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Quels sont le rôle et l’impact de la relation mère-fille dans la dynamique du couple d’une petite fille devenue femme victime de violences conjugales ? Au regard de témoignages recueillis dans un cadre clinique au sein de la protection de l’enfance, il semble que la mère – autrefois victime – impose un modèle identitaire fondé sur la souffrance.
Avec la maladie qui progresse et l’inévitable entrée en institution gériatrique d’un parent dépendant, une relation nouvelle se met en place entre le sujet âgé, sa famille et l’institution. Et cela ne se fait pas toujours sans difficulté, comme en témoigne le cas clinique présenté ici. Un défaut de contenance du groupe familial et le retour de conflits et angoisses archaïques peuvent déborder la famille et déstabiliser le groupe soignant.
L’arrivée de la maladie est parfois l’occasion, pour le patient, de s’interroger sur sa généalogie. Aussi l’accompagnement psychologique en oncologie va-t-il permettre, à certains, d’effleurer quelques pistes d’élaboration qui pourront rejaillir plus tard. Pour d’autres, le partage de cette histoire, théâtre d’un questionnement identitaire plus profond, permettra d’engager un réel travail pour se resituer dans leur histoire familiale. Une juste présence à trouver pour le psychologue.
Dans son dernier ouvrage, intitulé Clinique familiale et périnatalité, Élisabeth Darchis relate ses recherches sur les effets pré et postnataux provoqués par la naissance d’un enfant sur les membres de la famille et sur l’organisation de celle-ci. À l’aide de nombreuses illustrations cliniques, l’auteur montre combien le temps périnatal est une période fondamentale de transmission dans la perpétuation des générations. Ce temps doit être exploré par une approche groupale afin de constituer une prévention efficace des souffrances individuelles, familiales et sociétales.
La notion de secret de famille a été largement explorée, entre autres par des auteurs comme Maria Torok et Serge Tisseron, dans des approches différentes. Au-delà de la définition classique de la notion de secret de famille, Martine Lani-Bayle s’attache à en étudier les mécanismes, les fonctions psychologiques ou sociales, les répercussions sur la relation au savoir. L’un des points importants de ce débat consiste dans l’examen des conditions du passage de la conscience ou de la mémoire de ces « choses » plus ou moins refoulées à « l’écriture », à l’autobiographie. Ce passage peut aussi se comprendre ou s’interpréter comme un pas en avant vers la symbiose psycholittéraire.
Au-delà de la seule prise en charge d’un enfant, les professionnels intervenant en centre d’action médicosociale précoce élaborent, par la force des choses, leur propre « système ». Lequel se retrouve confronté à celui des familles qui fréquentent ce type d’institution. Réflexion et hypothétisation permettent de lever d’éventuels antagonismes et d’offrir de nouvelles voies de soins.
La question de la prise en charge psychologique de l’enfant en situation d’affection somatique grave, qu’elle soit aiguë ou bien chronique, est devenue à notre époque une évidence.
L'auteur de "l'inconscient de la maison", s'est efficacement pris au jeu de proposer une lecture psychanalytique de sa maison natale. Récit à la première personne, son livre détaille les liens subtils qui unissent sa maison d'enfance à Buenos Aires en Argentine et ses habitants. On rentre ainsi subtilement dans l'intimité d'une famille juive polonaise fuyant l'Europe nazie des années 1930. Un psychanalyste de renom se dévoile et nous livre en filigrane un fragment d'auto-analyse. Un livre émouvant qui nous aide à mieux comprendre la nature de l'intimité et son importance dans la construction de soi.
L'arbre généalogique est hautement symbolique : s'il peut être perçu comme simplement porteur d'histoire, il s'avère beaucoup plus riche d'enseignements si on le considère comme le miroir de la recherche individuelle d'identité : pour répondre à la question "qui suis-je ?", beaucoup passent par celle "d'où viens-je ?". Des enjeux existentiels sont véhiculés par la formation d'un arbre généalogique. C'est dans une perspective psychanalytique que Patrice Cuynet interroge la représentation de l'arbre généalogique. La singularité de sa démarche vient de l'utilisation de ce medium dans le cadre d'une thérapie familiale. Les membres d'une même famille sont invités ensemble à représenter librement leur arbre généalogique, favorisant l'imaginaire collectif, secrets de famille, roman familial... En s'appuyant sur des cas pratiques nombreux et précis, l'auteur nous invite à appréhender ce que peut révéler un dessin collectif d'arbre généalogique au cours d'une consultation ou d'une thérapie familiale. Son hypothèse, selon laquelle ce dessin "renvoie à la manière particulière d'être ensemble, d'avoir cet esprit de famille, de faire corps autour de certains d'entre eux qui montrent des valeurs", est étayée par de nombreuses analyses et des cas cliniques. A l'usage des psychologues cliniciens, cet ouvrage guide le professionnel au cours des étapes préparatoires à la consultation, lui donne les clés d'analyse des résultats graphiques de ces séances. Une épreuve novatrice dans cette perspective groupale, qui permet de comprendre des pathologies familiales, de poser un diagnostic et, dans bien des cas, de dénouer des situations inextricables générées par une transmission transgénérationnelle.