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Associer un groupe « contes » auprès d’enfants présentant des souffrances multiples, dues aux troubles de leur développement psychoaffectif, et un groupe de parole auprès de leurs parents poursuivrait un but commun, celui de créer des espaces d’expériences pour des sujets en difficultés de symbolisation. Les auteurs présentent ici leurs pratiques clinique et institutionnelle de ce double dispositif groupal, comme une solution ou une amorce à un travail psychothérapeutique.
Quelle structure mettre en place pour qu’un groupe d’enfants puisse évoluer en un lieu thérapeutique et accéder ainsi à une nouvelle réalité psychique, une « matière psychique groupale » ? Quels processus intersubjectifs et intrapsychiques s’y déploient et quelle fonction y tient l’analyste ? Les réponses que nous livre l’auteur s’enrichissent d’un exemple clinique permettant d’étayer la potentialité psychothérapeutique de ce dispositif.
Dans le cadre d’un service d’accueil familial, un dispositif de groupe a été mis en place afin d’accompagner les jeunes enfants accueillis et leurs assistants familiaux dans un processus de séparation-individuation. On analyse ici le passage d’un état d’unité duelle à une autonomisation progressive des jeunes enfants placés.
Depuis la pandémie de Covid-19, l’envie de se retrouver, de créer ou recréer du collectif, que ce soit aux niveaux personnel et professionnel, est apparue très forte. Pour autant, peut-on dire que le collectif s’est exclusivement perdu en raison de la pandémie ou s’était-il déjà peu à peu délité ? Aujourd’hui, comment réhabiliter et renforcer le collectif de travail dans une société occidentale mue par des modes d’organisation basés sur une survalorisation de l’autonomie et la multiplication des process ? L’auteure nous propose quelques pistes de réflexion.
Le « Bistrot Mémoire » est un lieu d’accueil, de rencontre et d’accompagnement pour les personnes vivant avec des troubles neurodégénératifs et leurs aidants, proches ou professionnels. Il en existe aujourd’hui cinquante en France.
Cet article présente ce dispositif et l’apport spécifique des psychologues qui y participent, garantissant un cadre à ces lieux d’expression et d’échange.
Les personnes avec un trouble du spectre autistique (TSA) présentent souvent un déficit des habiletés sociales qui se matérialise par des difficultés à communiquer, à développer la réciprocité dans la relation, à comprendre et saisir les intentions d’autrui. Les groupes d’entraînement aux habiletés sociales (GEHS) ont été développés afin d’accompagner les personnes dans le décryptage des relations humaines et l’ajustement relationnel dans la perspective d’une intégration sociale plus favorable.
Quelle est la place de la traduction, et surtout de la non-traduction, dans le cadre d’un atelier d’écriture plurilingue ? L’expérience de la « non-traduction » peut-elle être utile pour les parents de jeunes enfants présentant un handicap ? Les auteurs de cet article animent un atelier d’écriture plurilingue au sein du centre d’action médico-sociale précoce Salvator, à Marseille. Ils en examinent les visées thérapeutiques et les appuis théoriques, et analysent son action sur différentes façons « d’être dans la langue ».
Alors que la durée de vie de patients présentant des pathologies chroniques lourdes s’allonge, le maintien à domicile de ces derniers est, en même temps, encouragé. Ces situations très complexes en matière de relation aidant-aidé demeurent impensées socialement. Des initiatives telles que le Café des aidants peuvent permettre de combler cette lacune.
Face aux perturbations de la pensée chez des jeunes qui, souvent, présentent en plus des difficultés scolaires, la pertinence de la médiation par l’écriture en dispositif groupal interroge. Pourtant, ce contexte peut offrir l’occasion de mettre en mots des ressentis impensables.
Pour analyser l’idéologie, René Kaës propose une étude de tout son spectre et ainsi suggère une compréhension à deux niveaux. Le premier relève du cadre de référence choisi et privilégié, en l’occurrence ici celui de la psychanalyse groupale. Le second dépend des théories qui peuvent le nourrir, issues de la sociologie, de l’histoire, de l’économie ou de la politologie.