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Les mécanismes à l’œuvre dans une relation d’emprise entravent les processus de pensée du sujet qui en est victime. Ils le détournent de sa position critique et le maintiennent à une place d’objet, car le sujet désirant représente une menace psychique pour le Moi défaillant qui doit s’en protéger. Comment s’en extraire et se reconstruire ?
Les attentats de janvier et du 13 novembre 2015 ont impacté profondément l’ensemble de la population française et suscité terreur, sentiment d’insécurité et d’incompréhension face à cette violence terroriste menée par quelques individus, mais au nom d’un collectif déterminé à détruire notre modèle de société. Au-delà de l’horreur, quel regard peut-on porter sur le parcours de ces hommes radicalisés et leur bascule dans les passages à l’acte terroristes ? Quels sont les mécanismes à l’œuvre et les idéologies portées ? Quels enseignements l’Europe et l’Occident peuvent en tirer pour mettre en place des stratégies préventives et de lutte efficaces ?
Cet ouvrage est le 3e titre de la série "Psychopathologie et méthodes projectives" dirigée par Catherine Chabert.
Il analyse la manière dont la méthodologie projective, par ses qualités différentielles, permet une analyse à la fois ferme et nuancée des différents paramètres psychopathologiques habituellement investigués dans la recherche et l'identification des troubles névrotiques de l'enfance : registres de l'angoisse, des mécanismes de défense, des problématiques, des modes identificatoires, des processus de pensée.
Certains syndromes sont difficiles à détecter comme les pathomimies ou troubles factices.
Ils soulèvent du fait même de leur définition des problématiques de diagnostic, mais
aussi de prise en charge. D'apparence multiple, ce type de pathologie impose un travail
pluridisciplinaire étroit. En atteste l'étude menée à l'hôpital Razi, en Tunisie.
Le pari de cet ouvrage est de suivre Pessoa à travers cette œuvre majeure qu'est le Livre de l'intranquillité, au fil de ses humeurs et de ses extravagances, sans chercher à interpréter sa parole ni à réduire sa pensée à une dimension psychopathologique. Plus on avance dans la lecture de Pessoa, plus on est fasciné par la puissance de son style et la profondeur des éprouvés qu'il livre avec une précision quasi clinique. Pessoa décline, en maître incontestable du récit de soi, tous les niveaux, tous les registres et tous les axes de ce qui fait l'infinie complexité de la vie psychique. A travers ses rêves et les emportements de ses exaltations, il sait rendre avec la plus saisissante des vérités le tragique de l'existence. On ne sort pas indemne de la plongée dans une œuvre aussi étrange, si tant est qu'on se laisse pénétrer par sa puissance corrosive. Plus de faux-semblants, plus d'illusions, lorsqu'on est descendu aux dernières marches d'un désespoir aussi profond, mais qui nous est rendu supportable par la transfiguration de l'art, comme de son côté, la magie de l'écriture lui a rendu tolérable, voire belle, une vie d'enfermement et de repli sur un soi torturé et exalté. Pessoa est l'un de ceux qui est allé au plus loin dans l'exploration des labyrinthes de la vie onirique, sans perdre dans les ténèbres de cette réalité, sa puissance de réflexion et d'analyse. Au fond, ce qu'il nous offre est à la fois une ouverture à l'altérité et une réappropriation de soi. L'expérience qu'il livre dans son écriture est de nature à enrichir quiconque, au-delà de toute discrimination enfermante. L'apport de Pessoa est d'ordre existentiel et brise tout clivage, qu'il soit fondé sur la norme ou sur la réalité. Les explorations confahulatoires ou autres divagations y sont menées à leur terme, sans réserve ni retenue, permettant à chacun de faire à ses côtés le voyage qui le conduit jusqu'au plus profond de la psyché. Les parts archaïques du soi, les plus inattendues comme les plus étranges, se révèlent et s'animent au contact de celui qui a su se confronter comme personne à ses contradictions internes et à sa souffrance.
La psychopathologie n’occupe le devant
de la scène que lors de faits d’actes
criminels commis par des personnes
étiquetées « malades mentales ».
Hors cela, peu de mots sur la situation
de la psychiatrie actuelle, sur la réalité du
vécu, les errances, les difficultés familiales,
etc.
Les concepts psychopathologiques que sont
le sadisme, la perversion, la perversité et la cruauté
sont, dans le langage courant, souvent amalgamés,
et leur usage dans des sphères variées comme le
juridique, les médias ou encore la psychopathologie,
ne permet pas de mieux les clarifier… C’est à
travers le prisme de la littérature, et notamment
en se repenchant sur certains héros qui ont été
ou pourraient être qualifiés de « héros pervers »,
qu’un éclaircissement sur ce que ces concepts
qualifient vraiment est proposé.
La souffrance, de par sa fréquence et la diversité des événements subjectifs qui la mettent en jeu, s'impose de nos jours comme objet de réflexion et de recherche : elle vient conjoindre en une expérience intime toute l'actualité du rapport entre corps, psyché et lien social.
Là où certains voudraient réduire douleurs, affects et phénomènes de corps à l'organicité, au neurologique, voire à quelque défaut éducatif ou trouble relevant de la santé mentale, ne faudrait-il pas considérer le symptôme douloureux comme une réponse à un impossible à dire ou à supporter ? Là où d'aucuns tentent de normaliser le comportement humain, ne conviendrait-il pas d'aborder toute expression de souffrance à partir de sa fonction dans l'économie psychique, afin d'en déduire des modes de traitement ajustés à la logique subjective ?
Cet ouvrage, qui vise à faire le point sur le statut de la souffrance et du corps douloureux, comme sur les impasses du sujet et de la civilisation elle-même, laisse une large place à la présentation de cas et aux situations cliniques.
Lorsqu’il s’agit de nouveauté, les principes généraux reposent souvent sur des connaissances anciennes enfouies et parfois écartées. C’est le cas des pathologies aujourd’hui englobées dans la sphère de la schizophrénie. En effet, la description
princeps du trouble insistait d’emblée sur l’importance des troubles précoces de l’attention (Kraepelin, 1899), la spécificité de certains aspects de la cognition comme la désorganisation temporo-spatiale (Bleuler, 1911) ou la rigidité
de la pensée (Grant et Berg, 1948). Aujourd’hui, des modèles neuropsychologiques offrent un cadre à ces troubles antérieurement décrits.