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L’idée de proposer un dossier sur le haut potentiel intellectuel (HPI) nous est venue à la suite du constat de l’augmentation exponentielle des demandes de consultation ayant pour motif une évaluation du fonctionnement intellectuel, tout spécialement dans l’objectif de déterminer un « haut potentiel intellectuel » de l’enfant.
Attentes sociétales de performance, idéalisation des compétences de l’enfant, soutien du narcissisme parental… voilà quelques pistes pour mieux comprendre l’engouement des demandes d’évaluation cognitive d’enfants et d’adolescents en vue de déterminer un haut potentiel intellectuel. L’auteur nous invite à penser ce triptyque comme une chimère à dompter, en s’appuyant sur la clinique pour démasquer les souffrances dissimulées derrières ces demandes.
S’appuyant sur la méthodologie de passation et d’analyse du WISC-V, l’auteure fait ici le point sur le choix des outils d’évaluation utilisés pour déterminer le haut potentiel intellectuel (HPI) et précise comment celui-ci se détermine à partir du quotient intellectuel total (QIT). Cependant, à travers l’exemple du bilan de Mirabelle, une jeune-fille de 12 ans, elle démontre aussi l’intérêt de proposer des épreuves projectives en complément, afin d’avoir une vision plus globale du fonctionnement psychique de l’enfant « troublé ».
Depuis quelques années, on assiste à une forte hausse des demandes d’évaluation du haut potentiel intellectuel (HPI), mais quelle réalité clinique se cache derrière ces demandes ? À partir d’une revue de la littérature scientifique, Jean-Pierre Durif-Varembont met en exergue les enjeux sociétaux et cliniques que soulève cette catégorisation. S’il se propose d’analyser ici l’apparition du HPI comme un « genre pertinent », il nous invite également à une réflexion sur les questions éthiques et déontologiques que suscite ce phénomène contemporain pour les psychologues.
Alors que certains enfants possédant un quotient intellectuel élevé parviennent à se faire une place dans un milieu scolaire ordinaire, comment chez d’autres, reconnus également comme « surdoués », ce haut potentiel intellectuel peut-il se muer en handicap et devenir un instrument de destructivité violente ? À la lumière du parcours de Mathieu, les auteures livrent leurs expériences théorico-pratiques.
Confrontée aux besoins spécifiques des enfants HPI, l’Éducation nationale tente
de fournir des réponses adaptées, notamment à travers des classes homogènes,
hors du milieu ordinaire. Cette solution suscite cependant des débats, souvent mêlés
de conceptions idéologiques. Quels sont les effets d’un tel dispositif pour les sujets
concernés ? Comment dépasser les lacunes dans ce domaine en matière de recherche,
en particulier dans le contexte français ?