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En France, le statut du psychologue à l’hôpital est assez récent. Défini par la loi n° 91-748 de 1991 portant réforme hospitalière du code de santé publique, il ne recouvre pas la fonction de psychologue de liaison contrairement à la Belgique. Au service de néphrologie-dialyse et unité de psychologie de l’hôpital universitaire des enfants de Bruxelles, l’exercice de la psychologie de liaison est quotidien. En voici un témoignage.
Échanger avec des familles ou des patients confrontés à une même problématique ou une situation similaire rompt l’isolement et permet de mieux comprendre la pathologie ou les réactions qu’elles entraînent. La mise en place d’un groupe multifamilial dans un service d’admission en psychiatrie en démontre ici toutes les potentialités.
Comment accompagner la personne
suicidante et son entourage dans les
suites immédiates de sa tentative
de suicide, à l’hôpital et après
sa sortie ? Tel a été l’enjeu d’une
réfl exion menée par un groupe de
thérapeutes familiaux d’orientation
systémique vers l’élaboration d’un
protocole.
C’est bien parce que c’est la famille qui
se retrouve souvent en première ligne
au moment du retour au domicile que la
mise en place d’un cadre de partenariat
étroit entre le patient, ses proches et
l’équipe soignante semble indispensable.
Potentiel levier thérapeutique, meilleure
compréhension du contexte du patient
ou encore lutte contre l’épuisement
des familles… des bénéfi ces certains
pour un projet de sortie et un projet
de vie partagés et cohérents.
La psychoéducation postule que mieux comprendre sa pathologie peut aider à mieux gérer ses troubles, et, dans cet objectif, pourrait être envisagée comme une composante thérapeutique pour les patients dont l’observance du traitement est nécessaire. Quels bénéfices offre‑t‑elle si elle s’intègre dans un travail de groupe multifamilial ?
L’approche systémique propose un changement de paradigme : le passage d’une lecture du symptôme en termes familiaux plutôt qu’individuels. Pour autant, les questions de l’individu, de sa structure de personnalité, de sa maladie, n’y sont pas niées, encore moins négligées (Selvini, 2010).
Questionner l’énigme entre le désir et la pulsion… et faire émerger un savoir nouveau jusqu’alors enfoui ! Si tel est l’enjeu de la psychothérapie analytique, il trouve tout son sens avec l’histoire de Dominique, un adolescent amené à consulter parce qu’il mange pour deux… ou trois… Reste à découvrir ce qui… et qui… se cache derrière ses kilos en trop !
L’abord du surpoids ou de l’obésité par le truchement du surmoi freudien répond à une clinique largement rencontrée à tout âge. Il fournira ici le fil rouge de la réflexion.