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L’expérience d’une situation perçue comme menaçant la vie du sujet peut altérer son sens de soi et son expérience corporelle. Aussi l’auteur souligne-t‑elle, en se fondant sur le concept de fenêtre de tolérance et ses implications dans la thérapie du trauma, l’importance d’intervenir au niveau somatique pour accroître la zone de contrôle interne et de sécurité au sein de l’expérience du patient. Elle préconise également une approche phénoménologique afin de décrire et d’appréhender concrètement cette expérience. Un dialogue thérapeutique vient illustrer le propos.
Dans le cadre d’un processus thérapeutique, parfois la parole ne suffit plus. Aussi, d’autres voies peuvent être proposées au patient, à travers l’art-thérapie ou l’équithérapie, par exemple. Émeline Bardou, psychologue et éducatrice moto, a conçu le projet innovant d’utiliser la moto comme outil médiateur de la relation. C’est de cette proposition thérapeutique singulière dont elle vient témoigner ici.
Si une clinique des effets de l’exil a quelque chance de trouver une consistance théorique et pratique, c’est parce qu’elle détaille les effets du déplacement, au-delà des usuelles considérations naguère prestigieuses sur l’interculturalité, et ce, dans la triple dimension : du nouage entre sujet et lieu, des effets de l’exil dans la génération et du rapport du migrant aux dispositifs institutionnels. Prenant appui sur deux narrations cliniques, Olivier Douville rend ici compte de la déchirure de l’exil non seulement comme possible trauma, mais aussi comme occasion d’une réinvention des rapports du sujet à ses montages identitaires et à ses altérités.
Le contexte sociétal que nous traversons depuis quelques décennies et la mise en lumière médiatique du psychotraumatisme invitent le psychologue clinicien à repenser sans cesse sa place et son rôle dans la prise en charge du patient traumatisé. Une réflexion loin des « prêts‑à‑penser » et des « solutions pansements » qui invite à mesurer les écueils et vecteurs cliniques fondamentaux propres à ce type de prise en charge, dans la singularité de chaque rencontre.
Le traumatisme psychique est souvent présenté à travers le prisme de ses répercussions délétères. Pourtant, Sigmund Freud avait déjà évoqué le caractère double des effets du traumatisme : positifs et négatifs. L’expérience clinique peut nous amener à envisager le trauma dans la complexité de ce paradoxe, au travers d’une analyse par contraste et non par clivage et d’une dialectique plus que d’une opposition.
Dans le cadre de la prise en charge psychologique de personnes détenues en milieu carcéral, certaines d’entre elles reconnaissent l’acte qu’elles ont commis, mais ne parviennent pas à l’inscrire psychiquement dans leur parcours de vie. Il s’agit alors de comprendre dans quelle mesure la reconnaissance d’un traumatisme premier subi peut intervenir dans la compréhension du passage à l’acte violent et constituer, dans un second temps du processus thérapeutique, un préalable nécessaire à l’élaboration psychique liée à la position d’agresseur. Illustration à travers le cas de Monsieur D.
De tout temps et dans tous les pays du monde, les sociétés ont eu à faire face à des événements potentiellement traumatiques : des guerres, des catastrophes naturelles et climatiques, des crises humanitaires, des actes de violences physiques et-ou sexuelles, etc. À cela s’ajoute l’émergence de phénomènes sociétaux contemporains, tels que la montée des actes terroristes et des mouvements migratoires forcés. Aujourd’hui, nous entendons beaucoup parler du « trauma » ; ce thème devenu d’actualité concentre nombre d’intérêts variés et d’enjeux divers (tant d’ordres psychologiques, sociologiques, médiatiques, politiques que juridiques).
Depuis 2014, l’Association française des victimes du terrorisme propose des séjours thérapeutiques à l’attention de victimes – adolescents et adultes –, ayant été impactées par un acte de terrorisme et ayant développé un syndrome psychotraumatique. Mais les attentats de Nice, le 14 juillet 2016, ont conduit à étendre ce dispositif pour des enfants âgés de six à douze ans. Présentation du Projet Mimosa.
Le 21 mars 2016, Mme Juliette Méadel, secrétaire d’État à l’Aide aux victimes, a entrepris d’initier une série de tables rondes avec diverses associations et l’Inavem pour améliorer l’accompagnement des victimes tant au niveau juridique qu’au niveau psychologique.
La « sortie hors du corps » serait-elle une nouvelle énigme, au même titre que les conversions ont pu l’être il y a plusieurs décennies ? Quoi de plus mystérieux en effet que ce phénomène, et de plus insaisissable aussi ?
Pourtant, depuis quelques années, les spécialistes des neurosciences et les cliniciens se penchent sur le phénomène.