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Si les avancées technologiques étaient une œuvre, la photographie en ferait partie ; récemment, un nouveau gadget est apparu, reléguant à l’état de souvenir nostalgique la sensation d’appuyer sur le bouton sensible d’un appareil photo. Désormais, avec un téléphone, il est possible de prendre une photo qui s’anime ensuite quelques instants dès qu’on la regarde. Cette photo vivante, faisant découvrir un instantané mouvant et ses nouveaux angles, mobilise une joie de surprise tout enfantine. Elle rappelle aussi la force de l’inanimé qui se met en mouvement, comme le plaisir visuel et émotionnel ressenti lorsqu’un tableau s’anime dans un film de la saga Harry Potter. À leur façon, les peintres de la perspective ou ceux, nombreux, aimant représenter une mise en abyme avec des tableaux dans le tableau, ont jadis représenté une forme d’animation de l’image et de son espace. Ce travail de mise en mouvement de ce qui est censé rester fixe suggère que voir est un acte animique, faisant vivre notre perception tout en donnant des nouvelles de réalités potentielles.
De plus en plus sollicitée et performante, l’IA propose désormais d’endosser le rôle du thérapeute, brouillant la frontière entre réel et l’artificiel. Faut-il s’en inquiéter ?
Médiation et conciliation, deux approches anciennes de règlement de litiges retenues par la Coreli (1) comme alternatives pour traiter de plaintes relatives au non-respect de la déontologie. Après une présentation du cheminement qui a conduit à ces deux possibilités, préconisées par ailleurs au niveau européen (2), l’auteure proposera d’en définir les contours et d’en expliciter leur cadre possible d’utilisation.
Ce dossier sur la réglementation de la déontologie s’inscrit à un moment particulier de l’histoire de la profession.
Nous assistons à un « alignement des planètes » qui autorise une avancée significative de cette problématique laissée en jachère depuis plus de 20 ans. En 1996, lors de l’adoption unanime par la profession du Code de déontologie, il était aussi prévu qu’avec sa diffusion soit mise en œuvre sa réglementation ! Malheureusement, force est de constater qu’elle n’a pas eu lieu, certains des articles publiés dans ce dossier en donnent des explications.
La bonne nouvelle, c’est que le processus devant conduire à la réglementation du Code a été réactivé. L’ensemble des organisations qui représentent la profession se sont remises autour de la table et ont rouvert le dialogue.
Cette reprise positive de négociations nationales (sans les anathèmes et clivages traditionnels entre organisations) se réalise dans le Cerédépsy « Construire ensemble la réglementation de la déontologie des psychologues ». On trouvera un bilan d’étapes de ces négociations dès l’ouverture de ce dossier.
Depuis quelques années, les outils vidéoludiques ont fait leur apparition dans les thérapies d’enfants et d’adolescents. À travers l’entrée en jeu d’Ousmane, c’est un dispositif de médiation thérapeutique avec un groupe d’enfants psychotiques et autistes en hôpital de jour qui nous est présenté. Description des jeux vidéo utilisés et décryptage des différentes étapes de l’évolution de la dynamique groupale qui ont permis de passer d’un lien symbiotique à une individuation psychique de chacun de ses membres.
L’usage à visée thérapeutique des robots sociaux met à la disposition des professionnels des ressources additionnelles et appelle à repenser la pratique clinique et l’aménagement du cadre thérapeutique. Aussi, quel est le potentiel de ces robots médiateurs, notamment auprès de populations cliniques présentant la maladie d’Alzheimer ou des troubles du spectre autistique ? Quelles sont leurs limites ainsi que les zones d’ombre encore à explorer ?
Face aux perturbations de la pensée chez des jeunes qui, souvent, présentent en plus des difficultés scolaires, la pertinence de la médiation par l’écriture en dispositif groupal interroge. Pourtant, ce contexte peut offrir l’occasion de mettre en mots des ressentis impensables.
La dramathérapie, ou thérapie par le théâtre, est une pratique émergente qui puise ses sources dans l'art, dans la psychanalyse et dans la psychologie anglo-américaine. Par la catharsis, la fiction, le dédoublement, la théâtralité, des patients peuvent trouver le moyen de se dire et de dépasser leurs souffrances. Certaines formes privilégiées par les dramathérapeutes sont particulièrement étudiées dans cet ouvrage : l'improvisation, la marionnette, la commedia dell'arte, le conte, l'écriture théâtrale, la gestualité non verbale, le masque, le psychodrame, la théâtralisation des rêves ou des souvenirs... Cette pratique ne va pas sans contre-indications. C'est pourquoi Jean-Pierre Klein met notamment en garde contre certains pièges à éviter.