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La santé mentale en Chine : observations et évolution
Le secteur de la santé en Chine est en profonde mutation, et ce, depuis 2009, année qui a marqué le lancement de la réforme de santé. À la lumière des données statistiques qui nous sont livrées dans cet article, celui de la santé mentale connaît lui aussi une certaine évolution. Outre ces informations chiffrées, les auteurs font part de la richesse des différents échanges qui ont eu lieu entre professionnels des soins psychiques chinois et français, menés dans le cadre de l’Association France Chine pour la santé mentale « Jiao liu », et ce, depuis douze ans.
Mémoire, violence politique et jeunesse au Chili : défis et pistes d’étude
Le Chili reste un pays marqué par les mesures de répression imposées par la dictature militaire menée par Augusto Pinochet. Alors qu’une transition démocratique s’est opérée il y a plus de trente ans, les auteurs nous révèlent comment un travail d’élaboration d’une mémoire collective des exactions et conflits du passé est nécessaire pour analyser les problématiques sociales d’aujourd’hui. Leur approche s’appuie sur la psychanalyse comme clé d’interprétation du traumatisme collectif qui a ébranlé la société chilienne.
La psychanalyse est un symptôme. Regard sur l’actualité iranienne
Si la psychanalyse s’est intégrée au fil du temps au sein de la société iranienne, et ce, en dépit de mouvements religieux qui s’y opposent parfois farouchement, qu’en est-il de son évolution ? L’auteur, qui suit de près la situation de la psychanalyse en Iran depuis près de vingt ans, nous dresse, à partir de nombreux témoignages, ce qui a cours aujourd’hui, en termes d’enseignements, de pratiques. Le bilan semble prometteur, mais il souligne, en outre, le potentiel danger de l’émergence d’une « psychologie locale », autrement dit une « islamo-analyse ».
Être psychologue dans la société libanaise en temps de guerre
Quarante ans de guerre civile ont ravagé le Liban, pays marqué par de multiples crises économique, sociale, politique et sanitaire, et par l’urgence d’une prise en compte des conséquences psychosociales sur la population. C’est après avoir mené un âpre combat que les psychologues ont aujourd’hui un statut réglementé, reconnu par l’État libanais. L’auteure nous témoigne ainsi en filigrane de son expérience auprès d’enfants en difficulté scolaire, dans un contexte culturellement marqué par un modèle patriarcal, de son combat quotidien à faire du psychologue un professionnel légitime.
La psychologie en Tunisie postrévolutionnaire : éléments d’histoire, état des lieux et perspectives
Le climat postrévolutionnaire de la Tunisie, exacerbé par des mutations profondes de la société, aurait pu permettre aux psychologues que se déploie leur savoir-faire consolidant ainsi leur identité professionnelle. L’auteure explique comment l’indifférence des autorités décisionnaires, les lacunes dans l’accompagnement des jeunes psychologues diplômés, la persistance d’une théorie désuète au détriment d’une expérience de terrain, pérennisent le manque de reconnaissance de la discipline et du statut de psychologue.
Multiplication des dispositifs de remboursement : quid du psychologue ?
L’annonce en avril dernier d’un énième dispositif de remboursement, soit le « Forfait 100 % psy enfant », a jeté la consternation parmi les psychologues, lesquels ont répondu à l’appel à mobilisation du 10 juin dernier. Mais, pour bien comprendre cette colère qui n’a cessé de s’amplifier depuis quelques mois, une contextualisation de l’évolution de la place des psychologues s’avère nécessaire, et ce, à travers les trois rapports « psychiatrie-santé mentale » du début des années 2000.
Concordance des temps
Depuis le début de l’année 2021, l’intérêt porté aux psychologues s’est accru de manière exponentielle.
L’éducation, oui… mais laquelle ?
Depuis longtemps, la psychologie a fourni des théories et des expérimentations sur les questions d’éducation, de développement et d’apprentissage, et participe toujours aux sciences de l’éducation.
Le cadre, un (non) processus ?
Intervenir en équipe mobile auprès de personnes en situation de souffrance psychologique et de précarité sociale nécessite de poser, comme dans toute prise en charge, un cadre structurant. Mais lorsque s’instaure un lien qui se prolonge insidieusement à travers la messagerie vocale du téléphone portable du service, peut-on toujours considérer le cadre comme un espace favorisant le processus de symbolisation ? S’appuyant sur le concept, développé par José Bleger, du cadre comme « non‑processus », l’auteur illustre son propos avec l’histoire de Mia.
Génocide et survivance chez les personnes yézidies
Tout génocide entraîne des conséquences dramatiques, notamment d’ordre psychique. Il sera question ici des situations tragiques vécues par les Yézidis, une minorité ethnique et religieuse non mulsumane, lors des exactions revendiquées par l’État islamique, au nord de l’Irak. Comment les survivants parviennent-ils à s’approprier l’impensable lorsque leur vie a été dévastée ? L’auteure rend compte, d’une part, du soutien essentiel engagé par une organisation non gouvernementale auprès des victimes. D’autre part, de l’appui qu’en tant que psychologue, elle s’est efforcée d’apporter aux professionnels d’un hôpital exposés à la souffrance de leurs patients.