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Alors qu’autrefois l’école était vue comme le point de départ pour penser, préparer, développer des savoirs permettant de s’intégrer socialement et économiquement, aujourd’hui, face à un contexte économique incertain, un autre processus s’installe, celui de penser et se penser à l’école. Qu’est-ce que cette quête de sens agite comme représentations et significations dans l’école ? C’est ici le discours des lycéens qui est retranscrit à travers la présentation d’une recherche.
Au fil des années, la société se transforme, sous l’influence de changements culturels, économiques, des migrations, de l’émergence des nouvelles technologies… La vision de l’enseignant et de sa relation avec les élèves évolue aussi, en lien avec ces mutations. Cet article a pour objectif d’analyser les diverses manières de mobiliser les capacités de tous les élèves au regard de ces transformations sociales.
Comment accompagner les éducateurs et les enseignants dans le décryptage des « comportements problèmes » de ces enfants et adolescents rencontrés en IME ? Comment aider ces professionnels à donner du sens à ces agissements et à les transformer en symptômes pour leur permettre une modification de leur relation à l’« usager » ? Quelques illustrations cliniques viennent ici éclairer ce rôle de « métaphorisation » que le psychologue a à jouer au sein de l’institution.
Le harcèlement à l’école est devenu un sujet de préoccupation majeur au sein de l’Éducation nationale et dans de nombreuses familles. Pour l’auteure de cet article, le harcèlement scolaire résulte en général d’un échec de la dynamique de groupe. Afin de mieux comprendre ce phénomène, elle s’intéresse ici aux travaux sur l’empathie et à son développement chez l’enfant.
L’examen psychologique de l’adolescent en vue d’une orientation est souvent l’occasion de réaliser un pronostic de ses performances futures dans différents champs d’étude. Mais les tests psychométriques constituent-ils de bons prédicteurs des résultats scolaires ? À partir d’une revue de la littérature et la présentation de trois situations cliniques de lycéens venus consulter pour définir ou affiner leur projet d’orientation, les auteurs nous invitent à observer les congruences qui apparaissent entre leurs résultats obtenus au WISC-IV et leurs résultats scolaires constatés par la suite.
Débats, controverses, polémiques et prises de position ont ponctué la dernière rentrée scolaire et se poursuivent autour de questions relatives à la répétition de l’échec et à son enlisement, comme si l’accès à la réussite s’avérait impossible. Pourtant, que représenterait une école « régulante » dans laquelle objectifs, modalités et méthodes permettraient de penser autrement les tenants et les aboutissants de l’échec et de la réussite ? Comment se dégager de cette impasse ? Beaucoup de mesures vont déjà dans ce sens, et il n’est pas inutile de les formaliser par des analyses et des propositions. Une approche sous l’angle psychodynamique pourrait se qualifier en termes de « régulation » à la fois comme prise en considération de règles (se donner des règles, les suivre) et recherche d’un équilibre (accéder à la régularité dans les conduites et comportements de la vie quotidienne à l’école). Réguler signe alors un état et un mouvement. D’où l’utilisation de l’expression « école régulante », conduisant à une véritable harmonie fonctionnelle débouchant sur une meilleure compréhension de la scène pédagogique et, par là, à une pratique plus éclairée.
Face au constat que derrière l’échec et la violence scolaires se cache bien souvent un élève démotivé, en proie à l’anxiété et à la dépression, les acteurs de l’éducation doivent dès lors prendre conscience qu’un changement de système de motivation s’impose. Susciter une motivation d’innovation et de sécurisation… tel est le défi que l’école doit relever si elle veut faire de chacun de ses élèves des citoyens autonomes et capables de penser par eux-mêmes.
L’école, par essence lieu d’accueil de la diversité, édicte néanmoins ses propres normes, dont la principale est celle de la réussite scolaire. Aussi, comment lutter contre cette normativité de la forme scolaire qui ne s’adapterait pas à la personnalité propre de chaque enfant et empêcher que l’échec scolaire ne soit la résonnance criante des inégalités sociales ? Œuvrer pour une pédagogie de résistance à la norme scolaire, telle est la voie prônée ici.
Longtemps sacralisé comme espace d'épanouissement personnel, le milieu scolaire n'est désormais plus aussi idéalisé : la volonté de proposer une « école pour tous », s'est heurtée à la réalité de prendre en charge des élèves aux histoires individuelles multiples et ayant un rapport au savoir, aux apprentissages, à l'autorité et à la vie en collectivité, très variables. Ouverte sur le monde, perméable aux enjeux sociétaux, l'institution scolaire n'est plus préservée des tourments qui traversent notre époque. Au-delà de ses missions pédagogiques de transmission des savoirs, elle se doit également de veiller à permettre aux élèves, petits et grands, d'évoluer au mieux dans leur parcours scolaire. Sur le terrain des établissements cette évolution n'est pas si simple à mettre en place car si la notion de RPS (risque psycho-social) est désormais bien ancrée dans les logiques du monde professionnel, cela est loin d'être le cas en milieu scolaire.
Avec R. Salbreux, S. Salmona, J. Puig, J. Rousselet, B. Céleste, S. Ébersold, G. Billotte, P. Ourghanlian, F. Colomb, M.-A. Mattera, N. Moreau, I. Gadisseux-Franck, N. Balestrat, S. Cluzel, M.-C. Philbert, C. Herrou, M. Langlois.