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Psychologues cliniciens : quelle place à l’Université ?
En dépit de l’octroi d’un titre professionnel par l’obtention d’un diplôme universitaire, les psychologues ayant une activité clinique restent encore largement écartés de l’Université. Il convient de noter que le titre de psychologue constitue un atout supplémentaire et non un prérequis pour être enseignant-chercheur à l’université. Après avoir exploré, à travers l’histoire récente de la psychologie et la création du titre, les origines possibles de cette fracture, l’auteur souligne les dommages en résultant et la nécessaire refonte d’un cursus universitaire intégrant véritablement les professionnels de la psychologie.
Alekseï Stakhanov : héraut de la motivation intrinsèque ?
Dans cet article, les auteurs reviennent sur l’origine de l’émulation. Quelles dynamiques organisent cette « envie de l’envie de l’Autre » ? S’il apparaît que la motivation de type extrinsèque favorise davantage une compétition – base du modèle capitaliste de nos sociétés occidentales ; les auteurs montrent que l’émulation met en scène une motivation plus intrinsèque, les forces qui nous poussent à avancer sont alors plus solidaires et moins individualistes… C’est le principe du modèle stakhanoviste.
« Tu subis ou tu sublimes » : le rôle du psychologue en ville, quand la ville est à l’agonie
Dans ce texte très personnel, l’auteure s’interroge sur la place des psychologues à l’heure du confinement. Comment sont-ils perçus par la société ? Sont-ils considérés comme des « professionnels de santé » indispensables ? Comment garder le lien avec les patients malgré des cabinets fermés ? Et que penser des téléconsultations ? Si le contexte semble difficile pour ces professionnels de la santé mentale, il fait naître également de nouvelles solidarités. Entre soignants qui s’échangent des conseils, mais aussi au sein même de toute la société.
Des « experts d’expériences » pour former des professionnels de santé mentale
Qui, mieux que les personnes elles-mêmes, pour parler de leurs troubles et de leurs soins ? Comment être sûr que l’on agit bien, en tant que professionnel, sans avoir un retour de ceux que l’on accompagne ? C’est le postulat de départ d’une équipe soignante près de Lille. Depuis plusieurs années, les professionnels y sont formés par ceux que l’on appelle « les experts d’expériences ». Eux-mêmes atteints de troubles psychiques ou concernés par un problème de santé mentale, ils sont ou ont été suivis et accompagnés dans leur « rétablissement » ; mais ils viennent aussi partager avec les soignants leurs expériences, de l’autre côté du miroir.
Anthropologie du corps et modernité d’un parcours
David Le Breton revient sur les thématiques de ses recherches qui se situent au croisement de plusieurs champs d’épistémologie, dont l’anthropologie qui, selon lui, se doit d’avoir une vision illimitée du monde. De même qu’il rappelle que ce que la vie a fait de nous, nous pouvons aussi la défaire pour nous reconstruire. C’est à cette introspection du monde et de soi à laquelle l’auteur se livre ici, en nous faisant partager une de ses passions, la marche. Marcher, c’est être libre en soi, une façon de se positionner à la frontière.
L’identité professionnelle : entre pratiques et compétences. Le psychologue intervenant en santé au travail
L’auteure nous fait part de ses observations de psychologue intervenant dans le champ de la santé au travail. Elle questionne tout autant le clivage fréquent qu’il y a entre soin et prévention que la légitimité du psychologue, parfois mise à mal, lorsqu’il s’agit de définir son périmètre auprès des différents interlocuteurs. Pour l’auteure, si l’intervention du psychologue était davantage abordée en termes de compétences plutôt que de pratiques, cela participerait peut-être, à l’instar d’autres pays, à renforcer une identité professionnelle commune ainsi que sa reconnaissance.
Analyse de la pratique et identité professionnelle du psychologue
L’analyse de la pratique, quel que soit le modèle théorique de l’intervenant, repose sur un cadre précis visant à mener une réflexion sur les pratiques professionnelles des participants. Mais faut-il être psychologue pour animer un groupe d’analyse de la pratique ? À la lumière d’une expérience auprès d’équipes en crèche, l’auteure montre comment et pourquoi cette activité relève des compétences du psychologue et participe aussi à renforcer son identité professionnelle, même si, pour les étudiants, elle est davantage considérée comme une pratique complémentaire.
Transmettre une identité professionnelle : vers la coconstruction d’une scène pédagogique
Les étudiants en psychologie vont progressivement intégrer et construire des représentations sur la discipline et leur futur métier, les amenant à affiner leur identité professionnelle. Or, la profession repose sur un socle identitaire conjuguant le commun du titre unique et le divers des pratiques. L’analyse proposée par les auteurs nous amène à questionner les enjeux de la transmission de cette identité professionnelle et la place que l’université peut prendre dans ce processus à la fois complexe et dynamique.
Les voies de construction de l’identité professionnelle des psychologues Une enquête nationale 15 ans après
En 2005, Le Journal des psychologues lançait une enquête sur l’évolution des représentations et la construction identitaire du métier de psychologue. Quinze ans après et eu égard aux réformes universitaires, à la diversification des pratiques, aux transformations sociétales, qu’en est-il de l’identité professionnelle du psychologue aujourd’hui, qu’est ce qui a réellement changé ? Les auteurs nous partagent ici leurs réflexions sur cette question cruciale, d’autant que l’action du psychologue se situe souvent à la lisière de bien d’autres professions.
Représentations sociales du psychologue : état des lieux en France et enjeux pour la profession
Dans quelle mesure les représentations sociales du métier de psychologue et de la psychologie en tant que discipline influencent-elles l’identité professionnelle des psychologues ? Quel regard est porté par le grand public, mais aussi par les psychologues eux-mêmes et par les étudiants ? D’après des témoignages recueillis, ces représentations devraient être plus en accord avec la réalité du terrain, la diversité et la complexité de la discipline. Ainsi, l’auteure interroge-t-elle l’impact que cela peut avoir sur la future génération de psychologues tout en préconisant une meilleure communication auprès du tout-venant.