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Je ne suis plus là
C’est la traduction du titre du film de Fernando Frías, réalisateur mexicain que l’on trouve actuellement sur une des plateformes privées. Mystères de la vie des films, Ya no estoy aquí (le titre originel) n’a presque pas donné lieu à des articles dans la presse. Il s’agit pourtant d’une œuvre importante d’un des plus prometteurs réalisateurs actuels.
Soin aux auteurs de violence sexuelle : un travail d’historicisation
Ce texte revient sur un dispositif soignant particulier, mis en place depuis une vingtaine d’années, pour les auteurs de violence sexuelle (AVS). Deux psychologues cliniciennes y développent leur approche, associée au travail d’historicisation tel que défini par Piera Aulagnier. L’idée : offrir un cadre de soins suffisamment sécurisant et malléable, pour que l’affect se relie à l’expérience, et ce, malgré le traumatisme. Se coconstruire une histoire permet alors de constituer un « fonds de mémoire », ce qui permet ensuite au patient de mieux comprendre la différenciation et l’altérité.
Les stratégies défensives des soignants face au coronavirus
L’auteur part de l’étude d’un petit hôpital de campagne, et de l’impact de la Covid-19 sur son organisation, au cours de la première vague de la pandémie. Une équipe de soignants est alors scindée en deux. Face à une réalité très différente rencontrée dans une partie ou l’autre du service, des stratégies groupales de défense vont évoluer de façon très distincte. Cette observation, réalisée à la lumière d’un écrit de Dominique Lhuilier, permet de rendre compte des diverses voies d’apparition et d’évolution des stratégies défensives au sein du travail, en période de crise sanitaire, mais aussi de crise sociale, telle que nous la vivons actuellement.
« Monsieur le psychologue, je vous écoute ! » Tensions éthiques lors d’entretiens psychologiques en Guadeloupe
L’auteur, psychologue clinicien en Guadeloupe, analyse la particularité de sa pratique avec des patients qui lui demandent instamment, et très souvent, de parler. En s’appuyant sur les travaux de Charles Melman et Jeanne Wiltord qui étudient les effets du colonialisme sur le rapport à la parole chez les sujets créoles, l’auteur fait l’hypothèse que cette demande « d’être parlé » est, dans le transfert, une forme de répétition mortifère du rapport maître‑esclave, où le maître « parlait l’esclave ». L’auteur déplie, à partir de l’étude d’un cas, les questions éthiques auxquelles sont confrontées les psychologues.
Les nouveaux visages de la virilité
La sortie de son nouvel ouvrage Les Hommes aussi viennent de Vénus est l’occasion pour Christine Castelain-Meunier d’étayer certains points majeurs qui participent de la métamorphose du masculin en ce XXIe siècle. Sa réflexion actuelle s’attarde sur la reconnaissance de l’instinct paternel en tant qu’élément fondateur du devenir masculin, et sur ce qu’elle nomme l’« homme nouveau » en voie d’intégrer les paradigmes de nos sociétés contemporaines. Une place difficile à tenir sauf à investir des postures innovantes et sans machisme.
De quoi les comptes « fisha » sont-ils le nom ?
Avec l’avènement de l’ère du web se sont multipliés les médias sociaux – Twitter, Instagram, etc. –, sites de prédilection d’échange, de partage, mais aussi d’expressions de harcèlement. Parmi eux sont à déplorer les comptes « fisha » qui prolifèrent sur Snapchat notamment. La diffusion de vidéos et d’images à caractère sexuel cible une population particulièrement désarmée, essentiellement des jeunes filles, d’autant qu’y sont associés noms, coordonnées de la personne visée. Revenant en force en ces périodes de confinement, l’auteure alerte sur les conséquences tragiques de ce phénomène qui ne semble pas avoir de limites.
Modelage mental
Le 8 mai 1976, la Société française de psychologie ajoutait un article 7 sur l’éthique internationale aux principes généraux de déontologie, avançant que le psychologue condamne l’utilisation des notions de « normal » et de « pathologique » à des fins répressives dans le domaine politique et social, dans quelque pays que ce soit ».
L’impossible au cœur du vivant
Quel est donc cet « impossible » qui, signant la clinique du sujet, confère la potentialité d’une rencontre avec les complexités de la vie psychique, et, par l’écoute attentive de la mise en mots par le sujet de son histoire singulière, fonde le « devoir d’humanité » des soignants ? L’auteure appelle à résister aux prescriptions technocratiques de soumettre le traitement de la folie à une standardisation des soins, et à poursuivre ce travail inlassable de l’éthique du soin, chère aux gens du métier.
Rêver, inventer, créer ? Figures du masculin/féminin
La Déclaration universelle des Droits de l’Homme a progressivement permis la reconnaissance des singularités, celles constituant notamment les figures du masculin et du féminin. L’auteure établit ici une analogie entre les droits égalitaires agissant comme médiation entre les hommes et les femmes et les activités thérapeutiques en tant que médiateur dans la psychothérapie institutionnelle. Illustration nous en est donnée à travers le « médiateur jardin » qui a favorisé un travail sur l’altérité, élément qui est au cœur de la psychothérapie institutionnelle.
Sur l’histoire de quelques traitements de la folie
Comment les hôpitaux de jour, dont le tracé historique est ici résumé, ont-ils ouvert la voie à la psychiatrie de secteur ? Née sous l’impulsion de psychiatres désaliénistes renommés, tels François Tosquelles, Lucien Bonnafé, entre autres, elle ambitionne de soigner « hors les murs » à travers un accompagnement social visant à la réinsertion. La psychothérapie institutionnelle, dont les bases furent jetées par François Tosquelles, converge-t-elle avec la psychiatrie de secteur ? L’auteur nous livre son point de vue étayé de quelques éléments de réflexion.