En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
La psychopathologie transculturelle concerne tous les professionnels du soin.
Chacun est amené à rencontrer des migrants, des réfugiés, leurs enfants nés ici,
et de nombreux praticiens partent exercer à l'étranger. Cette discipline est peu enseignée,
alors qu'elle nécessite des connaissances spécifiques. Cet ouvrage synthétise les problématiques actuelles du champ
transculturel dans une optique théorique et pratique, afin de répondre aux questions que se posent les praticiens
et aborde les différentes approches en psychopathologie transculturelle, les effets psychiques de la migration
et de l'exil, la question de l'évaluation clinique, celle des tests psychologiques ainsi que certains aspects de
la psychopathologie aux différents âges de la vie (de la périnatalité à la vieillesse), avant de donner quelques
éléments pour la recherche. Cette nouvelle édition de Psychopathologie transculturelle a été revue et actualisée,
et de nouveaux chapitres sont traités, comme les troubles du comportement alimentaire. Loin de tout universalisme
rigide, de tout relativisme absolu et de toute fascination pour "l'exotisme", cette contrainte à penser l'altérité
des patients est créatrice d'idées, de sens, de métissages et de nouvelles pratiques de soins.
Les fonctions du psychologue militaire dans le Service de santé des armées évoluent : outre l’examen psychologique des candidats à l’engagement et des militaires à des fins de diagnostic psychopathologique, des missions nouvelles lui incombent. Il met son expertise et sa connaissance de l’armée au service de la prévention et du dépistage précoce des troubles liés au syndrome de stress post-traumatique en mission extérieure. Le positionnement du psychologue clinicien, son autonomie technique et l’absence de pouvoir décisionnel contribuent à l’impartialité et à la reconnaissance de son avis.
La psychologie clinique périnatale est indissociable de son interdisciplinarité : la psychiatrie de l’adulte et de l’enfant, la gynécologie-obstétrique, la néonatologie, la pédiatrie, la médecine générale, les lieux d’accueil et de soins du bébé et les services sociaux en constituent les multiples relais d’un réseau, dont la conquête commune de la cohérence est la signature identitaire.
Les préoccupations politique et médiatique concernant l’insécurité n’ont cessé de croître. La mise en avant de la notion de dangerosité et sa judiciarisation se révèlent à travers de nombreux textes de loi promulgués au cours de ces dernières années. Aussi l’expert, psychiatre ou psychologue, est souvent sommé de déterminer qui est dangereux et qui ne l’est pas, qui va le devenir ou pas, et aussi qui est malade et qui est responsable de ses actes. Au croisement du travail clinique et de la pratique expertale, Roland Coutanceau, dans cet entretien, nous invite à différencier le champ des troubles de la personnalité de celui de la psychose, tout en précisant les modalités d’accompagnement possible pour les patients dits « dangereux ».
Pour se protéger, le psychisme humain engage des « mécanismes de défense ». Après Sigmund Freud, les penseurs de la psychanalyse en ont fait l’objet de leurs travaux et publications. De l’avis d’Alain Braconnier, ces « ressources et forces intérieures » évoluent avec la psychopathologie et conservent tout leur intérêt clinique. L’observation proposée ici montre aussi comment elles trouvent leur place au-delà du seul champ de la psychanalyse.
La clinique des patients cérébro-lésés montre que les troubles cognitifs atteignent le sujet dans sa sensation d’identité et d’existence. En se situant dans le champ de la causalité psychique inconsciente, à quel type d’expérience subjective les patients sont-ils confrontés lorsque surgit une atteinte des catégories de la pensée dont la cause est organique ?
Choix des termes, temps de l’annonce, représentations de chacun, l’énoncé d’un diagnostic n’est pas sans conséquences dans la prise en charge d’un patient. Mais quelles sont-elles ? Quels impacts ont les mots ? Au-delà du diagnostic lui-même, c’est son usage qui est ici questionné et pensé, car « un énoncé diagnostique ne répond pas d’une vérité, mais d’une construction induite par un modèle de référence».
À Montpellier, l’Unité de psychosomatique et psychopathologie de la douleur est un lieu de soin original où se pratique une approche intégrative dynamique. Quel sens donner à l’expression du symptôme ? Comment soulager la personne ? Quelles sont les techniques utilisables ? À partir d’un arrière-plan théorique psychanalytique, les psychothérapies à médiation se modulent en fonction de leurs indications et de leurs spécificités relatives aux différents médiateurs.
Si l’aliénation au délire d’un autre est possible – un individu actif transmet un délire « construit et plausible » à un individu « sain d’esprit », passif, qui va adapter ce délire à la réalité –, la mise en commun du délire l’est d’autant. Chacun est contaminé par le délire de l’autre et l’intègre au sien : on parle de « délire à deux ». Mais quels sont les mécanismes de cette psychopathologie et comment fonctionnent les sujets impliqués ? Illustration à partir de l’hypothèse d’un délire à deux à l’œuvre au sein du couple Fourniret.
Les réactions des patients face à leur hospitalisation, notamment en services pédiatrique et psychiatrique, suscitent des interrogations quant au rapport des sujets au soin. Vécue de manière douloureuse et pouvant remettre en cause le fait même de vivre, l’hospitalisation renvoie aux angoisses de séparation et, de fait, relève d’un travail de deuil. Quels sont les étapes, les « temps » repérés ? Comment oeuvrent les équipes dans l’accompagnement des sujets, de leur admission à la sortie ?