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Vivre un handicap depuis sa naissance implique de pouvoir s’affranchir de diverses résistances et obstacles pour plus d’autonomie. La famille joue un rôle important mais complexe dans la conquête de cette indépendance. En ce sens, traversé par des logiques à la fois groupales et individuelles, le système familial cherche à préserver son équilibre et les aspirations de chaque protagoniste. Illustration à travers le cas de Marc.
Dans une approche systémique, comment, en psychiatrie adulte, les rencontres avec la fratrie du patient peuvent être porteuses de changement et constituer ainsi un levier thérapeutique ? Tout en donnant accès au fonctionnement du système familial, ces entretiens sont autant d’opportunités pour le clinicien d’interroger un projet de thérapie familiale ou d’agir en prévention auprès des frères et sœurs. Illustrations.
Certains systémiciens tels que Edith Tilmans-Ostyn et Muriel Meynckens-Fourez (1999) définissent la famille du point de vue de la fratrie, en indiquant qu’une famille est formée d’un couple avec au moins deux enfants ; dans le système couple avec un enfant, il manque des interactions importantes liées à la relation fraternelle, mais aussi entre les parents et les enfants, un parent et ses deux enfants, un enfant qui observe son parent ou ses parents faire parent avec un autre enfant, etc. Cette définition octroie à la fratrie une place très importante dans le système famille. Dans ce sens, nous devons comprendre l’importance de ces interactions pour la construction de notre personnalité, les modalités d’attachement et donc notre manière d’être en relation.
Non, ce n’est pas une incitation publicitaire. C’est seulement l’expression de la norme dominante implicite relative aux fêtes de fin d’année. Chacun se doit de fêter Noël et la nouvelle année, et à cette occasion d’offrir des cadeaux et de déguster des mets savoureux autour d’une table conviviale qui écarte la solitude. En l’occurrence, voilà des obligations plutôt agréables. Ces traditions remontent bien avant l’ère chrétienne et conjuguent dans la foulée l’espérance liée à la renaissance du soleil lors du solstice d’hiver et le souhait d’éliminer le spleen du passage de l’an et du « temps qui s’en va… Las ! Le temps, non, mais nous nous en allons » (Ronsard).
Les conjoints et enfants de militaires sont eux aussi, par répercussion, exposés aux tensions et à l’anxiété liées aux métiers de la guerre. Lorsque le pas de la thérapie est franchi, un travail familial, bénéfique au groupe famille comme aux individus, peut s’engager. Cet article décrit les étapes de l’accompagnement pour certaines de ces familles, dont la réalité quotidienne est lourde à porter, mais est aussi source de forces potentielles.
La recomposition familiale se présente souvent comme une trajectoire impliquant une succession de transformations que les membres de la famille ont à traverser. Et lorsque la séparation se superpose avec la rencontre et que le deuil lié à cette séparation ne peut être élaboré, la propension de l’agir à l’adolescence peut venir faire le lit de la violence intrafamiliale, tel un moyen d’expression des souffrances individuelles et familiales. C’est ce que nous donne à voir le suivi de la famille K.
En institut médico-éducatif, l’intérêt du travail du psychologue résulte de la polyvalence de sa fonction : il intervient à la fois en direction de l’équipe, des éducateurs, des familles, de l’institution et des services extérieurs que sont les écoles, les IME partenaires, les hôpitaux de jour ou les services spécifiques. Le texte qui suit présente, de façon volontairement descriptive et informative, ces différents partenariats.
Les personnes âgées qui entrent en institution sont confrontées à de nombreuses pertes, tant physiques que psychiques. Les professionnels qui travaillent auprès d’elles remarquent souvent des troubles du comportement qui sont difficilement interprétables. Ayant été formée à la thérapie systémique et familiale, l’auteure de cet article a observé ces personnes âgées du point de vue de la constellation familiale et par le biais du conflit de loyauté, qui entraînerait une modification de leur comportement. Prendre en compte cette dimension peut donc permettre de mieux comprendre ces enjeux psychiques et d’observer différemment la personne âgée.
À travers l’histoire d’Amélie, victime d’une encéphalite cérébrale, et de ses parents, nous sommes invités au cœur même du suivi de cette famille après l’annonce du handicap. Les trois axes développés autour de l’angoisse de mort, du travail de deuil et de la coconstruction témoignent de l’intérêt d’une approche biopsychosociale et neurosystémique pour cheminer dans cet « entre-deux du handicap » et engager un travail de reconstruction.
Le contexte singulier de l’hospitalisation de l’enfant vulnérable incite à imaginer un dispositif de soutien psychologique original destiné à ses proches et proposé sur leur lieu d’hébergement. Ce cadre nouveau appelle à repenser la pratique du psychologue, là où il exerce, à distance du service d’hospitalisation. L’article évoque la singularité du cadre et les effets de l’investissement de cet espace de parole sur l’élaboration de l’expérience pour ces parents d’enfants hospitalisés.