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Donner de la visibilité au champ de la psychologie du travail à travers leurs pratiques, les réflexions menées sur leurs interventions, dans le cadre d’une demande sociale et d’une actualité particulière, telle est la démarche des auteurs de ce dossier.
La psychologie a fait l’objet de multiples développements dans des champs diversifiés et a donné naissance à un ensemble de sous-disciplines. Mais elle est aussi l’objet de représentations, de mythes et le théâtre d’affrontements issus d’orientations différentes et parfois opposées.
Historiennes en psychologie, Annick Ohayon et Régine Plas recensent les « idées reçues » dans cette discipline et les envisagent, sous un angle critique, à la lumière de l’histoire du XXe siècle. Leur contribution va même au-delà en ce qu’elle aide à la compréhension de phénomènes récents, surgis au sein de la communauté scientifique des psychologues et aussi des psychanalystes : principalement les querelles d’école, les discussions autour de certains concepts clés ou encore les luttes d’influence.
Depuis ces vingt-cinq dernières années, le monde de la psychologie et l’exercice des psychologues se sont profondément transformés : diffusion de la psychologie pour le meilleur comme pour le pire, familiarisation avec la discipline, mais aussi avec la profession de psychologue bien mieux comprise et acceptée, spécialisations multiples, dispositifs de soins ou d’aide plus proches des besoins, et aussi désir des psychologues d’être en phase avec leur époque.
Les différentes expérimentations menées en faveur d’une structuration de la profession démontrent des avancées sociales. Mais, en plus, elles permettent de questionner les fondamentaux du métier et, de fait, de replacer le soin psychique au cœur de l’exercice du psychologue, quel que soit son milieu d’intervention.
Le Collège de psychologie du centre hospitalier de Rouffach, créé il y a dix ans, a ouvert la marche d’une structuration de la profession dans les établissements de soin. Au fil de son histoire, cette instance s’est dotée de nouvelles missions. Bilan en compagnie d’acteurs clefs qui ont contribué à sa mise en œuvre.
Il arrive encore que des personnes peu informées se demandent quelles
interventions peuvent bien assurer des psychologues du travail dans un centre hospitalier, puisqu’ils ne
soignent pas les patients ! Poser cette question, c’est oublier que l’hôpital
est une organisation de grande taille employant un nombre important
de personnels.
C’est un peu rageant : la psychologie scientifique vise à établir des lois générales et, à chaque fois, on trouve des exceptions, des cas particuliers, des faits qui n’entrent pas dans le modèle. C’est à ce point que la psychologie différentielle s’est constituée pour montrer la généralité des différences. Elle garde donc l’idée de trouver des phénomènes généraux en montrant l’omniprésence des variations individuelles.
En cette année anniversaire des 30 ans du titre de psychologue, il est intéressant de faire le point sur l’évolution de la demande étudiante dans la filière psychologie, sur les liens entre la formation et l’accès à l’emploi, sur le nombre d’étudiants qui obtiennent le titre de psychologue à l’issue de leur cursus… Un état des lieux qui s’inscrit notamment dans la discussion engagée depuis quelque temps sur l’éventualité d’introduire une sélection à l’entrée en master 1.
Qui n’a plus de nom disparaît, qui n’a plus de temps meurt…
La Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), institution en charge d’accompagner les adolescents « en danger de délinquance », ressemble de plus en plus à un bateau qui prend l’eau 1. Soumise, parmi les premiers services publics, à la révision générale des politiques publiques (RGPP), vaste entreprise néolibérale de restriction des dépenses sociales et de mise en grilles de l’humain en souffrance, la PJJ connaît un virage répressif inédit. Ainsi renoue-t-elle, suivant des modalités certes différentes, avec une vision déterministe de la délinquance des mineurs telle que le XIXe siècle et l’entre-deux guerres l’avaient connue. La PJJ sans boussole ne sait plus si elle protège ou si elle réexpose à un destin assuré de « fauteurs de trouble » ceux dont elle s’occupe, dans une société où jeunesse rime fréquemment avec dangerosité.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a rendu publics 1, le 16 juillet 2012, les « Référentiels de compétences en licence » qui définissent le cursus universitaire » :
« Le modèle de formation en psychologie tend à suivre un mouvement de comparabilité en Europe par la voie de la certification EuroPsy directement inspirée du modèle de plates-formes communes des directives européennes concernant les qualifications professionnelles et visant la libre circulation des travailleurs en Europe. (cf. Le rapport Tuning, 2005 pour la psychologie, est en cours de diffusion 2.) »