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L’idée de proposer un dossier sur le haut potentiel intellectuel (HPI) nous est venue à la suite du constat de l’augmentation exponentielle des demandes de consultation ayant pour motif une évaluation du fonctionnement intellectuel, tout spécialement dans l’objectif de déterminer un « haut potentiel intellectuel » de l’enfant.
Le cas de Sophie, une jeune fille de 19 ans suivie en psychothérapie, montre comment les résultats d’un bilan psychologique, dont le diagnostic de hpi n’est pas avéré, peuvent venir se télescoper avec l’histoire de la patiente. L’émergence d’une problématique narcissique-identitaire en lien avec son désir de connaître son potentiel intellectuel doit être prise en compte par la thérapeute, car cela soulève la question de ce qui peut être projeté dans la demande de diagnostic de hpi et à qui s’adresse le résultat.
Que vient signifier sur l’évolution de notre société le questionnement identitaire tapi derrière les demandes de bilans HPI ? Ces demandes doivent-elles être traitées comme n’importe quel symptôme ? Et comment ? Attachée à une approche psychodynamique de l’examen psychologique, l’auteure fait ici la démonstration de la nécessité de cette approche globale et livre les réflexions qui sont menées au sein de l’Association lyonnaise pour une clinique de l’évaluation psychologique.
Lorsqu’une demande d’évaluation psychologique pour un enfant est exprimée, c’est, le plus souvent, en raison de difficultés scolaires. Et cette demande a explosé ces dernières années. Dans le même temps, le bilan tend à se réduire à un test de performances intellectuelles et à ses résultats chiffrés. Si la pratique du bilan est courante chez les psychologues de l’Éducation nationale, elle est en forte progression chez les psychologues exerçant en centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) et en libéral. Les auteurs exposent ici les causes de ce glissement des pratiques et l’importance d’une approche qualitative pour repenser une clinique éthique du bilan psychologique.
L’examen psychologique de l’adolescent en vue d’une orientation est souvent l’occasion de réaliser un pronostic de ses performances futures dans différents champs d’étude. Mais les tests psychométriques constituent-ils de bons prédicteurs des résultats scolaires ? À partir d’une revue de la littérature et la présentation de trois situations cliniques de lycéens venus consulter pour définir ou affiner leur projet d’orientation, les auteurs nous invitent à observer les congruences qui apparaissent entre leurs résultats obtenus au WISC-IV et leurs résultats scolaires constatés par la suite.
Si le compte-rendu constitue une étape cruciale et déterminante de l’évaluation psychologique, lorsque la personne adressée est un enfant, un processus de réflexion commune et de coconstruction avec l’enfant et ses parents doit être instauré dès l’amorce de l’évaluation pour permettre une meilleure appropriation des observations et des résultats qui leur seront livrés. Des vignettes cliniques viennent ici illustrer l’intérêt d’une telle démarche, notamment avec des enfants souffrant de difficultés développementales.
Dans la clinique de l'enfant et de l'adolescent, quel que soit le lieu de sa pratique. Le bilan psychologique fait l'objet d'attentes diverses mais rarement explicites ni explicitées. La question du diagnostic semble toujours y être inscrite et, d'une certaine manière, celle-ci convoque aussi la perspective pronostique. Est-il possible – de quelle manière et jusqu'à quel point – de répondre à l'un et l'autre des versants de cette demande qui engage non seulement une conception de la psychopathologie infantile, mais également celle des possibilités tout comme des limites offertes par le bilan ainsi pensé ? Les auteurs, psychologues et pédopsychiatres psychanalystes, débattent de cette question autour de la présentation de deux études de cas qui illustrent la manière dont le bilan avec l'enfant et l'adolescent participe aux réflexions de l'équipe chou de tous les intervenants impliqués dans le soin et aide aux prises en charge.
Dans le cadre d’une évaluation neuropsychologique, l’étude des fonctions exécutives est importante, car leur mise en œuvre correspond à la mobilisation de fonctions cognitives qui permettent l’adaptation aux situations nouvelles et les apprentissages. Et cette étude est d’autant plus intéressante à effectuer lorsque l’enfant ou l’adolescent est cérébro‑lésé pour essayer d’évaluer finement les conséquences du traumatisme. À condition toutefois de disposer d’outils adaptés, et d’être prioritairement à l’écoute de l’enfant et de ses affects.