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Le libéralisme, la modernisation, la consommation caractérisant nos sociétés contemporaines ont propulsé le règne de l’objet, proposant une offre permanente à chacun, ouvrant l’accès à une « jouissance objectale ». Mais, en cela, elles poussent aussi les sujets vers des comportements addictifs où de nouveaux dispositifs psychiques se mettent en œuvre. Récusant le « Nom-du-Père », repoussant la castration comme manque symbolique visant l’objet imaginaire – le phallus –, ce type de mécanisme est à étudier avec attention.
Les auteurs d’agressions sexuelles peuvent accéder à un suivi individuel efficace dès lors qu’ils sont reconnus comme sujets singuliers, qu’ils sont demandeurs de la prise en charge et qu’ils s’inscrivent dans la relation avec le soignant. Mais comment maintenir cet espace thérapeutique optimal quand la justice interfère dans la démarche de soin en la rendant obligatoire par des lois, en dictant ou conditionnant certains traitements et en courant le risque de catégoriser les agresseurs ?
Chez les populations errantes ou gravement précaires, il existe une modalité de relation particulière à l’objet actuel – « relation d’amarrage » – qui révèle les empiètements (par forçage ou insuffisance) de l’objet précoce ou encore de la dépendance. À l’appui des histoires de Boris et Amina, la question de l’errance est également mise en lien avec les problématiques liées au traumatisme ou aux conduites addictives.
Ce livre, conçu comme un instrument de travail, fait le point sur les méthodes et la pratique en psychopathologie et en psychologie clinique. Le travail du clinicien repose d'abord sur des méthodes : l'observation clinique, l'entretien clinique, les différents tests... Il est aussi fondé sur une pratique multiple variant selon le contexte institutionnel, la population... Comment pratiquer l'examen psychologique ? Comment diagnostiquer et évaluer ? Quelles sont les formations pour psychologues cliniciens et quels sont les lieux de leur pratique ? Cet ouvrage répond aux questions que se posent au quotidien le futur praticien ou le jeune clinicien. Définitions, exemples, applications concrètes émaillent la démonstration à chaque étape et font de ce livre un véritable outil de travail, clair et accessible. Destiné aux étudiants en psychologie et aux futurs praticiens cherchant des éléments concrets pour construire leur parcours de formation et de professionnalisation, il constitue une aide précieuse tant par ses apports théoriques, que méthodologiques et pratiques.
L’auteur, dans le registre de la psychopathologie, discute quelques-unes des hypothèses qui hantent, de manière récurrente, ses ouvrages ou articles et polémique autour des dérives de la justice et de l’approche ou du traitement des conduites barbares ou sadiques. Le statut ambigu du corps (physique et psychique), l’angoisse face à la relation intime, l’antinomie de la jouissance sauvage transgressive et de la quiétude sexuelle patrimoniale, les retombées négatives du féminisme, la désérotisation du corps féminin, etc., constitueraient le champ d’une « archéologie de l’intimité ».
Cet ouvrage présente des textes classiques de la clinique du travail : du métier de roulant à la SNCF jusqu’à celui des «bonnes à tout faire», des téléphonistes aux mécanographes jusqu’à l’analyse de l’existence «empoisonnée» d’une ouvrière d’usine, Mme L, il s’agit d’une véritable introduction à une nouvelle clinique. Yves Clot qui a supervisé cette édition montre pourquoi la contribution de Le Guillant reste une force de rappel pour tous ceux qui s’intéressent aux rapports entre psychologie et travail.