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Justice universelle
Est-ce que cela est causé par la pensée rationnelle de Descartes, le souhait d’universalité du siècle des lumières, la tendance naturelle du fonctionnement cognitif ou encore l’imprécision du langage plaçant sous un même mot tous les éléments qu’il désigne sans distinction ? Toujours est-il que nous généralisons facilement au point de croire au côté universel de ce que nous affirmons. Il en est ainsi de l’idée de justice, revendiquée par tous, mais source de nombreux quiproquos et malentendus, chacun la définissant de son point de vue ou se référant à une norme implicite non univoque. Qu’est-ce par exemple un juste prix ou une répartition équitable d’un bien, d’un gain ou d’une qualité ? La difficulté se renforce lorsque la justice est prise comme synonyme d’égalité, qu’il s’agisse d’état de fait ou de façon d’être traité, d’autant plus que l’égalité se confond facilement avec l’uniformité, terme proche de l’universalité, mais antinomique de la diversité. Pour éviter le piège, les législateurs de la Révolution française avaient eu la prudence de distinguer l’égalité de droit de l’égalité de fait, impossible, réductrice, et qui serait dévastatrice.
Ad Astra
Le titre du film de James Gray nous apparaît comme l’hémistiche de la locution latine : Per aspera ad astra, soit Par des sentiers ardus jusqu’aux étoiles. Le film tord la locution latine ou bien il cherche à la développer, l’infléchir et lui conférer un autre sens : comment faire, une fois aux étoiles, pour revenir vers les sentiers ardus et moins ardus, qui constituent notre existence ?
Le PCPE : un nouveau dispositif pour les personnes en situation de handicap
Dans cet article, l’auteure nous livre son expérience en tant que psychologue au sein d’un nouveau dispositif : le Pôle de compétences et de prestations externalisées (PCPE) de Nîmes. Conçu comme un nouvel outil dans le champ du médico-social, il offre aux personnes porteuses de handicap confrontées à des ruptures au sein de leurs parcours de soins une réponse individualisée. Le but : relancer la dynamique du lien, et restaurer la place du sujet au sein de la société.
Ce que les réfugiés nous enseignent : hypothèses cliniques
Dans cet article, l’auteur rend compte d’une clinique d’écoute, d’accompagnement et de soins psychiques auprès de demandeurs d’asile et de clandestins, rencontrés et pris en charge en foyer. Ces migrants et ces réfugiés traversent de multiples épreuves, traumatisantes, depuis le jour où ils quittent leur pays d’origine jusqu’au jour où ils découvrent leur pays d’accueil. Olivier Douville montre ici comment la psychanalyse peut permettre à ces hommes et ces femmes de se réapproprier leur histoire, leur nom, afin de retrouver une confiance en l’autre et de faire à nouveau partie d’une communauté.
La force de l’alliance thérapeutique pour réparer les blessures d’attachement
Les personnes souffrant d’un trouble de la personnalité borderline enferment en eux de profondes blessures d’attachement qui impactent fortement la façon d’appréhender leur relation à l’autre, au monde. À travers l’histoire de Gabrielle, jeune femme ayant connu abandons, maltraitance, abus, négligence, l’auteure démontre comment la relation patient-thérapeute évoluant dans la confiance et la sécurité peut être une expérience relationnelle correctrice, revisitant ainsi ses modèles internes.
Contre dieux et marées
L’histoire a fait le tour du monde pour finir en légende sportive ; elle concerne Jean Van de Velde, golfeur montois français de trente-trois ans, mal classé lorsqu’il aborde le British Open de 1999, soit le tournoi de golf le plus prestigieux au monde.
Reconnaissance, empathie et endurance : une pratique évolutive de l’analyse
Dans cet entretien, Alberto Eiguer revient sur son dernier ouvrage, L’Analyste sous Influence, dans lequel il livre ses réflexions sur le contre-transfert et les relations qui se nouent entre le psychanalyste et son patient. Des liens complexes, parfois teintés d’ambivalence, où le soignant peut se retrouver en empathie avec le soigné, et où il devra, ce faisant, faire parfois preuve d’endurance. Enfin, l’auteur revient sur les origines de son livre, tout en donnant des clés à ses pairs, autant d’outils de recherches pour esquisser une analyse rendue toujours plus sensible à l’endurance du thérapeute.
Thérapeutique, social et judiciaire : des liens qui délient
Dès lors que les champs du social, du judiciaire et du thérapeutique se croisent et ajustent leurs compétences, ils peuvent constituer une base cohérente pour accompagner les situations de violences intrafamiliales. Cette mise en réseau, tel un processus protecteur, offrirait ainsi au sujet une alternative de contre‑identification au système maltraitant. L’auteure explique comment, selon trois étapes, ce processus peut s’appliquer.
En parler, c’est les protéger
Bien que les textes juridiques ne fournissent pas de définition de la maltraitance à enfant en tant que telle, le code pénal stipule néanmoins que le secret professionnel ne doit en aucun cas contrevenir au signalement d’une suspicion de mauvais traitements. Le psychologue compte parmi les acteurs de la protection de l’enfance et, à ce titre, peut être amené à recueillir la parole de l’enfant. L’auteure nous propose ici une mise au point des différentes procédures en place.
Prise en charge des adolescents auteurs de violence sexuelle
Comment peut s’élaborer une prise en charge d’adolescents auteurs de violence sexuelle ? Offrir un espace où leur temporalité sera respectée, où ils seront pris en compte dans leur globalité pour faciliter une mise en mots de l’acte, souvent difficile à exprimer. Les auteures soulignent, à travers le cas de Nicolas, pourquoi il est essentiel d’intégrer un travail sur le contexte familial, mais aussi comment ces situations de violence sexuelle peuvent impacter les attitudes des professionnels.