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Si découvrir et vivre son homosexualité peut s’avérer difficile, se sentir compris et entendu par les professionnels dans ses souffrances peut l’être d’autant. L’élaboration et les résultats d’une enquête, dont le but est de saisir les attentes et besoins thérapeutiques des sujets homosexuels, se sont avérés précieux pour comprendre et appréhender pleinement les problématiques liés à la diversité sexuelle.
Les femmes d'aujourd'hui sont infiniment plus libres dans leur sexualité que leurs aînées. Elles ont désormais presque autant de partenaires dans leur vie que les hommes ; le désir féminin est reconnu ; la masturbation n'est plus taboue ; la plupart d'entre elles se trouvent belles. Reste que l'orgasme ne survient que dans un rapport sur cinq. Et qu'un quart d'entre elles y accèdent rarement ou jamais.
Dans cette grande enquête à laquelle plus de trois mille d'entre elles ont répondu, les femmes décrivent leur vie intime : leurs attentes, leur découverte du plaisir, les multiples formes de la jouissance, la façon dont elles entretiennent le désir dans le couple, mais aussi, parfois, leurs déceptions. C'est la première fois que tant de confidences sont rendues publiques.
A travers ces secrets de femmes, le dr Philippe Brenot nous guide sur le chemin d'une sexualité plus épanouie.
Parce que toute femme mérite de mieux se connaître, de mieux se comprendre pour être plus heureuse et plus libre.
Penser et parler la sexualité dans les établissements relevant de la protection de l’enfance est une question qui se pose avec acuité pour les éducateurs. Se retrouvant face à des enfants et adolescents témoignant d’une vie sexuelle fantasmatique, pulsionnelle, ils peuvent être convoqués dans celle-ci et devoir alors faire face à ces « risques du métier », contenir les tensions sociales de la mixité ou encore être garant du respect de l’intimité (1).
Désormais, le concept de santé est une valeur centrale et irrévocable du monde contemporain. Celui de santé sexuelle, prônant l’idée selon laquelle la sexualité ne se réduit pas seulement à une pratique de reproduction, mais participe aussi à une meilleure santé et au bien-être, a nécessité un cheminement plus progressif, même si son élaboration fut menée sous les auspices de l’OMS.
L’œuvre littéraire convoque nos résonances esthétiques, mais elles donnent à voir aussi nos efforts pour effectuer un travail de sublimation dans l’acte créateur. L’analyse de la production littéraire d’André Gide est à cet égard exemplaire. L’auteur,
par une analyse approfondie de ses textes, met au jour les débordements pulsionnels infantiles et ses effets traumatiques
sur la psyché immature du futur écrivain. La réflexion psychanalytique de l’origine du processus créateur chez Gide n’est pas en soi
une psychogenèse totalisante. C’est sa vocation d’artiste, et elle seule, qui fait l’unité de sa vie.
Cette thèse, remarquable par les résultats induits par la méthode retenue, montre que c’est à l’épreuve de la relation au patient que les jeunes médecins sont confrontés à la part obscure de leur choix de la médecine et de la spécialité, souvent dans la solitude et l’angoisse, car leurs études ne les y ont pas préparés.
Le mérite de l’analyse est de respecter la complexité et l’inachèvement des éléments intimes et singuliers, intriqués aux arguments rationnels du choix professionnel, et d’en dégager des lignes de force générales mises en perspective d’une psychologie du sujet, conditionnant pour chacun son engagement dans l’exercice professionnel.
Robert Muchembled brosse un large panorama des mœurs et pratiques dans le domaine de la sexualité, de la Renaissance à nos jours.
Il lie étroitement la répression des pulsions érotiques (ou leur sublimation) au développement des grands idéaux collectifs pour expliquer le dynamisme de la civilisation occidentale et les progrès de la modernité. La révolution sexuelle des années soixante, soixante-dix aboutirait à un équilibre entre les sexes, sans doute précaire, accompagné d’une angoisse qui ne serait pas de nature à bloquer le moteur de la civilisation.