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« Vous devez dire, mais personne ne vous donne la parole » : le paradoxe de la demande d’asile
La demande d’asile nécessite la constitution d’un dossier. Celui-ci doit s’étayer sur un énoncé clair et structuré des motifs fondant une telle requête, autrement dit, à travers un récit des souffrances endurées. C’est une première épreuve, plongeant les personnes migrantes dans un grand désarroi, renforcé par la non-maîtrise de la langue du pays d’accueil que ne pallie pas le recours à de l’interprétariat. Par leur expérience dans l’accompagnement des demandeurs d’asile, les auteures insistent sur la nécessité d’une formation au psychotraumatisme et au stress traumatique.
Psychothérapeute femme ou homme ?
Il n’existe pas de consensus sur l’influence du sexe du thérapeute sur le suivi de ses patient(e)s. Si beaucoup y voient une question qui n’a pas lieu d’être, d’autres pensent, au contraire, que l’organisation psychique du-de la patient(e) peut modifier la relation du couple analytique. Après une brève incursion dans l’histoire de la psychanalyse, l’auteur nous partage sa réflexion sur le sujet à partir de sa pratique professionnelle auprès d’enfants et de leurs parents.
La question de la mort en prison
La clinique auprès de personnes incarcérées conduit à prendre en compte des problématiques telles que la maladie, le suicide ou encore la fin de vie, qui ne manquent pas de soulever des questionnements éthiques sur la prévention en milieu carcéral et le droit à finir sa vie dignement entre ces murs. Que viennent réveiller le suicide d’un codétenu ou l’annonce d’un cancer ? À quelles difficultés doivent faire face les équipes soignantes pour mener à bien leur mission ? Ce sont ces vécus singuliers de la mort qui sont ici mis en lumière, rappelant toute l’importance d’un travail de reconnaissance de l’humain.
Psychanalyse et culture, ou comment faire vivre l’autre en soi
Dans cet entretien, le psychanalyste Florian Houssier revient sur son dernier ouvrage, Psychanalyse de la pop culture (2020), et sur ses différents domaines de recherche : l’adolescence, le rapport à l’image, l’altérité, l’intelligence artificielle… On y découvre comment les bandes dessinées et notamment Iron Man sont des sources inépuisables pour la psychanalyse d’aujourd’hui et de demain. Entretien très actuel et très moderne avec un psychologue qui dévore les bd, décortique les mangas avec Freud comme grille de lecture, et imagine la psychanalyse du futur.
Psychothérapie à médiation animale : L’expérience du Centre Humanimal
Le Centre Humanimal, au Québec, accueille des adultes et des enfants selon les modalités du programme baptisé « Sociali-chaton ». Celui-ci repose sur le postulat que les chatons, après une période d’errance, peuvent être socialisés grâce aux soins prodigués par les patients volontaires. Une approche originale qui, à travers cette relation entre humains et non-humains et du processus de socialisation ainsi instaurée, nous amène à découvrir comment, chez le patient, va se déployer et peut advenir une dimension de réciprocité, une réconciliation dans le lien à l’Autre.
La médiation équine : réinsertion psychosociale des personnes détenues
L’expérience ici partagée s’inscrit dans une démarche de réinsertion psychosociale en milieu carcéral. Parmi les programmes envisagés, l’auteure présente celui de la médiation équine qui lui a été donné d’éprouver auprès de plusieurs détenus qui, après une longue peine, sont en préparation de sortie. Le cheval fait, depuis toujours, l’objet d’étude de sa symbolique dans la mythologie, la littérature, la psychanalyse. Aujourd’hui, sollicité comme médiateur, il semble être l’un des outils pouvant favoriser non seulement un projet d’insertion, mais aussi apporter un autre regard sur l’institution pénitentiaire.
Les adolescents « délinquants » et le chien médiateur
Dans quelle mesure le recours à la médiation animale auprès d’adolescents, rencontrés à la suite d’une mesure éducative ou judiciaire, participe à lever certains blocages, à ouvrir la parole, à servir d’amorce dans la relation thérapeutique ? La présentation de deux vignettes cliniques vient corroborer la théorie selon laquelle l’animal, ici un chien, est un formidable « vecteur de communication », un prétexte pour le jeune d’entrer plus facilement en relation. L’auteure insiste aussi sur le fait que si la présence de l’animal représente un outil de prévention intéressant, son apport resterait à envisager au cas par cas.
Rencontre entre l’enfant, le thérapeute, l’animal réel et fantasmé
La médiation animale, dans sa dimension thérapeutique, comporte des bénéfices indéniables. Les éléments de réflexion, ici apportés par les auteurs, se structurent autour des différentes fonctions qu’occupe l’animal réel et fantasmé pour l’enfant dans l’espace thérapeutique. Partage d’observations issues de deux vignettes cliniques concernant des adolescents présentant des troubles psychiques en lien avec des carences affectives et éducatives précoces.
Zoothérapie : le thérapeute fait-il partie du jeu ?
La zoothérapie se fonde sur le lien existant entre l’animal et l’humain, mais aussi sur la manière dont le thérapeute fera valoir cette interaction pour faciliter l’alliance thérapeutique. Cette triade à l’œuvre dans l’espace thérapeutique répondrait davantage à un système qu’à une technique, dans lequel nombre de praticiens reconnaissent l’effet bénéfique de l’animal à leurs côtés. En prenant appui sur l’exemple de la Suisse, l’auteure soulève ainsi la question des différents « métiers de la zoothérapie » et du savoir-faire du thérapeute dont l’approche différera selon sa formation.
Consommer moins ?
Depuis mars 2020, les instances dirigeantes ont distingué les produits essentiels des autres.