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Cyberpsychologie et cyberpsychanalyse : quel avenir pour l’homme connecté ?
Si tout un chacun peut noter l’évolution exponentielle des nouvelles technologies que régit l’intelligence artificielle, quelle appréhension avons-nous des relations que l’homme, en tant qu’être humain, mais aussi en qualité de sujet, entretient avec ses objets technologiques ? Les avancées novatrices ouvertes par la cyberpsychologie et la cyberpsychanalyse sont ici détaillées par Serge Tisseron et Frédéric Tordo, à travers les questions relatives au dossier Cyberpsychologie et Cyberpsychanalyse paru dans Psychologie clinique, sous leur direction *.
M. Jordan, la solitude du firmament
Il y eut au moins deux M. J. célèbres au XXe siècle ; Michael Jackson et Michael Jordan.
Les héros en blouse blanche
La pandémie à laquelle nous sommes confrontés place les soignants en première ligne du fait que le sort des malades est entre leurs mains. Promus au rang de super héros par l’opinion publique, certains sont peu enclins à endosser cette représentation, alors que d’autres sont susceptibles de s’identifier à cette effigie. En tout état de cause, être soignant et super-héros ne font pas forcément bon ménage et questionne chaque sujet sur son rapport aux limites, à l’impossible, donc au réel.
Création et répétition au crépuscule
Si le terme art-thérapie n’a pas vraiment de sens pour les résidents d’un EHPAD, la présentation d’un cadre contenant, calme, sécurisant, invitant des personnes âgées atteintes de maladies neurodégénératives, permet que se déploient leurs créativités artistiques. L’observation et l’analyse de leurs productions nous interrogent sur le phénomène de répétition et sa signification. Pourtant, la répétition introduite par l’œuvre d’art et le style qui s’en dégage permettent à la relation avec le patient de se transformer en acte thérapeutique.
Perte de la vue : de la révolte et du désespoir… à une nouvelle indépendance ?
À partir d’un travail clinique réalisé dans un service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés déficients visuels (SAMSAH DV), les auteurs de ce texte exposent les difficultés psychologiques de ces personnes, distinguant cécité de naissance, cécité brutale, et perte très progressive de la vue. Dans ces deux dernières situations, après une longue période d’atteinte narcissique profonde, l’élaboration de compensations et la restauration de l’image de soi ne sont pas rares. À condition que le soutien d’autrui soit suffisant et de longue durée, notamment au cours d’un accompagnement global pluridisciplinaire.
Un psychologue en service de réanimation, pour quoi faire ?
La réanimation est un environnement hypermédicalisé, où la prise en charge vitale est permanente. Les patients peuvent être dans le coma et-ou intubés, situations rendant l’expression verbale impossible. Les soins – plus ou moins invasifs – sont nombreux, et la durée d’hospitalisation est très variable. Dans ce contexte se pose la question de la pertinence de la présence d’un psychologue. À travers des vignettes cliniques, l’auteure tente d’y répondre, en s’interrogeant avant tout sur le rôle du psychologue auprès des patients, des familles, mais aussi de l’équipe.
Accompagner les chômeurs de très longue durée : encadrement et bienveillance
Comment intervenir auprès de personnes demandeuses d’emploi de longue durée, dans le cadre d’un dispositif de très courte durée ? L’auteur de l’article nous apprend qu’il est nécessaire de penser une approche particulière et adaptée. À travers l’étude de deux vignettes cliniques, il rend compte de l’important travail de cadrage qui doit être mis en place, afin d’instaurer un climat de bienveillance, tout en fixant des objectifs temporels. Et à la clé, la restauration ultime de la confiance en soi, trop souvent mise à mal.
2020 : Faits marquants si discrets
Les crises mettent en lumière les failles des sociétés en exacerbant les tendances déjà existantes. Mais des phénomènes pourtant marquants sont peu diffusés par les médias et restent masqués.
Le soin à l’intérieur de la « maisonnée institutionnelle »
Dans le contexte d’une prise en charge de personnes souffrant de troubles du comportement alimentaire, quels enjeux sont à l’œuvre lorsque le sujet doit quitter la structure familiale pour intégrer un cadre institutionnel, tant pour l’équipe thérapeutique que pour l’institution ? Comment peut se déployer le processus d’isomorphisme pour que cette structure s’apparente à une maisonnée et quels en seraient les bienfaits ? Illustration à la lumière d’un cas clinique.
Distanciation sociale, masques et visioconférence : être thérapeute au temps de la Covid-19
Dès le début du confinement, de nombreuses questions se sont posées concernant le réaménagement du cadre de travail des psychologues et des thérapeutes. L’accompagnement en présentiel avec l’appui du non-verbal et l’ambiance in vivo d’une séance ont fait place au travail par téléphone, en visioconférence ou à des séances avec le port du masque pour chacun. Ces bouleversements divers ont été l’occasion d’interroger ce qui spécifiait le soin, ou le soutien psychologique, afin de redéfinir les contours d’un cadre thérapeutique malléable, vivant, solide, créatif. Réflexions d’une professionnelle qui a vu sa pratique bouleversée par l’épidémie.