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Odilon Redon, prince du rêve
C’est l’été, le temps des expos ; non, cela ne rime pas comme lundi avec raviolis, mais une fois n’est pas coutume, je vous emmène en province.
Psychopathologies des adultes âgés et rôle auprès des aidants
Avec l’allongement de l’espérance de vie, le nombre de personnes atteintes de maladies neurodégénératives s’accroît. Outre les conséquences dramatiques sur la vie des malades, ces pathologies ont des répercussions sur l’entourage familial du malade, mais aussi sur le personnel des institutions de prise en charge. Il est indispensable d’accompagner et de soutenir ces aidants, naturels ou institutionnels, c’est la qualité de leur vie, tout comme celle des malades, qui est en jeu.
« Allez, on joue ! » Récit d’une clinique de l’excitation
La période de latence renvoie au déclin du complexe œdipien. Entre pertes et manques, Rémi, âgé de neuf ans, semble être aux prises dans des problématiques archaïques. Ce garçon suivi au sein d’un Institut thérapeutique éducatif et pédagogique (ITEP) amène à interroger la question de l’excitation. Par le biais des séances, Rémi immerge le psychologue dans sa recherche de « re-pères ». Quelle voie emprunter sur ce chemin de mise en latence… ?
« Résister dans la clinique ou la sollicitude tempérée »
Le management néolibéral et les protocoles qui l’accompagnent traitent les institutions de soins selon un registre du « tout-économique », et imposent des principes de sécurité et de précaution. Le fonctionnement attendu s’apparenterait à celui d’une entreprise, qui transformerait le sujet en usager, un individu normé et « délié », réduit à la succession de ses symptômes. Face à cela, il est important de garder dans la clinique, un certain « esprit du risque », à condition, cependant, d’en connaître les capacités et les limites.
Lumineux Somewhere
Je ne pourrai pas, je ne saurai pas dire ce que je dois au cinéma.
Évolution de la figure du monstre au cinéma et représentations de la pédophilie
L’étude du cinéma horrifique offre une illustration du fait criminel et des représentations qui y sont associées. Ainsi, l’analyse comparative des deux volets du film Freddy, les griffes de la nuit, que trente ans séparent, établit un parallèle entre l’évolution de la figure du monstre au cinéma et celle des représentations collectives du pédophile, aujourd’hui considéré comme monstre social par excellence.
De cette analyse se dégage un fait capital : le masque tombe et le crime est présenté avec un réalisme croissant. Le pédophile se cacherait, dans l’imaginaire collectif, sous les traits du semblable et d’un danger omniprésent.
Dans ce contexte, répondre à la crainte collective par une politique de « sûreté » est-il approprié ?
Présent et avenir de l’École de Palo-Alto
Alors que le Mental Research Institute (MRI – USA) a fêté son cinquantième anniversaire en 2009 et que le représentant du MRI en Europe, l’Institut Gregory-Bateson (IGB-Belgique), a célébré son vingtième anniversaire en 2007, l’approche systémique, l’École de Palo-Alto, la thérapie brève continuent à former le noyau central de ces deux instituts. Nous avons rencontré Jean-Jacques Wittezaele pour faire le point sur l’évolution de cette approche.
Embarras de la souffrance et situation de soins
Dans certains cas, les mécanismes de défense des soignants, pour se prémunir par exemple de l’actualisation de vécus douloureux, peuvent avoir une incidence sur la souffrance des patients, voire en bloquer toute expression. L’analyse de deux situations cliniques prenant place dans un service de soins palliatifs, et présentant des cas de « transfert » et de souffrances non perçues directement, montre que l’expression et la prise en compte de la souffrance des soignants favorisent le soin et permettent à la souffrance du patient d’exister.
On ne badine pas avec l’éthique
L’éthique se trouve être aujourd’hui au centre d’un questionnement toujours plus poussé. Pourtant, les résultats de ces interrogations dans certains champs, touchant notamment au médical, semblent conduire vers une normalisation et objectivation du sujet. En tant que psychologue clinicien, il nous paraît nécessaire de penser ce concept d’éthique à la lumière de notre pratique qui a pour base la question du désir du sujet, éloigné de toute norme possible, ce désir du sujet pourtant peu pris en compte en cancérologie.
Que reste-t-il de la psychiatrie ou l’agonie programmée par la loi HPST… d’une philosophie du soin psychique ?
Il est ici question de la nouvelle gouvernance et de ses impacts sur les soins hospitaliers et, par extension, psychiatriques, une réflexion entamée par l’auteur fin 2008 dans ces colonnes. À vouloir régir l’hôpital public comme une entreprise privée, à privilégier le profit et la logique de rentabilité, ne remet-on pas en question la vocation humaniste et hospitalière de l’hôpital ? Avec, à terme, le risque de dénaturer la relation soignant-soigné, de diminuer la qualité des soins dispensés et, par là même, de mettre en péril les patients. Dans ce contexte, quel peut être l’avenir réservé à la psychiatrie ?