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Une belle victoire en ce mois de mai pour la profession ; une victoire de l’unité et du rassemblement révélée par deux excellentes nouvelles coup sur coup qui prouvent que l’engagement commun peut parfois porter ses fruits.
La publication récente d’un livre de Pierre Bourdieu (philosophe et sociologue) reprenant les cours de 1989-1992 sur l’État (1) nous offre la possibilité de revenir sur la question de la liberté, du déterminisme et de la position subjective.
Le SNP a édité, en mars, un document d’envergure : un « Livre Blanc » intitulé Psychologue. Quelle formation ? Quelles pratiques ? Quelle réglementation ? (1)
Tel était le thème de la journée initiée le 14 avril dernier par « L’Appel des Appels », sous l’égide de Roland Gori et Stefan Chedri, et qui a réuni plus de 250 personnes ; une participation particulièrement encourageante quand on sait qu’elle a été organisée en peu de temps.
Dispositif médico-social, les Instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP), accueillent des jeunes souffrant de troubles psychiques altérant leurs capacités de socialisation et d’apprentissage. Si leurs pathologies sont qualifiées de « handicap psychique », reste à voir comment entrer en lien avec eux et leur permettre de « poser des mots sur les affects ». Du travail autour du processus de séparation-individuation aux rencontres dynamiques avec « temps de parole » et « groupe de parole », immersion en ITEP.
La croisade entreprise par Bernard Accoyer depuis 1999, qui a débouché sur un amendement en octobre 2003 aboutissant au vote de la loi du 9 août 2004 (1). sur le titre de psychothérapeute – suivie du décret d’application de mai 2010 –, semblait toucher à sa fin.
De partout le murmure monte. Dès que vous évoquez le travail aujourd’hui, vous entendez des plaintes rentrées, associées à une résignation impuissante. Les situations deviennent de plus en plus tendues, et plus encore dans les secteurs des métiers relationnels et sociaux, hôpitaux, enseignement, services publics aux personnes.
Le psychologue, spécialiste de la parole et de la mise en mots des situations, participe à l’endiguement collectif de la dangerosité. Le repérage de facteurs de risque ne peut être opérationnel qu’à partir d’analyses spécifiques et personnalisées du fonctionnement des personnes et des institutions où elles travaillent ou séjournent. L’injonction de soins et l’expertise sont des exemples d’un nouage entre psychologie et justice.
Dominique Fablet propose un condensé de ses travaux sur l’analyse des pratiques professionnelles, notamment dans le domaine du travail social, de la formation, du conseil, de la santé. Il présente aussi un schéma de formation-intervention assez flexible pour s’appliquer à diverses demandes, individuelles ou collectives, et à divers cadres organisationnels ou institutionnels. La démarche implique le recours, selon le cas, aux conceptualisations psychosociologiques ou psychanalytiques.
La profession de psychologue hospitalier, son rôle, ses prérogatives et son organisation font l’objet de négociations avec la direction générale de l’offre de soin (DGOS) qui doivent, a priori, se terminer en fin d’année (1). Les enjeux et différentes options négociables doivent être éclairés. Dans le cadre de ces entrevues au ministère de la Santé ont été mis en place des groupes de travail spécifiques sur les aspects statutaires, le titre de psychothérapeute et la fiche métier. Ces domaines qui régissent le cadre d’intervention des psychologues exerçant à l’hôpital public concernent également l’évolution globale de la profession.