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Le concept d’empathie soulève de nombreuses questions quant à son processus d’apparition, son origine, ou encore la nature des sujets à même de l’éprouver. Différentes théories ont tenté de définir ce phénomène complexe sans véritable consensus.
Les neurosciences sociales, approche interdisciplinaire visant à comprendre les mécanismes biologiques sous-tendant les relations interpersonnelles entre individus, soutiennent la compréhension de l’esprit humain et des comportements sociaux. Pionnier de la discipline, Jean Decety évoque ici ses travaux, notamment ceux sur l’empathie. Utilisant la perception de la douleur chez autrui, ces derniers montrent que la détection de la détresse chez un autre est associée à une réponse neuronale variable selon les facteurs sociaux et le contexte.
Tenter de définir la notion d’empathie et d’en tracer les limites, c’est aussi suggérer qu’il existe différents types d’empathie et qu’il y aurait sans doute intérêt à les distinguer dans la pratique.
Les neurosciences montrent que, sans le langage et sa prosodie, l’être humain dépérit. Pour l’expliquer, l’auteur invoque l’attrition, ce phénomène qui conditionne l’épanouissement du cerveau en fonction du développement des neurones. Pourtant, ce même phénomène illustre aussi que le corps psychique instruit l’organisme, que toute analyse sérieuse du comportement humain ne peut dénier l’apport essentiel de la psychanalyse.
Depuis l’émergence de la psychopathologie cognitive et de la neuropsychologie, disciplines particulièrement repérables en raison de leur visibilité « décomplexée » dans le champ de la clinique, notamment celle de l’enfant, les confrontations se multiplient dans le microcosme « psy ». Vouloir identifier directement la cause de la désorganisation ou de la dysfonction psychologique, comme le prétend la plupart des interlocuteurs, c’est déjà indiquer la conduite thérapeutique à tenir.
« Je vous invite dans ce livre à une nouvelle odyssée, placée sous les auspices des neurosciences de l'esprit.
Au-delà des analogies et des oppositions entre l'inconscient freudien et l'inconscient cognitif, je montrerai que la posture même du discours freudien détient une clé essentielle de notre faculté à construire notre pensée consciente. Cette clé de la conscience découverte par Freud, à son insu, peut aujourd'hui être pleinement comprise à la lumière d'expériences récentes des neurosciences de l'esprit.
Cette nouvelle interprétation de l'inconscient freudien, conjuguée à l'exposition préalable de l'inconscient cognitif contemporain dessinent ensemble le portrait de ce Nouvel Inconscient qui donne son titre au présent essai. »