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Les patients douloureux chroniques questionnent la pratique. Comment les psychologues cliniciens les écoutent-ils ? Qu’écoutent-ils ? Que font-ils de la dimension de la douleur ? En se fondant sur deux études de cas, les auteures montrent comment l’expression de la douleur physique peut révéler des souffrances psychiques passées. Et comment, à l’inverse, l’écoute du corps, peut bloquer la pensée du patient. Un pari et un parcours surprenants.
Chacun a sa façon de rencontrer la psychologie et de s’y confronter. Celle de Senja Stirn consiste essentiellement à ne pas se satisfaire de l’existant. Elle s’efforce donc de l’améliorer, en opérant une sorte de boucle, passant de la clinique à la recherche, du terrain au laboratoire, et à la théorisation d’une pratique singulière. C’est ce même mouvement que l’on peut observer dans son dernier ouvrage, Évaluation neuropsychologique en clinique adulte.
Dans un contexte de migration ou dans une famille culturellement mixte, la culture vient comme élément supplémentaire, un « plus un » complexifiant les relations, les places et les rôles de chacun. C’est sous l’angle d’une répartition d’appartenance et d’une redistribution des places que sont étudiées ici les relations au sein de la fratrie. Réflexions autour de cette multiculturalité familiale à travers deux exemples cliniques.
La question du cadre se fond dans celle de la relation entre le soignant et le soigné, dans l’exercice clinique. Le cadre peut être protecteur, mais aussi défensif et empêcher le lien. Sa flexibilité dépendra de la solidité de la relation et des possibilités qu’il offrira pour entrer en contact avec l’autre.
Dans cet article, l’auteur s’interroge sur deux visions opposées du cadre dans la profession. La première, comme instrument de contrôle du patient. Contraignant et rigide, le cadre est nécessaire à la poursuite du traitement. La seconde, qui est mise en avant par l’auteur, envisage le cadre comme un moyen thérapeutique et non une contrainte. Un cadre flexible, qui appelle à une éthique et qui doit permettre une relation et une réciprocité entre soignant et soigné : le rapport libre d’homme à homme.
L’approche clinique nous conduit à considérer la radicalisation des jeunes comme un nouveau symptôme adolescent, dans un rejet des anciens modes de fonctionnement et d’être au monde. L’enjeu de ce symptôme est de dépasser, éviter ou court-circuiter le travail psychique du pubertaire. Ce texte tentera de décoder ce que recouvre ce processus de radicalisation, d’un point de vue clinique, à travers les enjeux, intra et inter-psychiques qui y sont liés.
À travers son expérience dans la prise en charge de jeunes en milieu carcéral, l’auteur témoigne de la pluralité des parcours dans le processus de radicalisation. L’analyse des mécanismes psychiques à l’œuvre ayant amené certains jeunes dans la voie de la radicalisation, rencontre fortuite entre une personnalité, un contexte socioculturel et un message, apparaît alors comme une des voies possibles de compréhension.
Pourquoi devient-on violent ? Les réponses sont multiples et complexes : pour exister à titre individuel ou groupal ; pour s’opposer à un ordre établi, vécu comme persécuteur ; pour structurer une vie intérieure mise à mal par des blessures narcissiques ; pour l’agir signifiant ce que le dire ne peut élaborer. Parce que la violence fascine et, parfois, devient un objectif identitaire.
Quand il est question de sexualité, elle est souvent entendue par les psychanalystes comme une répétition de la sexualité infantile. Et même si celle-ci est toujours présente et se retrouve dans les alliances inconscientes du lien de couple, la sexualité dans son « actualité » revient souvent dans la plainte des patients, pouvant alors être entendue comme une désintrication entre le courant sensuel et le courant tendre. Or, n’est-ce pas justement l’imbrication de ces deux courants qui est le gage de la longévité du couple et de son bon fonctionnement ?
Quand des troubles sexuels apparaissent au sein du couple, cela signifie qu’un conflit intime se produit dans la dynamique conjugale. Aussi, il est essentiel de comprendre ce qui relève de la sexualité normale ou pathologique, des troubles primaires ou secondaires de la sexualité et dans quelle structure mentale le trouble s’inscrit. Ces facteurs étiologiques sont indispensables à décrypter, afin d’accompagner au mieux ces couples en difficulté.
Une relation sexuelle peut être vécue de manière agréable par les deux partenaires ou, à l’opposé, un banal échec sexuel peut s’aggraver et devenir un dysfonctionnement identifiable. C’est par le prisme du « couple state of mind », cette capacité de s’identifier psychiquement tant aux besoins du partenaire qu’à ceux du couple, que l’auteur aborde cette question du dysfonctionnement sexuel physique. Celui-ci serait alors lié à l’absence d’un espace tiers intériorisé pour l’un ou les deux partenaires.