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Lorsque des parents consultent pour leur adolescent, le soutien narcissique est au cœur de la fonction thérapeutique tant pour l’adolescent lui-même dans la logique de la demande que pour les parents. La question du cadre et de son aménagement engage la créativité du thérapeute.
L’entrée dans l’adolescence des enfants est un moment qui est souvent envisagé par les parents comme la fin d’une période peu conflictuelle, voire aconflictuelle, et le début d’une autre beaucoup plus houleuse et inquiétante. Ainsi entend-on dire dès son jeune âge, lorsque l’enfant s’oppose à ses parents : « Qu’est-ce que ça va être à l’adolescence ? »
La consommation de cannabis par les adolescents suscite des réactions plus ou moins violentes chez leurs parents. Si « la maladie de la confiance » s’installe, elle conduit à une impasse relationnelle. Les entretiens familiaux offrent un espace pour restaurer le dialogue.
La thérapie familiale occupe une place très particulière parmi les psychothérapies : elle a su s'imposer comme le traitement de référence de nombreux troubles du comportement, en particulier de l'enfance et de l'adolescence, sans avoir à mener la guerre contre les autres techniques, psychanalytiques ou comportementales. Elle a montré une étonnante capacité à intégrer les acquis venant de nombreuses disciplines - des théories de la communication à la biologie et à la physique. Originellement centrée sur la famille, la thérapie désormais appelée " systémique " inspire de nombreuses démarches en institution, en entreprise et dans tous les domaines de la santé. A l'initiative de Mony Elkaïm, ce livre regroupe des psychothérapeutes pratiquant la thérapie familiale et d'autres chercheurs venus de champs très divers comme Ilya Prigogine, Félix Guattari, Francisco Varela, Isabelle Stengers, Paul Watzlawick... Ils cherchent ici à comprendre comment fonctionne le dispositif qui regroupe la famille et les thérapeutes, comment il peut entrer en crise, comment les soignants peuvent aussi le stabiliser.
La tendance est d’inscrire le travail de la police dans la répression et le maintien de l’ordre. En intervenant au sein du commissariat de police, le projet Ismène privilégie la prévention de la recrudescence de la violence et de la souffrance des familles. Peut-on aller encore plus loin et imaginer des dispositifs où policiers, psychologues et familles pourraient se rencontrer et donner du sens à ces phénomènes qui les poussent à travailler ensemble ?