié respecté dans toute la fédération où parents et enfants se parent de leurs plus beaux atours. Les élèves sont chargés de fleurs qu’ils remettent traditionnellement, et respectueusement, à la maîtresse. C’est un moment solennel attendu de tous. Pour les plus jeunes, c’est un passage important : ils sont maintenant dignes d’apprendre et capables d’intégrer une classe.
