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Intégrant la réalité de certains comportements dissociatifs transitoires aux stratégies d’attachement insécures, le concept d’« îlots de désorganisation » proposé par l’auteure apporte une nuance nouvelle à la catégorisation classique des quatre styles d’attachement. Identifier ces zones de vulnérabilité, souvent inquiétantes, et y mettre du sens, permet au patient de s’apaiser, de sortir du jugement et d’améliorer ses relations. Illustration à travers les cas de Laurence et de Marc.
Depuis le milieu des années 2010, des consultations dédiées à l’accompagnement des enfants et des adolescents transgenres ont vu le jour en France. Suivant la création de ces consultations parisiennes, la consultation Transidéa du chu de Bordeaux fut la première à ouvrir en Province en 2013.
Avec le recul de dix années d’expérience, c’est ici l’organisation des accompagnements proposés, les principes qui fondent le socle éthique du travail de cette équipe ainsi que les enjeux et perspectives de l’évolution des pratiques qui sont présentés.
Pourquoi, dans ce projet de dossier, avoir associé jouissance et sociabilité ? Il faut considérer que dans une société qualifiée d’« hypermoderne », marquée essentiellement par l’individualisme, l’hypernarcissisme, l’hédonisme, le consumérisme..., mais aussi par des tendances au sacrifice du bien-être pour l’atteinte de performances socialement reconnues…, la quête de jouissance apparaît comme un besoin, une aspiration inextinguible.
Les relations intergénérationnelles ont souvent été au cœur de mesures politiques pour favoriser la cohésion sociale. Mais en quoi consistent ces liens et quelles finalités y aurait-il à les favoriser ? Dans quelle mesure deux générations peuvent‑elles s’appréhender, se côtoyer, s’enrichir, sans que soient entravés les désirs des uns et les valeurs des autres ? Quelques éléments de réponse sont ici rapportés à la lumière d’une expérience dans l’animation d’un atelier au sein d’un EHPAD.
Dounia présente une problématique alimentaire s’exprimant sous forme de crises de boulimie alternant avec des restrictions alimentaires. Un travail pluridisciplinaire est alors mis en place au sein d’un CMPP et atteste des diverses interactions qui œuvrent pour qu’émergent les thématiques qui la bouleversent et la questionnent. Un cas clinique qui met en lumière les liens corps/psyché.
Au prétexte de pragmatisme, de rentabilités nouvelles, l’étude des troubles mentaux et de leurs causes ne correspond plus aux nouvelles demandes prônées par les champs social, politique et administratif, où l’objet psychique dans la relation de soin ne semble plus avoir de place. Pour autant, outre l’argumentation des apports indéniables de la psychopathologie, l’auteur propose une réflexion inédite des enjeux du corps-en-relation et du lien corps/psyché pour la psychopathologie, qu’il appelle le « 3e corps ».
Il y a exactement un an, l’association Corps et Psyché organisait son XIVe Congrès national sur le thème « Corps et psychopathologie » avec un ouvrage d’envergure à la clef sur le sujet, reprenant une part des conférences.
Favoriser, dans un dispositif spécifique, l’émergence et le développement de la créativité, sans autre visée que celle‑ci, se révèle être, à l’hôpital, une vraie proposition thérapeutique. Le corps objet de soin redevient sujet, s’émancipant de la centration sur la maladie. Une parole neuve en émerge, inouïe, qui donne vie. Démonstration.
L’écrit est un acte clinique essentiel dans notre profession. Dans le domaine de la justice, le psychologue reste le discutant du sens et pose clairement les questions auxquelles ni la technique de l’expertise – ou de l’attestation, ou du signalement –, ni les conditions de production de l’écrit, ni l’attitude du sujet lui-même ne permettent de répondre.
L’éthique des psychologues et des psychanalystes se rejoint dans la question de l’écriture de la clinique dont les enjeux concernent les cliniciens eux-mêmes, les patients, et leurs divers interlocuteurs – institutions de soins ou sociales, tiers impliqués. Comment écrire, mais aussi lire la clinique ? Cet article nous propose d’y répondre aussi bien sous l’angle de la production que du destin des écrits.