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Une activité de soutien thérapeutique « escalade » en ESAT
Le sport est un médiateur reconnu en institution, au travers duquel les dimensions corporelles et relationnelles sont au cœur de l’action soignante. Quelle que soit la nature du handicap (physique, psychique, sensoriel), l’activité d’escalade qui nous est présentée ici au sein d’un ESAT cherche à valoriser plus particulièrement l’interaction entre le grimpeur et l’assureur. Un média qui, selon l’auteur, favorise à la fois la communication de ressentis, et engage les capacités émotionnelles, relationnelles et cognitives des patients.
Le repas de deuil en institution : métissage d’un rituel funéraire
Prendre en charge des mineurs non accompagnés, c’est accueillir le récit de vie de ces jeunes qui ont souvent été exposés à la mort au cours de leur périple et les accompagner ainsi dans un processus d’élaboration de la perte souvent entravé. Dans une perspective thérapeutique, un dispositif rituel funéraire peut être proposé : le repas de deuil. Un rituel aux nombreuses vertus qui semble constituer une étape préalable destinée à déclencher les temps du deuil. Présentation de cette initiative singulière mise en place dans un lieu d’accueil et d’orientation.
Le biofeedback face au stress post‑traumatique Présentation d’un protocole expérimental
Depuis plusieurs années, le trouble de stress post-traumatique est au cœur de nombreuses recherches qui étudient des pistes innovantes pour sa prise en charge. S’inscrivant dans cette lancée, les auteurs s’appuient sur cette littérature pour présenter aux psychologues et psychiatres un protocole expérimental de traitement par le biofeedback destiné à des patients adultes dont la situation d’impuissance lors de l’événement traumatique est un critère central dans l’explication de la symptomatologie.
Ulysse et le voyage initiatique : une actualité ?
En des temps éloignés, la notion de voyage symbolisait davantage l’idée de se mettre en route, d’abandonner toute certitude, de se disposer à l’inconnu, à la manière d’un anachorète se retirant du monde. L’auteur nous soumet l’exégèse du voyage d’Ulysse, à l’appui de la lecture de L’Odyssée. Il met en parallèle ce que l’exil peut induire en termes d’altérité, d’errance, de lien père‑fils avec la détresse des jeunes dits « non accompagnés » de n’être pas reconnus comme des exilés.
De la migration aux affres de l’exil. Quels dispositifs d’accueil pour ceux qui viennent d’ailleurs ?
La migration, acte volontaire instillant davantage la découverte d’un ailleurs, se démarque de l’exil qui, lui, est un départ contraint avec l’espoir de survivre. Ainsi, migration et mobilité peuvent s’apparier tandis que l’exil induit l’itinérance, voire l’errance. Cette discrimination est, selon l’auteur, un élément fondateur de la clinique de l’Autre pouvant conduire à un accompagnement mieux adapté aux projets migratoires et à une prise en charge contenante des exilés, qui prévienne l’effondrement dépressif et les passages à l’acte.
Le voyage, symptôme de son époque
Composante inhérente à la condition humaine, le concept du voyage et sa concrétisation se sont transformés au fil du temps. Décrivant en premier lieu son évolution historique, l’auteur aborde le voyage en tant que phénomène pathologique, sous l’angle psychanalytique. Les cinq cas cliniques présentés démontrent que l’examen de l’inconscient peut aider à démêler les symptômes qui entravent le sujet et lui permettre de se saisir de sa vérité.
Voyager en quête de Soi
Le backpacker, littéralement « voyageur sac à dos », est jeune, libre de tout engagement professionnel, organise son voyage tel un parcours initiatique pouvant se révéler déterminant dans ses futurs choix de vie. À la recherche d’authenticité, il espère, dans sa découverte d’autres ailleurs, se différencier pour mieux se trouver. Mais qu’en est-il quand cette construction d’identité échoue à s’exprimer ? De plus, l’auteure s’interroge aussi sur le risque potentiel de la disparition des voyages physiques au profit des voyages virtuels qui se profilent.
Être bien nulle part ?
Une Maison d’accueil spécialisée a pour mission de veiller au plus près des besoins de ses patients-résidents dépendants, lesquels expriment de manière récurrente le désir d’un « partir » ailleurs. Mais que recouvre cette demande ? Quelles sont les alternatives que se créent l’institution et son équipe de soignants pour entendre cette revendication ? Comment y répond-elle en dépit des résistances ambivalentes que témoignent ces mêmes résidents ? Le partage d’expérience que nous propose ici l’auteure apporte quelques éléments de réflexion.
Expatriation à l’étranger, quand un ailleurs vient favoriser la mobilité psychique
L’expatriation peut offrir bien des avantages. Outre qu’elle élargit l’horizon professionnel et peut donc constituer une valorisation non négligeable pour les entreprises, elle procure souvent un certain confort de vie. Pour autant, nombre de ceux qui ont vécu cette expérience peuvent se laisser surprendre par quelques mouvements psychiques inattendus, non explorés. En effet, si l’expatriation peut favoriser renouveau, métamorphose, elle signe, entre autres, une volonté de fuite nécessitant un travail d’introspection.
Changer de lieu, changer de contexte : une ressource quand le couple est mis à mal
Lorsqu’un couple est en profonde difficulté, qu’il en vient à en envisager la fin, la mise à distance des vicissitudes du quotidien peut‑elle représenter un garde-fou pouvant protéger la relation d’une rupture ? Le choix de la non-cohabitation ou encore l’aménagement de temps privilégiés peuvent être source de renouveau, de complicité retrouvée. Cependant, il est important de préserver les lieux du couple, ceux ayant un sens privilégié, qui font partie de leur histoire, nous dit l’auteure.