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L’ambiance des séances : une question d’empathie ?
Dans un cadre analytique en cabinet mais aussi dans celui d’autres espaces de travail en institutions, l’atmosphère des séances vient parfois témoigner de souffrances particulières. Leur appréhension et leur compréhension passent-elles par l’empathie ? Où se situe la compréhension empathique dans l’appréhension esthésique d’une séance ?
Charles Pollock et les siens
Il n’y aurait d’accès au bonheur que dans le temps présent ; ou encore autre temps, autres mœurs. Le temps filant d’aujourd’hui nous laisserait sur place, tout événement paraissant affadi par la vitesse compilatoire du traitement des informations qui nous parviennent. Après le temps de l’histoire, voici venu le temps du moment, qui rendrait indifférent face à la marche forcée de l’événement, enclenchant la broyeuse mécanique de l’urgence.
Le corps, la sexualité, la mémoire dans le groupe familial
L’entretien qui suit explore le contenu du concept du « corps familial » en tant qu’espace de liens symboliques et de formation de l’identité sexuelle. Il apporte aussi un éclairage sur diverses thèses connexes concernant le transsexualisme, la revendication homosexuelle, le féminisme militant… enfin sur la « pathologisation » de la transmission intergénérationnelle.
Lorsque le tabagisme se conjugue : intégrer le conjoint au suivi tabacologique
Considérant que la problématique de la dépendance à un produit concerne (parfois de manière aiguë) l’entourage, c’est ici une clinique tabacologique dans laquelle le sujet « défumeur » ne serait plus totalement distinct de son environnement qui nous est proposée. Cet axe d’accompagnement – envisager que le tabagisme puisse parfois se conjuguer à deux, en couple – peut permettre de lever des résistances à l’arrêt dépassant largement le cadre individuel.
La médiation sensorielle dans les petits groupes de personnes âgées
Au cours du vieillissement, alors que les plaintes subjectives recueillies sont souvent liées à la solitude, aux troubles mnésiques, les psychologues négligent parfois le fait que l’appauvrissement sensoriel modifie la perception du monde extérieur et peut être à l’origine d’un repli sur soi. Les « ateliers des sens » peuvent-ils contribuer à la rupture de l’isolement social, à la réactivation mnésique ?
L’odeur : une image comme une autre ?
Une zone de contact existe à l’interface des univers visuel et olfactif. Pour preuve, en modifiant l’éclairage d’un aliment, on peut en changer la perception olfactive… Mais est-il pour autant possible d’établir un parallèle entre le mécanisme de reconnaissance des couleurs et celui des odeurs ? Si la comparaison présente des similitudes, elle a aussi ses limites. Démonstration.
Le sens du sens. Esquisse d’une épistémologie des odeurs
Si l’histoire de la connaissance peut se lire comme un refoulement de l’olfaction, le statut des odeurs et de l’odorat reste une question fondamentale de l’histoire humaine. Suivant ce présupposé, l’auteur s’interroge sur le champ de l’odeur dans les sociétés traditionnelles et se demande ce qu’il est devenu aujourd’hui. Le vocabulaire des odeurs est saisi comme un reflet de leur dimension symbolique.
Les systèmes de la cavité nasale : sens manipulables et manipulateurs
Comment les systèmes olfactif et trigéminal participent-ils à l’odorat ? Quel rôle joue la vision sur les systèmes de la cavité nasale ? De quelles façons les sens chimiques modulent-ils la cognition et les émotions ? Autant de pistes qui permettent de souligner l’importance de l’odorat dans nos conduites.
Les modalités sensorielles : science et sens commun
D’où vient la classification des cinq sens ? Quels sont les critères par lesquels « le sens commun » fait une distinction entre les sens ? D’un point de vue psychologique, les sens sont-ils des « espèces naturelles » ? L’exemple de l’ouïe permet d’illustrer cette enquête.
La pratique de l’examen psychologique et l’utilisation des mesures en psychologie de l’enfant: Recommandations de la Conférence de consensus
Dès notre numéro de février 2008, nous vous annoncions la constitution d’une conférence de consensus invitant nombre de spécialistes, praticiens, universitaires, à se réunir autour d’une réflexion commune centrée sur les pratiques cliniques de l’examen psychologique et les usages des mesures en psychologie de l’enfant. En novembre 2010, le jury, présidé par Jacques Grégoire *, a rendu un document officiel préconisant trente-deux recommandations à l’attention des professionnels que nous vous livrons ici.
