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Bis repetita ! Du bon parent ou la question du renoncement
Les grands-parents sont souvent ravis de garder leurs petits-enfants, source de contentement, d’autant qu’ainsi ils contribuent à leur éducation. De plus, pour leurs enfants devenus parents, ils représentent une « valeur sûre » en termes de sécurité, gratuité, souplesse et parfois de soutien dans leur réalisation personnelle. Mais la disponibilité dont fait montre le grand-parent peut s’avérer coûteuse du point de vue psychologique et recèle des processus complexes et ambivalents de culpabilité, de rationalisation, par exemple. Comment s’en préserver ?
Grand-parentalité et handicap : la réadaptation au service de la famille élargie
L’entrée dans l’âge de la grand parentalité peut s’accompagner d’un étiolement des aptitudes physiques tel qu’il faille reconsidérer les modalités d’intervention grand-parentale auprès des petits enfants. Un handicap visuel, augmentant avec l’âge, peut venir compromettre l’organisation familiale. La vignette clinique présentée, dans cet article, montre comment le grand-parent peut revendiquer et retrouver une place parmi les siens.
Grands-parents d’ailleurs et petits-enfants ici, la construction d’un lien
Être parent en situation de migration peut induire des choix éducatifs qui viennent en rupture avec la culture d’origine. L’histoire de Clara nous signifie comment , dans le contexte d’immigration, le statut de grand parent devient éclairant dans sa mission de gardien, de lien, de transmission de la mémoire familiale, et, en tant que tel, aide Clara à asseoir son identité.
Quand les grands-parents tombent malades : que vivent leurs petits-enfants ?
Délestés d’une responsabilité éducative parentale, les grands-parents entretiennent avec leurs petits-enfants des relations qui s’expriment davantage sur le versant de la complicité. Ces derniers, en retour, leur témoignent une bienveillance active et divers cas cliniques nous sont ici présentés en ce sens. Mais, lorsque la maladie et l’hospitalisation surviennent pour les grands-parents, dans quelle mesure les petits-enfants peuvent-ils continuer à manifester leur affection ? Ont-ils un rôle de soutien à occuper ?
Le blason en gérontologie : support à l’expression de compétences et de ressources
Parce qu’il souffre de troubles cognitifs majeurs, le grand-parent peut afficher un comportement inhabituel, dérangeant, voire agressif, et requérir une prise en charge psychologique. Dans ce contexte, comment réhabiliter son identité ? Le cas de Rose vient soutenir, par l’utilisation du blason, technique d’entretien systémique, comment un récit autobiographique peut rendre accessible l’émotionnel lié à la souffrance de la famille et la faire évoluer.
Comment penser les grands-parents dans le contexte clinique actuel ?
Les diverses évolutions sociétales ont fortement impacté le statut grand parental. Dans le quotidien, les grands-parents suppléent ponctuellement les parents. Mais, dans le contexte d’une prise en charge thérapeutique, quelle place leur est accordée, quel rôle peuvent ils remplir ? À la lumière de plusieurs références cliniques déclinant à chaque fois une situation familiale très spécifique, l’auteure explique comment leur inclusion peut se révéler une ressource indispensable.
Tales from The Loop
Rien de plus incertain que les jours à venir. J’écris ces lignes au milieu de la vie confinée. Vous le lisez, alors que le déconfinement a déjà eu lieu. Ou pas. La deuxième vague a déjà déferlé. Ou pas. La vie confinée n’est qu’un souvenir encore sans inscription précise dans ma mémoire. Ou pas.
Profession psychologue : l’identité en question
Selon l’auteure, l’image du psychologue est nettement plus positive aujourd’hui que naguère. Pourtant, les représentations liées à la profession, les questions identitaires, mais aussi de reconnaissance, continuent d’interroger les psychologues. Dans cette tribune, et bien que la situation demeure complexe, l’auteure nous partage ses réflexions des points de vue intra- et extra-profession, sur ce qui pourrait participer à la reconnaissance de cette identité.
Considérations sur la peur
Pandémie, contagion, morts par milliers… Depuis plusieurs semaines, nous vivons en France une crise sanitaire unique. Des mesures politiques extrêmes ont été prises, et nous nous retrouvons tous touchés de près ou de loin, par le coronavirus. C’est dans ce contexte anxiogène que l’auteur a décidé de se pencher sur la peur. Celle qui anime nos coeurs, mais avant tout notre cerveau, et tout notre corps. Celle qui nous rend parfois irrationnels. Et parfois au contraire, extrêmement lucides. Une lecture qui interpelle et fait réfléchir à nos instincts les plus primaires.
De la rivalité mère-fille à l’adultère avec le gendre Vers l’indépendance transgénérationnelle ?
Les relations mère-fille sont la plupart du temps d’une forte intensité. Elles peuvent être sereines comme extrêmement complexes. La question de cette rivalité apparaît comme centrale dans le développement identitaire et la construction de l’indépendance psychique. Mais cette rivalité peut aussi devenir « ravissante »*, venant déposséder la fille d’elle-même. Dans ce texte, l’auteure analyse une relation mère-fille destructrice, qui va aller jusqu’à l’adultère avec le gendre – manifestation ultime de ce ravissement. Et pourtant, de cet adultère, va également naître un mouvement de survie vers l’indépendance.