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Psychologue-prévention : Au-devant d’une attention particulière pour le lien parent-enfant
En tant que relation première qui permettra au sujet de se construire et d’établir son rapport au monde, la qualité du lien parent-enfant doit être l’objet de toutes les attentions. De la simple réassurance à un accompagnement plus soutenu, l’intervention du psychologue-prévention se situe alors dans un entre-deux : entre l’accompagnement ou le soin et le repérage et la prévention des risques, entre l’accueil de la famille et l’enfant, et l’accueil de la souffrance.
Si Peau d’Âne m’était conté… Lecture psychanalytique du conte
Comme le montre Michèle Aquien, ce conte de Charles Perrault raconte, selon l’encodage du rêve, l’itinéraire de la petite fille dans l’œdipe. Il nous installe dans un univers onirique terrifiant et fascinant que décode avec nous l’auteur, pas à pas, avec le secours de la psychanalyse.
La prévention et l’accueil de la souffrance de l’enfant et de sa famille
La souffrance s’exprime de manière extrêmement différente d’une personne à une autre, tant dans ses modalités que dans sa visibilité, et plus encore chez l’enfant. L’enjeu pour les psychologues intervenant dans une optique de prévention est alors d’être capables d’accueillir, lors de la rencontre de l’enfant et de sa famille, ces signes de souffrance témoins de traumatismes précoces, d’évaluer les risques encourus par l’enfant dans son développement, de proposer un accompagnement suffisamment contenant et affranchi des fantasmes de séduction pour lui ouvrir d’autres perspectives.
Pour Georges Lapassade, en amical souvenir
Georges Lapassade est mort le 30 juillet 2008, à Stains, non loin de cette université de Paris-VIII qu’il avait continué de fréquenter bien après sa retraite, en 1992.
Où sont les psychologues dans les chamboulements du ministère de l’Éducation nationale ?
Alors que nous bouclons ce numéro, nous apprenons que le rectorat de Bretagne revient sur ses engagements (voir Le Journal des psychologues, 262 : 7) et confiera à titre expérimental des postes de conseillers d’orientation à des professeurs. L’alerte que nous lancions depuis quelques numéros sur la place des psychologues au sein de l’Éducation nationale se confirme. Le SNP tire la sonnette d’alarme dans un récapitulatif peu rassurant de la situation.
Des éducateurs en santé !
Le Syndicat national des psychologues appelle à signer contre l’introduction d’une nouvelle compétence dite d’« éducateur en santé », inscrite dans le projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires ».
Pour la création d’un ordre professionnel des psychologues
À la suite de la parution de l’article d’Éric Graff, « La déontologie est l’opium des psychologues », dans notre numéro de septembre dernier, des réactions continuent d’alimenter le débat pour ou contre un ordre des psychologues. Cette tribune, lieu d’expression de la profession, ouvre aujourd’hui ses colonnes au Syndicat des psychologues en exercice libéral (SPEL) qui affiche clairement sa position.
Autant en emporte la psychiatrie
Au nom d’une simplification de l’organisation et du fonctionnement du système de santé et du régime juridique de ses établissements, la nouvelle politique de santé mentale oppose une logique économique néolibérale à la réalité clinique. Témoin de cette maltraitance institutionnelle, l’auteur nous fait le récit du déménagement d’un hôpital psychiatrique pour illustrer les méandres de cette « nouvelle gouvernance ».
Le suicide, réalité sociale et réalité psychique
L’ouvrage d’Émile Durkheim, Le Suicide. Étude de sociologie, paru en 1897, est considéré comme l’un des livres fondateurs de la démarche sociologique et a donné suite à de nombreuses analyses dans la même veine. Mais les analyses sociologiques du suicide présentent des contradictions et des limites que le recours à certains concepts de la psychanalyse permet de dépasser.
La vie des titans : Lovis Corinth
Je crois que c’était Maud Mannoni qui disait que chaque analyste devait réinventer l’analyse, que la formation analytique, l’analyse personnelle, amenaient à emprunter les chemins suivis par S. Freud lui-même ; il fallait se confronter aux écueils qu’il avait dû rencontrer et, mutatis mutandis, essayer de les résoudre. Reprendre donc le chemin des ancêtres, tout en essayant, à notre tour, de nous en emparer.